La série victorieuse des Blue Jays devait bien s’arrêter un jour...
Benoît Rioux
La séquence victorieuse des Blue Jays devait bien s’arrêter un jour. S’inclinant 2 à 1 contre les White Sox, mercredi après-midi, à Chicago, la formation de Toronto en a quand même gagné 10 de suite pour s’emparer du sommet de la section Est de la Ligue américaine.
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Cette fois, le partant des White Sox Adrian Houser a réussi à museler les frappeurs des Jays, ne permettant qu’un point en sept manches de travail. Blanchi en quatre présences au bâton, Vladimir Guerrero fils n’a d’ailleurs pu obtenir son 1000e coup sûr en carrière. Ça ne saura tarder...
Quoi qu’il en soit, afin d’expliquer les récents succès des Jays, il faut aussi regarder ce qui se passe à l’extérieur du terrain.
Plus tôt cette semaine, en arrivant au Rate Field pour leur série de trois parties face aux White Sox, Guerrero fils a fait son comique en s’invitant à la rencontre d’avant-match du gérant John Schneider avec les médias.
«Comment te sens-tu face à la manière dont joue l’équipe en ce moment?» a-t-il demandé à son gérant en imitant le travail d’un journaliste.
«Tu sais, Vladimir, c’était un merveilleux séjour à domicile au Rogers Centre, a répondu Schneider du tac au tac, en rappelant les sept gains en autant de rencontres, dont un important balayage de quatre matchs face aux Yankees de New York. J’aime la façon dont chacun contribue. Tu sais, ce n’est pas seulement toi à chaque jour.»
«Merci!» a répondu Guerrero fils en riant.
La scène était anecdotique, mais on ne peut plus révélatrice.
Succès individuels et collectifs
L’apport des principales vedettes Guerrero fils, George Springer, Bo Bichette et Alejandro Kirk est indéniable, mais les Jays comptent aussi un lot de héros obscurs, autant au bâton qu’au monticule.
«Nous avons un groupe de joueurs qui savourent qui ils sont individuellement et collectivement, résumait encore le gérant des Blue Jays, mardi soir, après la 10e victoire de suite de son équipe. C’est ce à quoi nous nous accrochons vraiment en ce moment, et c’est ce à quoi nous allons continuer de nous accrocher.»
«En ce moment, chacun fait ce qu’on lui demande, a conclu Schneider. Quand Bo [Bichette], Vladdy [Guerrero fils], George [Springer] et [Alejandro] Kirk acceptent de le faire, cela influence tout le monde.»
Malgré la défaite de mercredi, les Blue Jays ont déjà battu le record de l’organisation pour le plus de victoires avant la pause du Match des étoiles, avec 54. Et voilà que Toronto a encore trois matchs à jouer, de vendredi à dimanche, contre les A’s, à Sacramento.