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Les 5 destinations les plus plausibles pour les Coyotes

Le projet d'aréna à Tempe a été rejeté lors d'un référendum

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2023-05-17T13:04:00Z
2023-05-17T13:59:16Z
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Avec le projet de nouvel amphithéâtre à Tempe qui a été rejeté par la population locale, l’avenir des Coyotes en Arizona est encore une fois compromis. Cette fois pourrait fort bien être celle qui fera enfin lâcher le morceau au commissaire Gary Bettman quant à son éternel entêtement à rester dans le désert. 

Rien n’est encore joué, mais cette mise en échec doit présentement faire aussi mal à l’avenir des Coyotes dans leur marché actuel qu’à l’égo des gros bonnets de la LNH. 

Bettman a déjà mentionné, via un laconique communiqué de presse, que la LNH devrait étudier toutes les options possibles pour le futur de la concession. 

Dans l’attente de nouvelles concrètes, voici un survol de cinq options possibles, dans l’ordre ou le désordre, pour la suite des événements.

1. Enfin les Nordiques?

Les partisans du retour des Nordiques ont plusieurs fois manifesté leur intérêt dans les arénas de la LNH.
Les partisans du retour des Nordiques ont plusieurs fois manifesté leur intérêt dans les arénas de la LNH. REUTERS

Le refrain est bien connu, Québec n’attend que sa chance avec un Centre Vidéotron au goût du jour, un propriétaire potentiel qui est déjà partenaire de la LNH comme diffuseur officiel des matchs en Québecor, ainsi qu’un public insatiable de hockey. Les salles combles aux Remparts le démontrent clairement en ce moment, même si le prix des billets n’a évidemment rien de comparable avec les tarifs exorbitants qui sévissent dans la LNH. Même s’il a été moins questionné dernièrement en public sur le retour possible des Nordiques, Pierre Karl Péladeau a plusieurs fois réitéré son intérêt à ramener le club à Québec si l’occasion devait se présenter. Actuellement, que ça plaise ou non aux détracteurs, Québec est un marché qui a tous les éléments en place si les Coyotes devaient faire leurs valises à court terme.

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2. De l’intérêt pour Houston

Le propriétaire des Rockets Tilman Fertitta, discute avec des partisans.
Le propriétaire des Rockets Tilman Fertitta, discute avec des partisans. AFP

Si les bonzes de la LNH s’expriment timidement sur Québec, dans les dernières années du moins, ils n’ont pas hésité à évoquer le marché de Houston. Il s’agit du septième plus gros marché télévisuel aux États-Unis. Houston est aussi la quatrième plus grosse ville au pays en termes de population, derrière New York, Los Angeles et Chicago. La LNH y voit de l’intérêt. Le propriétaire des Rockets de Houston dans la NBA, Tilman Fertitta, n’a pas caché son intérêt pour une équipe de la LNH, mais dans la même veine, il a déjà mentionné ses inquiétudes quant aux marchés du Sud. «Nos études nous disent que c’est difficile de mettre des postérieurs dans les sièges», avait-il résumé en 2019. Le hockey n’est pas étranger à Houston, qui a vu les Aeros sur place dans la Ligue internationale et la Ligue américaine, de 1994 à 2013. Les Aeros ont aussi fait partie de l’AMH, de 1972 à 1978. En frais d’amphithéâtre, le Toyota Center, qui a ouvert en 2003, peut accueillir 17 800 personnes pour le hockey. 

3. Atlanta, prise 3

Le projet d'aréna dans la région d'Atlanta, dans le cadre du «Gathering at South Forsyth». IMAGE TIRÉE DE TWITTER NHLTOATLANTA
Le projet d'aréna dans la région d'Atlanta, dans le cadre du «Gathering at South Forsyth». IMAGE TIRÉE DE TWITTER NHLTOATLANTA Image tirée de Twitter NHLTOATLANTA

Un nouveau méga projet de développement commercial, incluant un amphithéâtre d’un milliard au nord de la ville d’Atlanta, a défrayé la manchette à la mi-avril. Le «Gathering at South Forsyth» est pour l’instant à l’état embryonnaire et rien ne garantit que le tout va lever de terre. Après le retentissant échec des Thrashers, de 1999 à 2011, il faut se demander quel sera l’intérêt de la LNH à retourner dans le coin. Atlanta pointe au sixième rang dans les marchés télévisuels. D’autant plus qu’il s’agirait d’un troisième essai puisqu’avant les Thrashers, les Flames avaient aussi fait patate, de 1972 à 1980. 

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4. La petite nouvelle : Salt Lake City

Le propriétaire du Jazz, Ryan Smith, se dit intéressé par la LNH.
Le propriétaire du Jazz, Ryan Smith, se dit intéressé par la LNH. AFP

Dans les rumeurs d’intérêt pour la LNH, la dernière ville en lice serait Salt Lake City, dans l’État de l’Utah. Le propriétaire du Jazz de l’Utah dans la NBA, Ryan Smith, a récemment exprimé le désir d’attirer une équipe de la LNH. Le 22 avril dernier, un journaliste local a écrit sur Twitter que les séries de la LNH étaient excitantes à souhait en implorant Smith de trouver le moyen d’amener une équipe dans la région. Ce à quoi le propriétaire a rapidement répondu : «C’est en marche». Le très crédible Elliotte Friedman, de Sportsnet, a aussi laissé savoir que Ryan Smith avait récemment rencontré Gary Bettman après une réunion des gouverneurs à New York. Le Vivint Arena, domicile du Jazz, a ouvert en 1991, puis a été rénové au coût de 125 millions en 2016. Deux équipes de la Ligue internationale de hockey ont œuvré sur place, de 1991 à 1994 et de 1995 à 1997. 

5. Un retour à Phoenix

Le centre-ville de Phoenix.
Le centre-ville de Phoenix. AFP

Sachant à quel point la LNH tient mordicus au marché de l’Arizona, il ne faut jamais penser que cette option est morte et enterrée, même quand le dernier clou semble avoir été planté. Ce serait mal connaître Gary Bettman de penser qu’il abandonnera, même si toutes les cartes semblent épuisées. Dans ce cas-ci, le dernier recours pourrait être une ultime tentative de partenariat avec les Suns de Phoenix, dans la NBA. Le journaliste bien branché de TSN Darren Dreger a évoqué la possibilité que le propriétaire des Suns, Mat Ishbia, achète les Coyotes pour les déplacer au centre-ville de Phoenix. Le Footprint Center est toutefois conçu pour le basketball et il vient tout juste d’être rénové, en 2020. Il n’est pas dit que de nouveaux travaux pour adapter l’édifice au hockey soient les bienvenus.

Au fil des ans, d’autres marchés comme Kansas City ont été évoqués, mais aucun propriétaire potentiel sur place n’a exprimé de l’intérêt pour une équipe de la LNH. Quoiqu’il en soit, le dossier des Coyotes n’a pas fini de faire jaser.

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