COVID-19: les conditions de détention des prisonniers dénoncées
Agence QMI
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention communautaire (STTIC-CSN) manifestera dimanche devant la prison de Bordeaux en soutien aux détenus québécois pour dénoncer leurs conditions de détention jugées inacceptables depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Plusieurs milieux carcéraux sont aux prises avec de graves éclosions répétées du virus, qui entraînent des conditions de détention difficiles pour les détenus telles que le confinement des prisonniers jusqu’à 23h sur 24h, des cellules surpeuplées, un manque d’accès aux douches pendant plusieurs jours ou encore l’absence de visites.
«Les conditions de détention actuelles, même avec le confinement en cellule, ne permettent pas aux personnes d’être en sécurité», a précisé par communiqué Kevin Doiron, intervenant social et membre du syndicat, qui réclame des actions concrètes de la part du gouvernement Legault.
Sur les quelque 800 personnes incarcérées à la prison de Bordeaux, 326 étaient confinées dans leur cellule, selon le ministère de la Sécurité publique.
Près de 129 cas actifs ont été recensés parmi les détenus et 15 parmi les employés.
En date du 5 mars 2021, 526 cas positifs ont été rapportés dans toutes les prisons de la province, d’après les données publiées vendredi sur le site du gouvernement.