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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Les Alouettes incapables de gagner au BC Place

Les Alouettes s’inclinent encore contre les Lions à Vancouver, cette fois par le pointage de 35 à 19

Photo fournie par la LCF, JEFF VINNICK
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2023-07-10T02:00:54Z
2023-07-10T02:50:20Z
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VANCOUVER | La guigne des Alouettes au BC Place s’est poursuivie, dimanche, le club montréalais subissant une défaite de 35 à 19 face aux Lions de la Colombie-Britannique et leurs chauds partisans composant une vague orangée.

• À lire aussi: Les Alouettes en mode «recherche et développement»

Ce revers fait particulièrement mal aux Alouettes (2-2) puisqu’ils affronteront dès vendredi, à Montréal, les puissants Argonauts de Toronto, champions en titre de la Coupe Grey. Après deux victoires pour entamer la saison, Montréal pourrait très bien se retrouver avec un dossier déficitaire.

Les Alouettes avaient pourtant pris toutes les précautions pour ne pas être affectés par le décalage horaire en arrivant dès vendredi en Colombie-Britannique. La formation montréalaise profitait aussi du fait que le match était présenté à 16 h, heure locale, et non pas en soirée.

La situation n’a rien changé au résultat : les Alouettes n’ont toujours pas gagné à Vancouver depuis le 20 août 2015. Pire encore, ils ont maintenant perdu 18 de leurs 19 derniers matchs disputés au BC Place, soit depuis 2000. 

« On a beaucoup de choses à corriger et on doit apprendre de ce match, a réagi l’entraîneur-chef des Alouettes, Jason Maas, au terme de la partie, non sans remettre en doute certaines décisions des officiels. Un point important a été les pénalités appelées contre nous et on devra revoir pourquoi elles ont été appelées. »

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Coûteux revirements

Un premier coup dur a été porté aux Alouettes au deuxième quart quand non seulement une tentative de placement a été bloquée par Woody Baron, mais en plus le ballon a aussitôt été attrapé et ramené pour un touché par son coéquipier Jalon Edwards-Cooper. 

Le jeu portait le pointage à 21 à 10 en faveur des Lions au lieu de 14 à 13, advenant un placement réussi.

Avant même la fin de la première demie, c’est Chandler Worthy, spécialiste des retours de botté, qui n’a pu attraper le ballon pour entraîner un autre revirement. Les Lions (4-1) en ont profité pour ajouter un placement.

Betts et Ménard s’imposent

Il était logique de se méfier des unités spéciales des Lions, mais surtout de leur unité défensive. 

Photo Jeff Vininck
Photo Jeff Vininck

Le Québécois Mathieu Betts a tôt fait de rappeler que ces craintes étaient fondées en plaquant le quart-arrière des Alouettes Cody Fajardo derrière la ligne de mêlée au premier quart. 

Le joueur des Lions obtenait ainsi son huitième sac de la saison. Betts en a ajouté un autre plus tard dans le match, étant le meneur de la Ligue canadienne de football à ce chapitre.

« Je suis dans un bon état physique et mental », avait prévenu le natif de Montréal, samedi, après l’entraînement matinal des Lions. 

Ancien joueur des Alouettes, John Bowman fait visiblement un excellent travail à titre d’entraîneur de la ligne défensive chez le club de la Colombie-Britannique. 

« On a beaucoup de plaisir et c’est toujours mieux d’être dans un environnement de travail favorable, avait noté Betts, au moment de parler de la présence de Bowman. John est un bon entraîneur au niveau tactique et technique, puis d’un point de vue humain, il a une superbe relation avec ses joueurs. » 

En plus de Betts, il y a aussi David Ménard qui s’est signalé avec un sac aux dépens de Fajardo. Autrement, le quart des Alouettes a montré un haut taux d’efficacité dans ce match, mais souvent avec de courtes passes.

Contact illégal

En début de match, c’est un joueur québécois des Alouettes, Marc-Antoine Dequoy, qui semblait s’être démarqué avec une interception ramenée dans la zone des buts. Une pénalité pour contact illégal a toutefois été appelée contre Montréal. Le quart-arrière des Lions Vernon Adams fils a ainsi pu en profiter pour souffler un peu et connaître un meilleur départ contre son ancienne équipe.

Au chapitre des corrections à apporter chez les Alouettes, on a fait état d’un manque de communication au sein de l’unité offensive, notamment entre le quart-arrière, le porteur de ballon et les joueurs de la ligne à l’attaque. Tout n’allait pas être fixé du jour au lendemain. 

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