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L'article provient de TVA Sports
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Les Capitales sans complexe face à leur bête noire

Kendall Simmons reçoit les félicitations du gérant Patrick Scalabrini en contournant le troisième but, lors du match de vendredi dernier.
Kendall Simmons reçoit les félicitations du gérant Patrick Scalabrini en contournant le troisième but, lors du match de vendredi dernier. Capitales de Québec / Christian Gingras
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-09-08T18:13:51Z
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Il n’y a pas un adversaire qui a causé autant de maux de tête aux Capitales cette saison que les ValleyCats de Tri-City. Ce n’est pas une raison pour faire perdre le sommeil à Patrick Scalabrini, à quelques heures du premier affrontement de la finale de l’association Atlantique.

Les résultats de l’été ne mentent pas. Les ValleyCats, qui seront les hôtes des deux premiers matchs mardi et mercredi, ont remporté huit des 12 duels entre les deux équipes en saison régulière. À cinq occasions, les Capitales ont concédé au moins cinq points aux ValleyCats.

Pire encore, lorsque les matchs se sont déroulés au domicile de ces derniers, à Troy, dans l’État de New York, les Capitales n’ont gagné qu’une seule des six confrontations.

«Ils ont vraiment eu le dessus, mais c’était souvent plus tôt dans la saison et on a rarement eu des bons matchups de lanceurs. Ils n’ont jamais vu [Greg] Duncan. Ils n’ont jamais vu [Ruben] Ramirez. Je pense qu’ils ont vu juste une fois [Braeden] Allemann. Ça change la donne beaucoup.

«On ne s’est pas vus depuis la date limite des transactions et on a fait beaucoup de changements depuis. Le fait qu’ils ont eu les devants sur nous, c’est de l’histoire ancienne dans nos têtes, mais cela dit, on a des choses à prouver», a expliqué Scalabrini, tandis que l’équipe roulait vers Troy.

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Deux équipes dominantes

Cette demi-finale de la Ligue Frontière se veut en quelque sorte le duel de rêve. Les Capitales (67-29) ont présenté le meilleur dossier de la ligue, tandis que les ValleyCats (62-34) n’étaient pas loin derrière au deuxième rang.

«C’est excitant parce que les deux équipes sont en feu. Comme nous, ils ont un dossier de 15-2 dans les 17 derniers matchs. Ils ont fini vraiment fort eux aussi», a noté Scalabrini.

Ce dernier voit les ValleyCats comme la bonne vieille équipe fatigante que personne n’aime croiser sur sa route.

«On dit souvent qu’ils n’ont pas de gros frappeurs, même si maintenant ce n’est plus si vrai avec des gars comme Oscar Campos et Jake Reinisch. Il reste que ce n’est pas une équipe de vedettes.

«Ils font des amortis tout le temps, ils volent des buts quand ce n’est pas le temps, ils ne donnent aucun point, ils ne donnent pas de cadeaux. C’est une équipe très tannante avec plusieurs bons lanceurs. C’est très atypique et c’est dur de se préparer parce que même si tu sais ce qu’ils vont faire, c’est difficile à arrêter. Quand la chaîne débarque, ils sont maîtres dans l’art d’en profiter», a prévenu Scalabrini.

En confiance

Après Québec avec 409 points accordés, Tri-City est l’équipe qui a donné le moins de points cette saison avec 415. Les ValleyCats glissent toutefois au cinquième rang pour les points inscrits.

Scalabrini leur enverra dans les pattes le lanceur de l’année dans la Frontière en Braeden Allemann pour débuter, suivi de Greg Duncan et de Masatoshi Sakurai. Si ça devient nécessaire en cas de matchs quatre et cinq, Ruben Ramirez et Allemann seraient au monticule.

Au rayon santé, pas de bobos majeurs, mais l’artilleur Hector Sepulveda a été retourné chez lui, tandis que Kevin Rodriguez est réactivé. L’état de la jambe de Ruben Castro ne s’étant pas amélioré, il poursuivra dans son rôle de frappeur désigné.

Québec recevra le match trois, ainsi que les matchs quatre et cinq, si nécessaire.

Dans l’autre demi-finale, les Boomers de Schaumburg (58-38) et les Grizzlies de Gateway (56-40), respectivement troisièmes et quatrièmes dans la ligue, en viennent aux prises.

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