Course aux séries: le Canadien peut faire mal aux Sabres

Le Canadien de Montréal aura la chance de nuire considérablement aux Sabres de Buffalo, lundi soir, dans la course aux séries éliminatoires, puisque les deux équipes croiseront le fer.  

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En effet, les Sabres accusent six points de retard sur les Penguins de Pittsburgh, qui sont en position de deuxième équipe repêchée dans l'Association de l'Est et il leur reste 10 matchs à disputer. Ainsi, une défaite les éloignerait considérablement de leur objectif.

La formation de l'État de New York a connu de durs moments récemment, mais sort tranquillement la tête de l'eau avec deux victoires consécutives.

«C’est une équipe ayant beaucoup d’offensive et ce sera à nous de bien jouer défensivement, de suivre nos règles et de ne pas leur donner de temps sur la glace pour qu’ils créent le moins de jeux possible, a déclaré en point de presse l’arrière David Savard. Si on fait cela, on a eu une chance.»

Stabilité bienfaitrice

De son côté, le Tricolore a démoli les Blue Jackets de Columbus 8 à 2 à sa dernière partie, samedi. L’entraîneur-chef Martin St-Louis misera sur Jake Allen pour défendre le filet des siens; le vétéran a baissé pavillon 4 à 2 devant les Bruins de Boston à sa dernière sortie, jeudi. Aussi, ce choix laisse croire que Samuel Montembeault se frottera aux Flyers de Philadelphie, mardi.

Pour Savard, le fait de miser sur une formation identique ou presque témoigne d’une stabilité se forgeant lentement mais sûrement.

«Ça rend la tâche un peu plus facile, sauf que l’équipe joue mieux ces temps-ci. Je pense que nous sommes revenus à nos concepts et c’est ce qui explique nos succès, a évalué le partenaire de Mike Matheson à la ligne bleue. Mais quand tu joues avec la même personne, certaines choses deviennent plus aisées à faire et tu deviens plus habitué avec elle et sa façon de jouer. Mais à ce stade de l’année, on s’est retrouvé avec pas mal tous les gars et peu importe les paires, on sait ce que les autres feront.»

L'attaquant Sean Farrell, qui a accepté un contrat de l'équipe, la veille, sera dans l'entourage de l'équipe. D'ailleurs, celle-ci lui a préparé son nouveau chandail: tel que rapporté par le compte officiel du CH, l'Américain portera le numéro 57.

-Chez les Sabres, la présence de Tage Thompson est incertaine et une décision sera prise peu avant la partie. Ennuyé par une blessure au haut du corps, il domine son club avec 44 buts cette année.

CH : Nick Suzuki parmi les trois étoiles de la semaine dans la LNH   

Le capitaine du Canadien, Nick Suzuki, a obtenu la deuxième étoile de la dernière semaine d’activités dans la Ligue nationale de hockey, lundi, après avoir contribué aux deux victoires en trois sorties des siens.

Le numéro 14 a récolté deux buts et six mentions d’aide pour mener les siens vers des gains aux dépens du Lightning de Tampa Bay, mardi, et des Blue Jackets de Columbus, samedi. Ce jour-là, il a d’ailleurs établi un sommet personnel avec quatre points. Par ailleurs, il est le premier joueur du club montréalais en près de 14 ans à offrir quatre performances d’affilée avec deux points ou plus : Alex Kovalev avait réalisé l’exploit en 2008-2009.

Suzuki domine le Canadien avec 61 points et ses 23 buts le placent à trois de Cole Caufield, toujours en tête de l’équipe à ce chapitre.

L’attaquant des Kings de Los Angeles Viktor Arvidsson a reçu la première étoile, tandis que le gardien du Wild du Minnesota Filip Gustavsson a eu droit à la troisième.

CH : découvrez ce visage connu qui a rendu visite aux joueurs    

Une visite du Canadien de Montréal dans l’antre des Sabres semble toujours attendue pour un ancien joueur ayant plusieurs raisons de s’intéresser à l’affrontement : Brian Gionta.

Natif de Rochester, ville de l’État de New York située non loin de Buffalo, l’homme de 44 ans a été aperçu dans les couloirs du KeyBank Center, lundi avant-midi, à quelques heures du match. D’ailleurs, des journalistes l’ont vu discuter avec Nick Suzuki dans un entretien impliquant donc le capitaine actuel du Tricolore et l’homme de 44 ans ayant arboré la lettre «C» de 2010 à 2014 avec l’organisation.

Ainsi, la présence de l’Américain ayant ensuite patiné avec les Sabres durant trois campagnes a été remarquée par l’instructeur-chef Martin St-Louis.

«Le hockey est un petit monde et tous sont les bienvenus. C’est plaisant qu’il puisse côtoyer nos jeunes joueurs», a mentionné le pilote en point de presse.

St-Louis, 47 ans, a également fait un parallèle entre son parcours professionnel et celui de Gionta, qu’il a souvent rencontré quand il a entamé une carrière d’instructeur après sa retraite. Les deux hommes se sont affrontés plusieurs fois sur la glace, mais aussi derrière le banc dans les rangs mineurs.

«Il est un peu plus jeune que moi, mais son gabarit était similaire au mien et il a joué à l’université. On a parcouru le même chemin et on a montré qu’on pouvait évoluer dans la ligue, même si nous n’étions pas si grands et que la Ligue nationale [LNH] était plus dure. Brian a montré beaucoup de robustesse pour un petit joueur et il était très respecté partout dans la LNH», a louangé St-Louis.

Si ce dernier a porté les couleurs de l’université du Vermont et a connu une brillante carrière malgré ses 5 pi et 8 po, «Gio», un pouce plus petit, peut se targuer d’avoir excellé avec Boston College, puis dans la LNH. Ils ont le point en commun d’avoir remporté la coupe Stanley.