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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Les Carey Price des autres sports sont-ils au temple?

Photo Ben Pelosse
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Photo portrait de Jean-Nicolas Blanchet

Jean-Nicolas Blanchet

2025-06-24T21:00:00Z
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J’ai demandé à l’intelligence artificielle à quel athlète pourrait se comparer Carey Price au point de vue des statistiques dans d’autres sports pour voir si ces équivalences avaient été admises à leur temple de la renommée respectif. L’exercice permet entre autres de mesurer le contingentement des différents temples.

Baseball: Félix Hernández

Getty Images/AFP
Getty Images/AFP

On disait que Price était le meilleur gardien au monde. Félix Hernández, lui, on le surnommait «le roi». Il a été l’un des meilleurs lanceurs de sa génération, mais il a néanmoins remporté qu’un seul trophée Cy-Young. Hernández a retiré 2524 frappeurs au bâton, ce qui le place au 38e rang de l’histoire du baseball. Ses prouesses auraient dû l’amener au temple facilement. Mais il a joué pour les pauvres Mariners de Seattle. Il n’a donc jamais lancé une seule fois en séries et n’a donc pas été capable d’être intronisé à Cooperstown jusqu’ici. Cette année, il a obtenu 20% des votes. Ça lui prend 75%.

Football: Barry Sanders

Reuters
Reuters

Jouer dans un club pas très fort et être mal entouré, il n’y a pas que Carey Price qui a connu ça. Barry Sanders, des Lions de Detroit, était aussi un talent générationnel à sa position. Ç’a été la même chose. Le porteur de ballon a eu un grand impact, mais son équipe n’a jamais gagné le Super Bowl. Comme Price, il a été ralenti par les blessures. Sanders a été intronisé au Temple de la renommée du football en 2004, à sa première année d’éligibilité.

Basketball: Patrick Ewing

Photo d'archives, REUTERS
Photo d'archives, REUTERS

Comme Price, Ewing a été un grand de son sport qui n’a jamais gagné un seul championnat. Il avait la pression de jouer avec les Knicks de New York, au Madison Square Garden, où il a brillé. Il a fait partie à 11 reprises de l’équipe d’étoiles de la NBA. Ewing a été intronisé au Temple de la renommée en 2008, à sa première année d’éligibilité.

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