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L'article provient de Le Journal de Montréal

VIDÉO | Voici comment les agents de bord sont formés pour traiter les urgences dans le ciel... et en mer

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Photo portrait de Marie-Laurence Delainey

Marie-Laurence Delainey

2025-08-27T21:00:00Z
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Intervenir lors d’un arrêt cardiorespiratoire en plein vol, maîtriser un incendie en cabine ou gérer un amerrissage d’urgence: quand l’impensable survient, ce sont les agents de bord qui prennent les commandes. Servir des boissons n’est qu’une infime partie de leur mission, comme nous l'avons constaté en assistant à une formation spécialisée.

«Quand les gens disent que nous sommes seulement là pour servir du Coke et des bretzels, c’est complètement faux. Nous sommes là pour la sécurité. À 35 000 pieds d’altitude, nous remplissons le rôle de médecin, pompier, policier», affirme l’ancienne agente de bord et présidente-directrice générale de Flight Attendant Institute, Christina Ling.

Les agents de bord doivent suivre plusieurs formations tout au long de leur carrière. 

«La partie pratique de requalification, c’est tous les trois ans. La formation pour une mise à jour des compétences, c’est annuel. [...] C’est pas n’importe qui qui peut être agent de bord, être évalué tous les ans. [...] Une fois qu’on a quitté le sol, on a la responsabilité complète des interventions d’urgence», explique le président d’Aero Formatech, Daniel Limoges.

Simulation d’incendie

Au Canada, pour exercer ce métier, il faut d’abord être recruté par un transporteur aérien commercial, puis suivre une formation spécialisée offerte par la compagnie ou un partenaire comme Aero Formatech. L’entreprise collabore notamment avec Bombardier, Airbus, CAE et Air Inuit pour former les équipages.

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Contrairement aux idées reçues, servir des boissons n’est qu’une infime partie du travail des agents de bord, comme l’a constaté l’Agence QMI en assistant à une formation spécialisée qui révèle toute l’étendue de leurs responsabilités. Les agents de bord doivent notamment réagir adéquatement et rapidement en cas d’incendie à bord. L’exercice se déroule dans un simulateur, réplique fidèle d’un appareil. À Montréal, le mercredi 20 août 2025. Photo Agence QMI, MARIE-LAURENCE DELAINEY
Contrairement aux idées reçues, servir des boissons n’est qu’une infime partie du travail des agents de bord, comme l’a constaté l’Agence QMI en assistant à une formation spécialisée qui révèle toute l’étendue de leurs responsabilités. Les agents de bord doivent notamment réagir adéquatement et rapidement en cas d’incendie à bord. L’exercice se déroule dans un simulateur, réplique fidèle d’un appareil. À Montréal, le mercredi 20 août 2025. Photo Agence QMI, MARIE-LAURENCE DELAINEY

La formation qui permet de bien réagir en cas d’incendie à bord se déroule dans un simulateur, réplique fidèle d’un appareil. Une épaisse fumée s’échappe soudain d’un compartiment. Les participants doivent identifier la source, intervenir avec un extincteur, et ce, dans un temps limité, sous la pression d’une évacuation simulée. Ils doivent aussi porter un appareil respiratoire qui restreint leur champ de vision.

Contrairement aux idées reçues, servir des boissons n’est qu’une infime partie du travail des agents de bord, comme l’a constaté l’Agence QMI en assistant à une formation spécialisée qui révèle toute l’étendue de leurs responsabilités. Les agents de bord doivent notamment réagir adéquatement et rapidement en cas d’incendie à bord. L’exercice se déroule dans un simulateur, réplique fidèle d’un appareil. L’instructeur Benoit Clark, à Montréal, le mercredi 20 août 2025. Photo Agence QMI, MARIE-LAURENCE DELAINEY
Contrairement aux idées reçues, servir des boissons n’est qu’une infime partie du travail des agents de bord, comme l’a constaté l’Agence QMI en assistant à une formation spécialisée qui révèle toute l’étendue de leurs responsabilités. Les agents de bord doivent notamment réagir adéquatement et rapidement en cas d’incendie à bord. L’exercice se déroule dans un simulateur, réplique fidèle d’un appareil. L’instructeur Benoit Clark, à Montréal, le mercredi 20 août 2025. Photo Agence QMI, MARIE-LAURENCE DELAINEY

L’instructeur Benoît Clark teste également leurs connaissances théoriques, posant des questions comme: que peut-on utiliser, en plus d’un extincteur, pour maîtriser un feu à bord? Réponse: tout liquide à portée de main des passagers comme de l’eau ou du jus.

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Survivre en cas d’amerrissage

Les agents de bord suivent aussi une formation spécialisée en cas d’amerrissage. En piscine, ils s’exercent aux procédures d’urgence dans l’eau: enfiler une veste de sauvetage, adopter les positions de réchauffement pour limiter l’hypothermie, et manœuvrer efficacement un radeau de survie. Chaque geste est répété pour devenir un réflexe en situation critique.

Contrairement aux idées reçues, servir des boissons n’est qu’une infime partie du travail des agents de bord, comme l’a constaté l’Agence QMI en assistant à une formation spécialisée qui révèle toute l’étendue de leurs responsabilités. Les agents de bord notamment suivre une formation spécialisée en cas d’amerrissage. En piscine, ils s’exercent aux procédures d’urgence dans l’eau: enfiler une veste de sauvetage, adopter les positions de réchauffement pour limiter l’hypothermie, et manœuvrer efficacement un radeau de survie. Chaque geste est répété pour devenir un réflexe en situation critique. À Montréal, le mercredi 20 août 2025. Photo Agence QMI, MARIE-LAURENCE DELAINEY
Contrairement aux idées reçues, servir des boissons n’est qu’une infime partie du travail des agents de bord, comme l’a constaté l’Agence QMI en assistant à une formation spécialisée qui révèle toute l’étendue de leurs responsabilités. Les agents de bord notamment suivre une formation spécialisée en cas d’amerrissage. En piscine, ils s’exercent aux procédures d’urgence dans l’eau: enfiler une veste de sauvetage, adopter les positions de réchauffement pour limiter l’hypothermie, et manœuvrer efficacement un radeau de survie. Chaque geste est répété pour devenir un réflexe en situation critique. À Montréal, le mercredi 20 août 2025. Photo Agence QMI, MARIE-LAURENCE DELAINEY Photo Agence QMI, MARIE-LAURENCE DELAINEY

«On ne prend pas l’avion pour qu’il arrive un accident, mais s’il y a un accident, [grâce à] l’expertise du commandant, plus les agents de bord qui vont préparer la cabine en conséquence, plus les équipements adéquats, nos chances de survie sont bonnes», conclut M. Limoges.

Prodiguer les premiers soins

En cas de problème médical à bord, les agents doivent intervenir rapidement pour évaluer la gravité de la situation et administrer les premiers soins, en attendant l’arrivée d’un professionnel de la santé ou l’atterrissage. 

«Si jamais il y a une urgence, je suis responsable. Si un passager fait une crise cardiaque, il faut que je m'en occupe. Ça m'est déjà arrivé», explique une agente de bord d’Air Transat, qui doit garder l’anonymat, car elle ne peut parler aux médias.

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