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L'article provient de TVA Sports
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Les Blackhawks remportent la loterie Connor Bedard

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-05-09T00:22:15Z
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Il y a des équipes qui restent bénies des Dieux. Les Blackhawks s’attendaient à vivre des jours sombres et une longue reconstruction avec les départs de Patrick Kane et de Jonathan Toews. Mais ils viennent de boire une potion magique en gagnant la loterie pour Connor Bedard.

«Je suis sous le choc, je ne trouve pas les mots.»

En entrevue immédiatement après le dévoilement de l’équipe gagnante pour la loterie du repêchage de la LNH, Kyle Davidson n’avait pas encore eu le temps de digérer cette information. Pour le directeur général des Blackhawks, il s’agit d’un immense cadeau.

«Je suis heureux pour notre ville, a dit Davidson lors de la retransmission télévisuelle. C’est un truc monumental pour notre équipe. Je me réjouis pour nos partisans et notre organisation. C’est une pièce, mais une grosse pièce. Bedard est un joueur unique, mais il y a plusieurs bons espoirs à ce repêchage.»

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Avec cette pièce unique, les Hawks viennent de dénicher leur fondation pour le futur en Bedard, un talent qu’on décrit comme générationnel. Le prodige des Pats de Regina, auteur d’une saison de 71 buts et 143 points, a un potentiel à la Connor McDavid et Sidney Crosby.

Une deuxième fois

Sur le plan mathématique, les Blackhawks avaient 11,5 % des chances de remporter la loterie. Il s’agissait du troisième pourcentage le plus élevé après les Ducks d’Anaheim (25,5 %) et les Blue Jackets de Columbus (13,5 %).

Les Hawks parleront au premier rang à un repêchage pour la deuxième fois seulement de leur histoire. En 2007, ils avaient réclamé l’ailier américain Patrick Kane. Cette année-là, la formation de l’Illinois avait remporté la loterie, faisant un bond du cinquième rang au sommet.

Avec Kane, les Hawks ont soulevé la coupe Stanley à trois reprises (2010, 2013 et 2015). Mais le numéro 88 n’était pas l’unique grosse pièce du casse-tête de cette époque à Chicago. Les Jonathan Toews, Duncan Keith, Brent Seabrook, Corey Crawford, Patrick Sharp, Marian Hossa et Brandon Saad ont tous contribué aux différentes conquêtes dans la ville des vents.

«Nous connaissons l’impact d’un premier choix au total, mais c’est aussi un premier choix pour la bonne année, a souligné Davidson en entrevue avec les médias de Chicago. Ça peut changer notre franchise, notre ville et l’histoire de cette équipe.»

La bonne stratégie? 

Gary Bettman a toujours dit qu’aucune équipe ne cherche absolument à chuter au classement. On croira le commissaire sur parole. Mais c’est aussi possible et c’est même sain d’en douter.

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Les Hawks avaient établi un plan assez précis pour la saison 2022-2023. Dans le siège du DG à Chicago depuis le mois d’octobre 2021, Davidson avait comme mandat de reconstruire son équipe. Il n’a pas hésité à le faire. Il a aussi subi plusieurs critiques en échangeant de jeunes attaquants comme Kirby Dach à Montréal et Alex DeBrincat à Ottawa.

Kane et Toews n’ont pas hésité à critiquer les choix de l’organisation. Mais quelques mois plus tard, le plan de Davidson est moins loufoque. Il a toutefois eu besoin de beaucoup de chance pour y arriver.

De Crosby à Bedard

Dans la LNH depuis la saison 1993-1994, les Ducks n’ont jamais connu la joie de sélectionner un joueur au premier rang. Ils n’ont pas chassé cette malchance même s’ils détenaient le plus fort pourcentage.

L’équipe de Pat Verbeek a reçu un prix de consolation en remportant la deuxième loterie. Les Ducks risquent donc de se tourner vers le gagnant du trophée Hobey-Baker, Adam Fantilli. Ils pourraient aussi regarder en direction de trois autres attaquants : Leo Carlsson, Matvei Michkov ou Will Smith.

Mais dans le camp des Ducks, c’est l’histoire qui se répète. À la loterie de 2005 pour Crosby, ils avaient obtenu le deuxième choix, repêchant l’ailier Bobby Ryan.

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