Les cols blancs de la Ville de Québec rassurés par la rencontre de jeudi

Même s’il refuse toujours l’offre de hausse salariale de 13%, sur cinq ans, le chef du syndicat des cols blancs de la Ville de Québec a apprécié le déroulement de la rencontre cruciale de négociations de jeudi.

«Je suis confiant. On a pu repartir sur de nouvelles bases. C’est de bon augure. On a fait une bonne journée de travail, mais c’est sûr qu’on ne signera pas à 13%. Oubliez ça», a affirmé le chef syndical Réal Pleau, vendredi, au Journal.

Ce dernier reprenait place à la table de négociations après l’avoir boudée pendant trois semaines.

L’automne dernier, au début des négociations, la Ville de Québec a offert 13%, sur cinq ans, à ses employés.

Selon la compréhension de M. Pleau, il s’agit toutefois d’une proposition «plancher» qui est forcément appelée à être bonifiée. «Ils ont sûrement un chiffre plus élevé dans leur tête que ces 13%», a-t-il analysé.

Blitz à venir

D’après le chef syndicaliste, «on a embarqué dans le monétaire (lors de la rencontre de jeudi) comme c’était prévu. On a déposé nos contre-offres et la Ville est repartie avec. On a encore du travail à faire et on accélère le rythme». Ce dernier est demeuré discret quant aux demandes syndicales.

Un blitz de négociations entre l’administration Marchand et ses cols blancs est prévu au cours des deux prochaines semaines. Un règlement avant les vacances estivales n’est pas exclu, a ajouté Réal Pleau qui n’entrevoit pas de vote imminent pour des moyens de pression ou pour une grève.

L’essentiel des groupes syndiqués municipaux de Québec est sans convention collective depuis près de cinq mois.