Le nombre de cas ne sera plus recensé dans les écoles
Daphnée Dion-Viens | Journal de Québec
Avec le retour en classe prévu lundi, Québec changera complètement sa façon de recenser la présence de la COVID-19 dans le réseau scolaire. Les parents ne seront plus informés de la présence d’un cas dans la classe de leur enfant.
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Jusqu’en décembre, le ministère de l’Éducation recensait chaque jour le nombre de cas positifs dans les écoles québécoises, autant chez les membres du personnel que parmi les élèves.
À partir du 17 janvier, Québec recueillera plutôt le taux d’absentéisme des employés et des élèves, selon une formule qui reste à préciser (deux fois par semaine pour les membres du personnel).
Puisque les élèves n’auront plus à s’isoler s’ils sont en contact avec un cas positif dans leur classe, les parents ne seront donc pas informés si la situation se produit, confirme-t-on au cabinet du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.
ENTREVUE avec Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation
Miser sur la bonne foi des parents
Puisque les tests rapides demeurent la seule façon de savoir si un enfant a contracté ou non le virus, les directions d’école devront se fier sur la bonne foi des parents qui auront dépisté leur enfant à la maison.
Un parent dont l’enfant a le nez qui coule pourra envoyer son enfant à l’école sans avoir à prouver qu’il a reçu un résultat négatif à la maison. En cas de symptômes pendant la journée, un élève du primaire pourra toutefois être testé à l’école.
Les écoles secondaires n’auront toutefois pas accès à des tests rapides pour dépister des élèves qui ont des symptômes en classe.