Les 25 ans des Capitales racontés dans un livre

Les fidèles qui la réclamaient ont été entendus. La véritable bible sur les Capitales de Québec existe maintenant, un ouvrage colossal qui permet de tout apprendre ou redécouvrir sur les 25 ans d’histoire de l’équipe.

Les Capitales de Québec: 25 ans d’histoire et de passion se veut l’outil de référence idéal pour ceux qui s’intéressent à la fondation improbable de l’équipe, mais aussi, à chacune de ses palpitantes années de vie.

Co-écrit par Maurice Dumas, Maxime Aubry, Pier-Luc Nappert et Jean-Philippe Otis, le livre vastement illustré relate dans les moindres détails les faits marquants de cette organisation chouchou de Québec, saison par saison.

Le résumé de chaque campagne, des anecdotes, des statistiques, des photos d’équipes et des citations d’archives assurent aux plus mordus et érudits de replonger dans leur cave aux souvenirs.

Pour les non-initiés ou pour le public qui suit les Capitales d’un œil distrait, on parle de l’épître d’Évangile idéal pour vous convertir.

«Vous devriez y retrouver tout ce qui s’est passé, ou à peu près, chez les Capitales. On a même fait un chapitre pour parler des années avant l’implantation de l’équipe», a indiqué Maurice Dumas, ancien journaliste et directeur des pages sportives du Soleil.

Un apport majeur

Pour celui qui est, d’abord et avant tout, un amoureux de baseball devant l’Éternel, il allait de soi qu’un tel ouvrage voie le jour.

L’idée de publier un livre a commencé à germer à l’automne 2023 et depuis, d’innombrables heures ont été consacrées à fouiller les moindres archives.

Pour Dumas, ce qu’il faut retenir par-dessus tout, c’est que sans le dévouement et la vision du premier propriétaire de l’équipe, Miles Wolff, les Capitales n’auraient possiblement pas vu le jour en 1999 et n’auraient jamais été racontés dans un livre 25 ans plus tard.

«Miles Wolff savait exactement ce qu’il faisait et où il se dirigeait. Comme Américain de la Caroline du Nord, il s’est bien entouré de gens de Québec. Il s’était fait dire de ne pas venir, que les gens d’ici n’aimaient pas les Américains. Il a fait fi de ce monde-là. Il ne faut jamais oublier le rôle de ce bonhomme-là dans l’équipe. J’en connais une maudite gang qui aurait reviré de bord!» a-t-il lancé dans son habituel franc-parler.

Tout... ou presque!

Pour Maxime Aubry, qui a été employé des Capitales de 2012 à 2018, le fait de co-écrire le livre à quatre auteurs a permis de mieux répartir le travail de moine en termes de recherche.

«On s’est séparé les saisons et, à la fin, Maurice avait son opinion sur beaucoup de trucs. On a la chance qu’il ait vécu toutes les années des Capitales. Comme employés des Capitales, on a chacun vécu des chapitres, mais lui, il a été dans l’entourage de l’équipe dès le début. On s’est beaucoup fié à sa mémoire», a-t-il raconté.

Quand vous serez passé au travers de cette brique d’informations toutes très digestes, les Capitales n’auront plus de secret pour vous. Enfin, si peu!

«Il y a des secrets qu’on ne peut jamais écrire... Les secrets, c’est surtout par rapport à l’hospitalité de Québec. Il y a des choses qui se disent et d’autres qui ne se disent pas!» a statué l’incorrigible vétéran Maurice Dumas, qui même sous la torture ne dévoilerait aucun détail salé que les yeux chastes ne sauraient lire...