Les candidats de Matane-Matapédia croisent le fer
Katia Laflamme | TVA Nouvelles
Quatre candidats dans la circonscription de Matane-Matapédia ont répondu à l’invitation du Cégep de Matane pour participer à un premier débat, mardi.
Pascal Bérubé du Parti Québécois (PQ), Jean-Sébastien Barriault de la Coalition avenir Québec (CAQ), Marie-Phare Boucher de Québec solidaire (QS) et Alexandre Leblanc du Parti conservateur du Québec (PCQ) y ont pris part.
Le candidat du Parti libéral, Harley Lounsbury, a décliné l’invitation.
Pendant une heure et demie, les participants ont présenté leur vision au niveau du développement des régions, de l’environnement, de la santé et de l’éducation.
La formule du débat de permettait pas aux candidats de croiser le fer entres eux. Les candidats étaient tous au fait des plateformes nationales et y ont fait référence à plusieurs reprises.
Il a été possible de voir plus clairement les disparités entre les candidats lorsqu’ils ont élaboré sur le thème de la santé.
Le candidat de la CAQ Jean-Sébastien Barriault a confirmé que son parti compte utiliser le privé pour pallier les problèmes dans le réseau de la santé «Je pense que d’aller chercher l’aide du privé, c’est être encore une fois pragmatique et de voir qu’on a de la misère avec la main d’œuvre», a-t-il dit.
Pour sa part, le candidat du PCQ croit que le recours au privé offrirait plus de service aux Québécois «Le privé que la CAQ veut impliquer, c’est vraiment de dire le public va envoyer des gens au privé; le Parti conservateur, nous, on veut vous donner le choix», a affirmé Alexandre Lavoie.
Le candidat péquiste s’est empressé de répondre que le PQ n’a aucunement l’idée d’avoir recours au privé «Le Parti québécois, ce n’est pas le privé comme à la CAQ et au Parti conservateur, c’est des valeurs humanistes, c’est un réseau de santé public qui est adapté pour tout le monde et la première porte d’entrée, c’est les CLSC», a répondu Pascal Bérubé.
La candidate de QS Marie-Phare Boucher a aussi défendu l’importance de maintenir un réseau de santé public et surtout de le valoriser.
«Je crois qu’on doit valoriser notre système de santé public, je trouve que c’est une insulte pour nos infirmières, pour nos préposés aux bénéficiaires quand on dit qu’on va avoir un meilleur service dans des hôpitaux privés», a-t-elle répondu.