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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Salon du livre: les auteurs et les illustrateurs ont tissé des liens du cœur avec Québec

Janette Bertrand apprécie chacun de ses séjours dans la ville de Québec.
Janette Bertrand apprécie chacun de ses séjours dans la ville de Québec. Photo d'archives, Agence QMI
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Photo portrait de Marie-France Bornais

Marie-France Bornais

2024-04-10T07:30:00Z
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Quel lien les auteurs et les illustrateurs ont-ils développé avec la ville de Québec au fil des ans? Ont-ils des souvenirs de leurs premières visites au Salon international du livre de Québec? Des anecdotes savoureuses à partager? J’ai posé la question à une trentaine d’auteurs... et leurs réponses extraordinaires, spontanées, gentilles, m’ont étonnée, fait rire aux éclats, émue. Il semble que la Vieille-Capitale ait un petit quelque chose de spécial... un petit quelque chose qui rend chaque visite mémorable et qui va droit au cœur. Sans l’ombre d’un doute, des créateurs dévoués apprécient beaucoup leur visite au Salon international du livre de Québec. Je ne vous retiens pas plus longtemps: lisez ces textes et savourez-en chaque phrase! 

• À lire aussi: À ne pas manquer le mercredi 10 avril

Jean-François Beauchemin adore aller flâner dans les rues du Vieux-Québec.
Jean-François Beauchemin adore aller flâner dans les rues du Vieux-Québec. MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTRÉAL

Jean-François Beauchemin a publié Le vent léger aux Éditions Québec Amérique.
Jean-François Beauchemin a publié Le vent léger aux Éditions Québec Amérique. Marie-France Bornais

Jean-François Beauchemin

Le vent léger

Éditions Québec Amérique

«Je reviens toujours à Québec avec au cœur le sentiment d’une fête qui commence. Mon plus vif plaisir, le même depuis cinquante ans, est d’aller flâner dans les rues de la vieille ville et d’observer le soleil mettre sa grosse joue ronde sur les toits, et les moineaux danser le long des gouttières un charleston, un rock acrobatique, ou encore, quand la parenté est réunie, un swing groupé. Il y a aussi à Québec quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs: cette façon dont le soir arrive, vers les neuf heures, sur son grand char antique à deux roues, avec à son bord ce vieil archer qui depuis la nuit des temps décoche après souper ses flèches sur le soleil. On le voit bien: il est toujours question du soleil à Québec.»

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Yves Beauchemin a déjà habité sur la rue du Mont-Carmel à Québec.
Yves Beauchemin a déjà habité sur la rue du Mont-Carmel à Québec. Pierre-Paul Poulin / Le Journal

Il faut absolument lire Une nuit de tempête, le nouveau roman d’Yves Beauchemin, publié chez Québec Amérique.
Il faut absolument lire Une nuit de tempête, le nouveau roman d’Yves Beauchemin, publié chez Québec Amérique. Photo fournie par les Éditions Québec Amérique

Yves Beauchemin

Une nuit de tempête

Éditions Québec Amérique

«J’y suis demeuré au cours des années 1965-66, arrivé en septembre comme jeune professeur de littérature étrangère au collège universitaire Garneau. Comme c’est loin, tout ça... Les souvenirs que je garde de ces années se classent en deux catégories: ceux de ma folle jeunesse passée dans ce merveilleux Vieux-Québec; ceux des lectures passionnantes d’œuvres étrangères (en traduction évidemment) que je faisais dans mon petit appartement de la rue du Mont-Carmel. Quand je pense à ces années (je suis retourné à Montréal à la fin de l’été 66) mon cœur frémit encore... L’émouvante beauté du Vieux-Québec, l’énergie sans limites de ma jeunesse, les lectures passionnantes que je faisais dans mon nouveau métier en essayant de transmettre cette passion à mes élèves... Vraiment, la vie me choyait... Je serais prêt à la revivre n’importe quand!»

Curieuse de tout, habile communicatrice, écrivaine formidable, femme d’esprit et femme de cœur: Janette Bertrand a toutes les qualités.
Curieuse de tout, habile communicatrice, écrivaine formidable, femme d’esprit et femme de cœur: Janette Bertrand a toutes les qualités. Photo d’archives, Martin Alarie

La nouvelle édition du livre Ma vie en trois actes compte des préfaces signées Léa Clermont-Dion et Guy A. Lepage.
La nouvelle édition du livre Ma vie en trois actes compte des préfaces signées Léa Clermont-Dion et Guy A. Lepage. Marie-France Bornais

Janette Bertrand

Ma vie en trois actes

Éditions Libre Expression

«Ma chère Marie-France

Pour moi, native de Montréal, visiter Québec c’est retourner vivre en français comme lorsque je visite la France, en mieux, car il y a moins d’anglicisme qu’en France. C’est un bain de langue française et j’ai besoin au moins de deux ou trois bains par année pour sentir qui je suis, une francophone. Ce que j’aime le plus de Québec, c’est l’hospitalité et l’ouverture de ceux et celles qui y habitent. Chaque année depuis treize livres, je me retrouve au salon du livre où je vais chercher la force nécessaire et l’amour pour écrire un autre livre ... Et puis on y mange si bien!»

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Québec: la ville d’adoption de Fabrice Boulanger, qui est de nationalité belge.
Québec: la ville d’adoption de Fabrice Boulanger, qui est de nationalité belge. © Annie Pronovost / Éditions Québec Amérique

Fabrice Boulanger a publié M.I. A. Apprentissage profond chez Québec Amérique.
Fabrice Boulanger a publié M.I. A. Apprentissage profond chez Québec Amérique. © Éditions Québec Amérique

Fabrice Boulanger

M.I.A. – Apprentissage profond

Éditions Québec Amérique

«La ville de Québec est un peu ma ville d’adoption (étant de nationalité belge). J’adore son cachet et apprécie me perdre dans ses rues typiques qui me rappellent un peu celles de mon Europe natale.

Je suis particulièrement fière d’avoir remporté en 2023 le prix littéraire de la ville et du salon du livre pour mon roman M.I.A., ma réalité augmentée qui m’a valu la reconnaissance de mes pairs et m’a conforté dans mon travail d’auteur pour la jeunesse. En tant qu’auteur ou illustrateur, je fréquente le salon du livre de Québec depuis près de vingt ans.»

Claudine Bourbonnais se souvient des voyages en famille à Québec et à l’île d’Orléans qu’elle faisait quand elle était jeune.
Claudine Bourbonnais se souvient des voyages en famille à Québec et à l’île d’Orléans qu’elle faisait quand elle était jeune. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

Claudine Bourbonnais a publié Le destin c’est les autres chez Québec Amérique.
Claudine Bourbonnais a publié Le destin c’est les autres chez Québec Amérique. © Éditions Québec Amérique

Voici le fameux tableau peint par Claudine Bourbonnais quand elle était enfant!
Voici le fameux tableau peint par Claudine Bourbonnais quand elle était enfant! © Claudine Bourbonnais

Claudine Bourbonnais

Le destin c’est les autres

Éditions Québec Amérique

«C’est de Québec que m’est venu toute petite mon amour des vieilles maisons de pierre. Lors de ces voyages que nous faisions en famille l’été dans la Volvo de mon père. Séjour à l’hôtel Gouverneur de Sainte-Foy, balade à l’île d’Orléans et souper au restaurant l’Âtre à Sainte-Famille, dans l’une de ces maisons du Régime français qui, déjà, me faisaient rêver. Ma mère a gardé ce petit tableau que j’avais peint d’une serveuse en costume d’époque. Plus tard, j’aurai à mon tour le privilège de vivre dans une telle maison. Chaque fois que je renoue avec Québec, à la rencontre de ses lecteurs, je ne peux m’empêcher de replonger dans ces souvenirs heureux de mon enfance. C’est sans doute pour cela que le Salon du livre de Québec a un petit quelque chose que les autres n’ont pas.»

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Catherine Bourgault

Danger! Femmes au volant

Les Éditeurs réunis

«Pour moi, Québec, c’est toute la richesse historique encore bien présente dans le décor. Les plaines, le château, le fleuve... c’est magnifique! Et au niveau culturel, la rivalité Québec-Montréal m’a toujours beaucoup fascinée.»

Francine Brunet habite près de La Tuque, au bord d’un lac.
Francine Brunet habite près de La Tuque, au bord d’un lac. © Josée Lecompte / Éditions Libre Expression

Francine Brunet a publié son nouveau roman aux Éditions Libre Expression.
Francine Brunet a publié son nouveau roman aux Éditions Libre Expression. © Éditions Libre Expression

Francine Brunet

L’étrange destin d’Ada Perch

Éditions Libre Expression

«J’ai VU mon roman pour la première fois dans une vitrine à Québec, une librairie sur la rue Saint-Jean. À l’époque, je gérais le kiosque de mon artisan d’amour dans la cour de la Cathédrale Saint-James et c’est là que j’ai signé mes premières dédicaces à vie! Ça m’habite chaque fois au Salon du livre de Québec.»

Antoine Charbonneau-Demers, qui avait gagné le prix Robert-Cliche du premier roman pour Coco, publie son nouveau livre chez VLB Éditeur: Roman sans rien.
Antoine Charbonneau-Demers, qui avait gagné le prix Robert-Cliche du premier roman pour Coco, publie son nouveau livre chez VLB Éditeur: Roman sans rien. © VLB Éditeur

Antoine Charbonneau-Demers adore visiter Québec et y retrouver ses amis et amies.
Antoine Charbonneau-Demers adore visiter Québec et y retrouver ses amis et amies. COURTOISIE

Antoine Charbonneau-Demers

Roman sans rien

VLB Éditeur

«J’adore visiter la ville de Québec, surtout parce que ça me permet de passer du temps avec mon amie et ma complice, l’autrice Miléna Babin qui habite là-bas. J’aime le charme de Limoilou et les promenades dans le Vieux-Québec, on dirait que ça a été dessiné par Walt Disney! Le salon du livre de Québec est une superbe occasion pour moi de découvrir de nouvelles voix littéraires et de rencontrer la communauté queer qui existe en dehors de Montréal.»

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Delaf est un habitué du Festival de la BD de Québec, qu’il fréquente depuis 1993!
Delaf est un habitué du Festival de la BD de Québec, qu’il fréquente depuis 1993! © JF Perreault

Delaf signe Le retour de Lagaffe aux Éditions Dupuis.
Delaf signe Le retour de Lagaffe aux Éditions Dupuis. © Éditions Dupuis

Delaf

Gaston #22: Le retour de Lagaffe

Dupuis

«Je suis un habitué du festival de BD de Québec depuis 1993. Au départ, j’y allais en tant que visiteur. J’y passais deux journées entières juste pour le plaisir d’échanger avec les auteurs, les libraires et les autres lecteurs. C’est là que j’ai fait la connaissance de Jimmy Beaulieu, alors libraire chez Pantoute. Il m’avait mis entre les mains le premier Lapinot de Lewis Trondheim, Blacktown en me disant: «lis ça!». Le dessin minimaliste de Trondheim me laissait un peu perplexe, mais contre toute attente, ce fut une véritable claque. Cet album m’a fait comprendre que la BD était avant tout une affaire d’écriture, pas de dessin. Je pense que c’est à cause de cette expérience déterminante que je suis aujourd’hui auteur de BD. Et pour l’anecdote, je travaille actuellement sur un album scénarisé par Trondheim. Merci, Jimmy!»

Dominique Demers se fait une joie de revoir ses lecteurs qui grandissent quand elle participe au Salon international du livre de Québec.
Dominique Demers se fait une joie de revoir ses lecteurs qui grandissent quand elle participe au Salon international du livre de Québec. Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

Dominique Demers offre une formidable autofiction à ses lecteurs: «Tant qu’il y aura des oiseaux». Le roman est publié chez Québec Amérique.
Dominique Demers offre une formidable autofiction à ses lecteurs: «Tant qu’il y aura des oiseaux». Le roman est publié chez Québec Amérique. © Éditions Québec Amérique

Dominique Demers

Tant qu’il y aura des oiseaux

Éditions Québec Amérique

«À tous les ans, depuis plus de 30 ans, je participe au Salon du livre de Québec pour célébrer le bonheur de lire et d’écrire en même temps que le printemps. Je me fais une joie de revoir mes lecteurs qui grandissent, passant d’enfant à parent ou même grand-parent, ce qui m’encourage à continuer d’écrire pour tous les âges. Depuis peu, j’ai une raison supplémentaire d’aimer Québec. Un de mes quatre petits princes y vit! Québec est un peu devenu chez moi.»

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Le livre de Nadine Descheneaux est finaliste pour le prix Espiègle.
Le livre de Nadine Descheneaux est finaliste pour le prix Espiègle. © Soulières Éditeur Marie-France Bornais

Pour Nadine Descheneaux, le Salon international du livre de Québec annonce le retour des beaux jours!
Pour Nadine Descheneaux, le Salon international du livre de Québec annonce le retour des beaux jours! Photo fournie par Productions Rhizome CC BY-SA 4.0

Nadine Descheneaux

Comme un popcorn à retardement

Soulières Éditeur

«Comme je vais à presque tous les salons en province, chacun est associé aux saisons et aux rituels qui s’y rattachent. Quand vient le temps du salon du livre, à Québec, c’est pour moi le signe du printemps! Je peux changer de manteau! Fini le gros manteau d’hiver et les bottes que j’ai commencé à porter souvent au Salon de Rimouski. Youpi! J’aime marcher jusque dans le Vieux-Québec avec l’air frais!

Et côté anecdote personnelle, je souris toujours en passant devant certaines toilettes, car il y a 10 ans j’y ai fait une entrevue avec Marie-France Bornais car c’était le seul endroit assez «silencieux» de tout le Centre des congrès. J’y repense chaque année! On avait beaucoup ri et on en rit encore!»

India Desjardins dit qu’elle sent un lien super fort avec les gens qui vont la voir pendant le Salon international du livre de Québec.
India Desjardins dit qu’elle sent un lien super fort avec les gens qui vont la voir pendant le Salon international du livre de Québec. TOMA ICZKOVITS

India Desjardins a écrit un livre qui est illustré par Nathalie Dion.
India Desjardins a écrit un livre qui est illustré par Nathalie Dion. © Éditions de la Bagnole

India Desjardins

Gustav le chien tout croche

Éditions La Bagnole

«Comme je viens de Québec et que j’habite maintenant Montréal, le Salon International du livre de Québec a une place spéciale dans mon cœur. Souvent, j’y croise d’anciens professeurs, des amies avec qui j’ai étudié au Collège Notre-Dame-de-Bellevue, des anciens collègues de mes parents...

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J’aime beaucoup aller dans les salons du livre, c’est un moment privilégié où les lecteurs et lectrices peuvent venir nous faire part de leurs impressions ou racontent des anecdotes. Le livre devient donc un prétexte pour une rencontre humaine. Souvent, des rencontres ont été déterminantes dans mon parcours. Je suis quelqu’un qui doute beaucoup et c’est arrivé souvent que quelqu’un me dise quelque chose qui, sans le savoir, a été le petit élan qui me manquait pour persévérer dans un projet. Je sens un lien super fort avec les personnes qui viennent me voir. J’ai l’impression de faire partie de leur famille comme ils font partie de la mienne. Je suis contente de les revoir, de savoir où ils sont rendus dans leur vie, de rencontrer leurs enfants, leurs amis... Les gens qui viennent me voir ne peuvent pas imaginer, je crois, à quel point nos rencontres sont précieuses pour moi, à quel point je suis reconnaissante de ces moments, à quel point ça m’inspire.

Avant, je faisais tous les salons du livre et je multipliais les séances de dédicaces. Je n’avais aucune limite, on devait presque me sortir de force! Au fil des années, des problèmes de santé m’ont amenée à devoir diminuer ma participation. J’en fais donc un peu moins qu’avant mais je savoure chaque moment.»

Le bédéiste Cyril Doisneau n’a que de bons souvenirs liés à la ville de Québec!
Le bédéiste Cyril Doisneau n’a que de bons souvenirs liés à la ville de Québec! © Cindy Boyce

Cyril Doisneau a publié Les Fusibles aux Éditions Dupuis.
Cyril Doisneau a publié Les Fusibles aux Éditions Dupuis. © Éditions Dupuis

Cyril Doisneau partage la carte postale faite il y a quelques années pour Paperole.
Cyril Doisneau partage la carte postale faite il y a quelques années pour Paperole. © Cyril Doisneau

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Cyril Doisneau

Les Fusibles

Éditions Dupuis

«Je me souviens avoir réalisé une carte postale sur la ville de Québec pour Paperole il y a quelques années et puis je suis allé au festival de BD de Québec pour mon premier livre, 184 rue Beaubien édité chez La Pastèque en 2009. Un beau souvenir aussi, celui de mes pages originales de 31 jours de tournage, la BD du tournage de Paul à Québec chez La Pastèque encore, exposé au musée des beaux-arts en 2015. Et c’est durant cette visite que je rencontre Louis, le chef du Renard et la Chouette et que l’idée de Carnets de bouffe germe. Que de bons souvenirs liés à la bande dessinée.»

Amélie Dubois s’était sauvée de sa séance de dédicaces!
Amélie Dubois s’était sauvée de sa séance de dédicaces! Simon Clark/Agence QMI

Amélie Dubois a publié récemment La fois où... J’ai cédé le passage à un éléphant chez Les Éditeurs réunis.
Amélie Dubois a publié récemment La fois où... J’ai cédé le passage à un éléphant chez Les Éditeurs réunis. © Les Éditeurs réunis Marie-France Bornais

Amélie Dubois

La fois où... j’ai cédé le passage à un éléphant

Les Éditeurs réunis

«La fille d’hiver que je suis adore habiter à Québec depuis 2018. J’ai un lectorat fidèle qui vient me voir chaque année et depuis le temps, j’en connais même plusieurs par leur prénom. Le Salon du livre international de Québec a été mon tout premier vrai salon complet à vie, parce que j’étais allée juste une heure à celui de Trois-Rivières en 2011. Je me sentais toute petite et je n’avais pas le tour de «vendre mon livre» du tout, faque je m’étais sauvée de ma séance de dédicace sans que personne du kiosque me voie... Mon éditeur m’avait appelée en me demandant ce qui se passait. Je ne voulais plus faire de salon du tout... On a jasé, il m’a convaincue que c’était important et j’y suis retournée le lendemain. J’ai appris tranquillement et aujourd’hui, j’adore ça!»

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Joseph Facal vivra son tout premier Salon international du livre de Québec cette année.
Joseph Facal vivra son tout premier Salon international du livre de Québec cette année. © Julie Artacho / Éditions Hurtubise

Joseph Facal parle de la construction des canaux et des écluses dans le deuxième tome de sa série.
Joseph Facal parle de la construction des canaux et des écluses dans le deuxième tome de sa série. © Éditions Hurtubise

Joseph Facal publie aux Éditions Hurtubise le tome 1 de sa saga historique, Si tu vois mon pays.
Joseph Facal publie aux Éditions Hurtubise le tome 1 de sa saga historique, Si tu vois mon pays. © Éditions Hurtubise

Joseph Facal

Si tu vois mon pays

Éditions Hurtubise

«J’ai vécu de longues années à Québec. Pour des raisons mystérieuses, je ne suis jamais allé à son Salon du livre. Ni comme auteur, ni comme lecteur. Pourtant, je suis un lecteur boulimique, et le Centre des congrès est à côté de l’Assemblée nationale où j’ai siégé pendant de longues années. Le Salon 2024 sera donc mon premier. Je me sentirai comme un débutant, ce que je suis, d’une certaine manière, puisque je publie mon premier roman. Récemment, au Salon de Trois-Rivières, voir Dany Laferrière et Yves Beauchemin m’a beaucoup impressionné. Je me sentais un peu «groupie». Mais plus largement, je retrouve toujours la ville de Québec, absolument magnifique, avec joie et ravissement.»

Catherine Girard-Audet a travaillé comme caissière et même mascotte avant même de devenir autrice.
Catherine Girard-Audet a travaillé comme caissière et même mascotte avant même de devenir autrice. Ben Pelosse / JdeM

Catherine Girard-Audet publie le tome 18 de la série à succès La vie compliquée de Léa Olivier.
Catherine Girard-Audet publie le tome 18 de la série à succès La vie compliquée de Léa Olivier. © Éditions Les Malins

Catherine Girard-Audet

Léa Olivier Tome 18: Le Dernier

Éditions Les Malins

«Ce qu’il faut savoir, c’est que j’ai travaillé comme caissière (et même mascotte) dans les salons du livre bien avant de devenir autrice. Comme celui de Québec est l’un des plus gros de la province, les journées étaient particulièrement éreintantes. Ceci dit, ça me faisait toujours un bien fou de rejoindre ma gang à la fin d’un quart de 12 heures autour d’une bière dans ma ville natale. Quand j’ai commencé à écrire Léa Olivier, le Salon de Québec a aussi été le premier où j’ai pu saisir l’ampleur du phénomène. C’était irréel pour moi de passer de la fille qui gérait le stand et la caisse à celle qui signe des centaines de romans. La première année, j’ai d’ailleurs été tellement émue par mon «line up» que j’ai dû me lever pour sécher quelques larmes!»

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Karine Gottot dit que Québec est pour elle la ville de l’amitié.
Karine Gottot dit que Québec est pour elle la ville de l’amitié. © Éditions Michel Quintin

Voici le 24e tome de la série à succès Les Dragouilles.
Voici le 24e tome de la série à succès Les Dragouilles. © Éditions Michel Quintin

Cette figurine de Dragouille a connu un destin tragique!
Cette figurine de Dragouille a connu un destin tragique! © Karine Gottot

Karine Gottot

Les Dragouilles

Éditions Michel Quintin

«Pour moi, Québec est la ville de l’amitié, car plusieurs de mes ami.e.s de longue date y habitent. C’est aussi celle des rencontres avec mes lecteur.trice.s qui rigolent toujours quand je leur raconte l’anecdote suivante: Après une journée d’animations scolaires, j’ai voulu profiter de la vue qu’offrait ma chambre d’hôtel sur les toits du Vieux-Québec pour prendre en photo ma figurine dragouille. J’ai ouvert la fenêtre et au moment de la déposer sur le rebord, celle-ci a roulé et fait un vol plané de 12 étages. Pauvre petite patate! J’apprécie le Salon du livre de Québec parce qu’il y règne une petite frénésie printanière qui rend l’événement encore plus réjouissant.»

Richard Gougeon s’est intéressé à l’histoire du moulin des Quatre Lieux, à Saint-Césaire, pour imaginer son nouveau roman.
Richard Gougeon s’est intéressé à l’histoire du moulin des Quatre Lieux, à Saint-Césaire, pour imaginer son nouveau roman. Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

Richard Gougeon a publié son nouveau roman chez Les Éditeurs réunis.
Richard Gougeon a publié son nouveau roman chez Les Éditeurs réunis. © Les Éditeurs réunis

Richard Gougeon

Les amants du moulin fleuri

Les Éditeurs réunis

«J’ai des confidences à vous faire. Voilà maintenant une quinzaine d’années que je me permets une escapade amoureuse au printemps: j’entretiens une relation stable avec la belle Québécoise! Elle est jolie, accueillante, je suis séduit par ses attraits...

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Mon amante a la gentillesse de me recevoir au Salon. Là elle me parle de ses activités, de ce qui l’anime, moi de mon plus récent roman. Puis elle m’amène à la table d’une amie, une Bretonne, pour casser la croûte. Le soir on bat le pavé ensemble, entre les vieilles habitations de pierre, chargées d’histoire. Enfin, on descend à son hôtel pour la nuit.»

Caroline Héroux a un faible pour la ville de Québec et ses habitants!
Caroline Héroux a un faible pour la ville de Québec et ses habitants! © Mathieu Rivard / Éditions Défendu!

Caroline Héroux publie le tome 14 de la série Défense d’entrer: L’étoile filante.
Caroline Héroux publie le tome 14 de la série Défense d’entrer: L’étoile filante. © Éditions Défendu!

Caroline Héroux

Défense d’entrer!

Éditions Défendu!

«En tant que productrice de la série Lance et Compte, j’ai toujours eu un petit faible pour la ville de Québec et ses habitants.

On organisait ce qu’on appelait le «Staging Day» au Colisée de Québec, journée durant laquelle on tournait toutes les scènes de hockey de la saison.

Même si on savait à peu près combien de personnes devaient se présenter, je ne dormais jamais la veille puisque la crédibilité des scènes de hockey reposait sur les gens de Québec, et j’avais toujours peur que personne ne se pointe. Mais les gens de Québec sont fiables, et ils ont toujours été au rendez-vous, et pour ça, je leur en serai toujours reconnaissante! »

Louise Lacoursière est très attachée à la ville de Québec.
Louise Lacoursière est très attachée à la ville de Québec. Michel Paquet

Louise Lacoursière publie Sur ma route aux Éditions Libre Expression.
Louise Lacoursière publie Sur ma route aux Éditions Libre Expression. © Éditions Libre Expression

Louise Lacoursière

Sur ma route

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Éditions Libre Expression

«Rencontrer les lecteurs au Salon international du livre de Québec représente un privilège pour moi. Leur accueil chaleureux m’émeut. Quel plaisir de m’entretenir entre quatre yeux avec des amants de la littérature! De plus, la variété et la qualité des activités offertes au Salon me comblent. Je suis très attachée à la ville de Québec, berceau de la francophonie en Amérique du Nord et avec sa Place-Royale au parfum de Nouvelle-France.»

Québec est la ville d’adoption de Steve Laflamme depuis 1999.
Québec est la ville d’adoption de Steve Laflamme depuis 1999. Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Steve Laflamme publie «Vingt-trois jours de haine» aux Éditions Libre Expression.
Steve Laflamme publie «Vingt-trois jours de haine» aux Éditions Libre Expression. © Éditions Libre Expression

Steve Laflamme

Vingt-trois jours de haine

Éditions Libre Expression

«Québec est ma ville d’adoption depuis 1999, alors c’est le chez-moi que j’ai élu. J’adore de Québec le côté chaleureux de ses gens, son histoire, son statut de ville reconnue par l’Unesco, sa beauté tout européenne. J’aime de la capitale sa détermination à montrer qu’elle sait se vêtir d’internationalité et de grandiose, même si elle n’est pas la métropole. J’aime particulièrement faire de Québec le décor de récits policiers scabreux, afin d’éradiquer la perception qu’ont certaines personnes que seules les mégapoles peuvent abriter de telles histoires.

Quant au SILQ, j’aime son caractère international, mais aussi le fait qu’il permet de rassembler en un même endroit des gens que je connais en provenance de différentes sphères: parents, amis, collègues, étudiants et anciens étudiants.»

Christine Lamer trouve toujours que ses séjours à Québec sont chaleureux.
Christine Lamer trouve toujours que ses séjours à Québec sont chaleureux. Ben Pelosse / JdeM

Christine Lamer a publié son nouveau roman chez Saint-Jean Éditeur.
Christine Lamer a publié son nouveau roman chez Saint-Jean Éditeur. © Saint-Jean Éditeur

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Christine Lamer

Les sept femmes d’Adrien

Saint-Jean Éditeur

«Ça fait quelques années que je ne suis pas allée dans un salon du livre, même si j’ai sorti deux bouquins pendant la pandémie. Je m’ennuyais. Les contacts au salon, rencontrer le lectorat, c’est tellement extraordinaire! J’ai bien hâte d’aller à Québec. Les gens me connaissent et je n’ai plus cette réaction de...: «Ah, je ne savais pas que vous écriviez!». J’ai plutôt les réactions de... «j’ai lu telle affaire, j’ai lu ça». Ils me font des commentaires et c’est chaleureux. Je te dirais que le contact à Québec, c’est fort agréable!»

Jean-François Lépine a déjà habité à Québec. Il avait un voilier à l’époque.
Jean-François Lépine a déjà habité à Québec. Il avait un voilier à l’époque. Photo Pierre-Paul Poulin

Jean-François Lépine a publié Les angoisses de ma prof de chinois aux Éditions Libre Expression.
Jean-François Lépine a publié Les angoisses de ma prof de chinois aux Éditions Libre Expression. © Éditions Libre Expression Marie-France Bornais

Jean-François Lépine

Les angoisses de ma prof de chinois

Éditions Libre Expression

«J’ai vécu à deux reprises à Québec, comme étudiant à l’Université Laval, en science politique, de 1969 à 1971. J’ai créé récemment une bourse pour les étudiants de doctorat en Science Politique à l’Université Laval qui porte mon nom. Puis ensuite comme correspondant pour la télé de Radio-Canada, de 1978 à 1981, lors du premier référendum sur l’indépendance du Québec, qui a eu lieu en mai 1980.

Ce que j’aime de Québec, c’est la gastronomie, la politique et l’accès à la nature à proximité. J’avais un voilier sur le fleuve à l’époque et j’ai été un des fondateurs de la marina du Bassin Louise.

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Ce sera, cette année, ma troisième visite au Salon du Livre de Québec, pour la publication de mon troisième livre. C’est un salon très professionnel et très intéressant, même si, cette année, il est un peu ombragé par la tenue, en même temps, du Salon du Livre de Paris, où le Québec est à l’honneur.

On va s’amuser tout de même.»

Le journaliste émérite à la retraite et écrivain Daniel Lessard a grandi en Beauce.
Le journaliste émérite à la retraite et écrivain Daniel Lessard a grandi en Beauce. Photo Pierre-Paul Poulin

Daniel Lessard a tout un talent de conteur. Retrouvez sa plume extraordinaire dans Zigoune et autres histoires du pays de Beauce.
Daniel Lessard a tout un talent de conteur. Retrouvez sa plume extraordinaire dans Zigoune et autres histoires du pays de Beauce. Photo fournie par les Éditions Pierre Tisseyre

Daniel Lessard

Zigoune et autres histoires du pays de Beauce

Éditions Pierre Tisseyre

«J’ai grandi en Beauce. Québec était la grande ville la plus proche de chez nous, notre lieu de dépaysement, de perdition!!! Au Salon du livre de Québec, une charmante dame m’a demandé le plus sérieusement du monde si j’étais Philippe Couillard! Ç’aurait pu être pire!»

Le Salon international du livre de Québec fut le premier salon du livre auquel France Lorrain a participé!
Le Salon international du livre de Québec fut le premier salon du livre auquel France Lorrain a participé! Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

France Lorrain publie une nouvelle série chez Saint-Jean Éditeur: «Le Garage Rose».
France Lorrain publie une nouvelle série chez Saint-Jean Éditeur: «Le Garage Rose». © Saint-Jean Éditeur

France Lorrain

Le garage Rose, tome 1: Constance

Saint-Jean Éditeur

«Le Salon du livre de Québec a une saveur particulière pour moi puisque c’est le premier auquel j’ai participé en tant qu’autrice. Le tome 1 de ma série La promesse des Gélinas est sorti la journée de l’ouverture du SILQ en avril 2015. Mon éditeur m’a offert quelques séances de dédicace et j’ai eu la surprise de constater que même sans me connaître, les gens de Québec m’accueillaient à bras ouverts. Ce baptême de salon fut donc un grand coup de cœur. Depuis, à chacune de mes visites, des lecteurs et lectrices passionnés (ées) viennent me rencontrer et j’ai toujours l’impression de retrouver des amis (es). Ce que j’apprécie le plus du Salon de Québec, c’est qu’il n’est ni trop grand, ni trop petit. Juste parfait!»

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Martin Michaud a grandi à Québec.
Martin Michaud a grandi à Québec. Joël Lemay / Agence QMI

Martin Michaud a publié «Points de fuite» aux Éditions Libre Expression.
Martin Michaud a publié «Points de fuite» aux Éditions Libre Expression. Photo fournie par les Éditions Libre Expression

Martin Michaud

Points de fuite

Éditions Libre Expression

«Québec, la ville où j’ai grandi, est toujours plus belle à chaque visite. C’est un lieu chargé de souvenirs d’enfance et là où vit encore ma famille. Chaque retour est une occasion précieuse de renouer avec mes lectrices.teurs, un public fidèle et généreux qui m’accompagne et m’encourage depuis mes débuts. Ce qui m’enchante particulièrement du Salon du livre de Québec, c’est son atmosphère chaleureuse, une organisation remarquable, et l’opportunité de côtoyer les passionnés du monde littéraire.»

Guillaume Morrissette a écrit plusieurs livres à succès et fréquente assidûment les salons du livre.
Guillaume Morrissette a écrit plusieurs livres à succès et fréquente assidûment les salons du livre. François Pilon

Guillaume Morrissette a publié Le poids des années chez Saint-Jean Éditeur.
Guillaume Morrissette a publié Le poids des années chez Saint-Jean Éditeur. © Saint-Jean Éditeur

Guillaume Morrissette

Le poids des années

Saint-Jean Éditeur

«Mon baptême avec le SILQ est savoureux. Je n’avais qu’un livre en banque, et la toute première personne qui se présente pour me faire dédicacer son exemplaire me remet le livre... de quelqu’un d’autre. Dans une coïncidence remarquable, un auteur publié chez Boréal possède les mêmes nom et prénom que moi.

Dans un revirement de situation inattendu, la dame a insisté pour que je lui signe sa copie malgré mon aveu d’imposteur.»

Sylvie Payette dit que le Salon international de Québec représente une vraie fête pour elle!
Sylvie Payette dit que le Salon international de Québec représente une vraie fête pour elle! © Julie Marois / Éditions Québec Amérique

Sylvie Payette a publié le troisième tome de la série Alyzée chez Québec Amérique.
Sylvie Payette a publié le troisième tome de la série Alyzée chez Québec Amérique. © Éditions Québec Amérique

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Sylvie Payette

Alyzée 1: L’été sans fin

Éditions Québec Amérique

«Le salon de Québec représente la fête pour moi. Lors de ma première visite, ma série Savannah avait brisé des records de ventes. Nous avions célébré l’événement et depuis, j’y participe toujours avec ce sentiment de joie qui m’habite encore. Une autre année, nous avons manqué de Nellie, pour répondre à la demande, l’équipe avait dû se procurer les livres disponibles dans les librairies des alentours. Comment ne pas aimer ce salon où les visiteurs ne font pas que flâner, mais sont à la recherche de romans à découvrir. Chaque rencontre est un moment unique. Je me suis fait des amis que j’attendrai encore cette année, le sourire aux lèvres et le cœur à la fête.»

© Julien Faugère / VLB Éditeur
© Julien Faugère / VLB Éditeur

Yves P Pelletier a publié Me suivez-vous chez VLB Éditeur.
Yves P Pelletier a publié Me suivez-vous chez VLB Éditeur. © VLB Éditeur Marie-France Bornais

Yves P Pelletier

Me suivez-vous?

VLB Éditeur

«Salon vaste et meublé, mais avec peu d’endroits où s’asseoir. Larges allées bordées de kiosques accueillants. Aucun arbre, mais beaucoup de feuilles. Possibilité de faire des égoportraits avec des personnalités exceptionnelles du monde culturel, ainsi qu’avec des hasbeens comme Ghyslain Taschereau et Yves P Pelletier. Situé à deux pas de la future station Centre des Congrès du Tunnel Lévis-Neufchâtel. Visites du 10 au 14 avril. Prix littéraires à discuter.»

Cette année, Mélissa Perron mettra ses lunettes pour ne pas se perdre au Salon international du livre de Québec...
Cette année, Mélissa Perron mettra ses lunettes pour ne pas se perdre au Salon international du livre de Québec... Photo Chantal Poirier

Mélissa Perron a publié Le retour de l’oie blanche aux Éditions Hurtubise.
Mélissa Perron a publié Le retour de l’oie blanche aux Éditions Hurtubise. Photo fournie par Éditions Hurtubise

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Mélissa Perron

Le retour de l’oie blanche

Éditions Hurtubise

«Le Salon du livre de Québec marque pour moi, l’arrivée officielle du printemps. J’en serai à ma deuxième participation et cette fois-ci, je mettrai mes lunettes pour me rendre à ma table de signature. L’an passé, perdue dans la foule, j’ai dû m’arrêter plusieurs fois dans d’autres maisons d’éditions pour demander où était précisément mon kiosque. Un flou artistique dans tous les sens du terme!»

Marc-André Pilon a déjà présenté des spectacles avec son groupe de musique à L’Arlequin!
Marc-André Pilon a déjà présenté des spectacles avec son groupe de musique à L’Arlequin! Pierre-Paul Poulin / Le Journal

Marc-André Pilon publie Les yeux révulsés juste à temps pour le Salon international du livre de Québec.
Marc-André Pilon publie Les yeux révulsés juste à temps pour le Salon international du livre de Québec. © Éditions Hurtubise

Marc-André Pilon

Les yeux révulsés

Éditions Hurtubise

«Les jeunes lecteurs me réservent toujours un accueil exceptionnel au SILQ. Ce n’est pas pour rien que mes deux derniers romans, Le Gouffre et Les Yeux révulsés, ont été terminés à temps pour y être lancés. Québec, pour moi, c’est une ville de culture. Cela a d’ailleurs été une des premières à inviter mon groupe de musique à l’époque. Je me souviens encore de spectacles mémorables à la défunte salle L’Arlequin.»

Line Richard dit que Québec a été sa ville d’adoption pendant 13 ans.
Line Richard dit que Québec a été sa ville d’adoption pendant 13 ans. Photo Cynthia Dupuis fournie par Groupe Livre Québecor

Line Richard a remporté le prix Robert-Cliche pour son premier roman, «La rumeur du ressac», publié chez VLB Éditeur.
Line Richard a remporté le prix Robert-Cliche pour son premier roman, «La rumeur du ressac», publié chez VLB Éditeur. Photo fournie par VLB Éditeur

Line Richard

La rumeur du ressac

VLB Éditeur

«Québec a été ma ville d’adoption pendant 13 ans. J’aime sa vieille ville, ses cafés, ses remparts et sa vue imprenable sur le fleuve. J’y retourne régulièrement pour visiter famille et ami(e)s, et déambuler dans ses rues familières où je me sens chez moi. J’allais chaque année au salon du livre de Québec, lors de mes années en littérature à l’Université Laval. C’est un super feeling pour moi d’y retourner en tant qu’autrice. J’espère secrètement y avoir la visite de vieilles connaissances qui auraient lu mon livre récemment!»

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Jean-François Roberge, député de Chambly, est également écrivain.
Jean-François Roberge, député de Chambly, est également écrivain. © Marc-André Lapierre / Éditions Pierre Tisseyre

Jean-François Roberge a publié Abordages aux Éditions Pierre Tisseyre.
Jean-François Roberge a publié Abordages aux Éditions Pierre Tisseyre. © Éditions Pierre Tisseyre Marie-France Bornais

Jean-François Roberge

Abordages

Éditions Pierre Tisseyre

«J’ai toujours eu une affection particulière pour notre capitale. Je me souviens que lorsque j’ai fait mes premières tournées de salons du livre pour y présenter mes romans jeunesse, j’avais été particulièrement impressionné par celui de Québec. Il y a ici un petit quelque chose de spécial, une proximité avec les lecteurs, que je ne retrouve nulle part ailleurs.»

Charles Sagalane a publié Du premier au dernier jour aux Éditions La Peuplade.
Charles Sagalane a publié Du premier au dernier jour aux Éditions La Peuplade. © Éditions La Peuplade

Charles Sagalane apprécie la scène culturelle vibrante de Québec.
Charles Sagalane apprécie la scène culturelle vibrante de Québec. © Sophie Gagnon-Bergeron / Éditions La Peuplade

Charles Sagalane

Du premier au dernier jour

La Peuplade

«J’ai le privilège de connaître les lectrices et les lecteurs de Québec depuis mes années universitaires. D’abord comme libraire de la Bouquinerie de Cartier, à l’époque. Puis comme écrivain pendant mes passages au Salon du livre, à la Maison de la littérature et à la Faculté des Lettres de l’Université Laval. C’est un écosystème que je considère unique, nourri d’effervescence et de convivialité. J’y sens une vive curiosité et un réel appétit pour les livres autant qu’envers les arts littéraires. Retrouver Québec c’est aussi pour moi replonger dans une tradition vivante, d’Octave Crémazie et l’Institut Canadien jusqu’aux collègues actuels. J’y nourris des amitiés fécondes, avec Jean Désy, Michel Pleau, Sophie Létourneau et Marc-Antoine K. Phaneuf, notamment. Je crois que les lectrices et les lecteurs de Québec sont fiers des hommes et des femmes de lettres qui les représentent. Et qu’ils font la place belle à tout ce qui vient d’ailleurs.»

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Ghislain Taschereau trouve que les gens de Québec sont fidèles à son humour!
Ghislain Taschereau trouve que les gens de Québec sont fidèles à son humour! Photo Chantal Poirier

Ghislain Taschereau a travaillé avec Tristan Demers pour écrire Québec 90.
Ghislain Taschereau a travaillé avec Tristan Demers pour écrire Québec 90. © Les Éditions de l'Homme

Ghislain Taschereau a publié La physique de l’amour aux Éditions de l’Individu.
Ghislain Taschereau a publié La physique de l’amour aux Éditions de l’Individu. © Éditions de l'Individu Marie-France Bornais

Ghislain Taschereau a publié Simone Nambule et Monsieur 8 chez Soulières Éditeur.
Ghislain Taschereau a publié Simone Nambule et Monsieur 8 chez Soulières Éditeur. © Soulières Éditeur Marie-France Bornais

Ghislain Taschereau

La physique de l’amour

Éditions de l’individu

«J’ai toujours aimé le Salon de Québec parce qu’il a lieu pendant ma saison préférée: le printemps. Entre deux séances de dédicaces, je sors presque toujours marcher ou plutôt me perdre une heure ou deux ou trois dans St-Roch, St-Sauveur, Limoilou. J’adore admirer le patrimoine bâti. J’espère toujours qu’il fera soleil parce que c’est sur lui que je me guide pour pallier mon faible sens de l’orientation!

Au Salon comme tel, j’aime l’appétit des gens de Québec, leur curiosité. Je retrouve souvent les fidèles de mon humour! Cette année, le public aura l’occasion de rencontrer trois Ghislain Taschereau (oui, je souffre de dédoublement de la personnalité): 1 - L’auteur de romans «amouristiques» avec La physique de lamour aux Éditions de l’Individu, l’auteur d’essai avec Québec 90 aux Éditions de l’homme, co-écrit avec Tristan Demers et l’auteur d’un premier roman jeunesse avec Simone Nambule et Monsieur 8, chez Soulières Éditeur! Je serai un trio à moi tout seul! Mais n’ayez crainte, les gens pourront quand même me tutoyer.»

Louise Tremblay d’Essiambre est native de Québec, son «port d’attache», dit-elle.
Louise Tremblay d’Essiambre est native de Québec, son «port d’attache», dit-elle. Photo courtoisie, Maude Chauvin

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Le quatrième tome de la série À la croisée des chemins est publié ce printemps.
Le quatrième tome de la série À la croisée des chemins est publié ce printemps. © Saint-Jean Éditeur

Louise Tremblay d’Essiambre

À la croisée des chemins, tome 4

Saint-Jean Éditeur

«La ville de Québec, c’est mon port d√attache. Native de cette ville, c√est revenir à mes sources dès que j’ai la chance d’y retourner. Plusieurs de mes enfants et petits-enfants vivent dans la région, et la plupart de mes amies, aussi.

Une balade dans le Vieux me permet de laisser tomber toutes les tensions possibles. C’est un peu comme lorsque je visite l’Europe. Je décroche, je me sens comblée.

Quant au Salon, il a été à la source de cette habitude d’écrire des sagas.

En effet, une vieille dame est venue me rencontrer au Salon du livre, un peu choquée de voir qu’il n’y avait pas de suite au deux premiers tomes de Les années du silence. J’avoue que pour moi, tout avait été dit.

Mais visiblement, pas pour celle qui me regardait sévèrement. Elle m’a dit:

--Qu’est-ce que vous attendez, madame, pour écrire la suite de l’histoire de Cécile et de Jérôme? Attendez-vous qu’ils soient morts?

Ça m’a laissée bouche bée...

Cependant, la graine était plantée.

C’est ainsi que cette première série est née. Au bout des six tomes, j’ai compris que c’était du bonheur de partager ma vie plus longtemps avec des personnages que j’aimais d’amour, et je me suis demandé si la vieille dame avait vécu assez longtemps pour connaître la conclusion de cette belle histoire.

Et c’est du bonheur aussi de me retrouver au Salon du livre de Québec. C’est le signe indéniable que le printemps est enfin arrivé.

À bientôt, chère Marie-France!»

Pour connaître l’horaire des séances de dédicaces et des activités présentées par ces auteurs, rendez-vous sur le site Web du Salon international du livre de Québec : silq.ca .

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