Les 10 joueurs autonomes avec compensation les plus intrigants qui n’ont toujours pas de contrat

Même si les échéances les plus importantes de la saison estivale sont passées dans la Ligue nationale de hockey (LNH), plusieurs équipes ont encore du pain sur la planche, notamment concernant la signature de joueurs autonomes avec compensation.

Cette année, la liste est remplie de jeunes joueurs très intrigants. Est-ce qu’un club sera tenté de lancer une offre hostile à l’un d’eux? Voici donc le palmarès des meilleurs patineurs qui n’ont toujours pas réussi à s’entendre avec leur équipe respective.

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Luke Hughes, défenseur, Devils du New Jersey

Le frère de la vedette Jack Hughes, qui est aussi un membre des Devils du New Jersey, n’a toujours pas trouvé d’accord avec sa formation.

Le quatrième choix au total du repêchage de 2021 a quelque peu stagné en termes de production offensive – il a amassé 44 points l’an dernier contre 47 la saison suivante –, mais il s’est imposé comme un défenseur fiable dans les deux sens de la patinoire, surtout lors du plus récent calendrier régulier.

Quel type de contrat voudrait-il signer? Les Devils auraient intérêt à lui consentir une entente à long terme dès maintenant, mais l’athlète de 21 ans pourrait voir d’un bon œil un contrat moins long afin d’aller chercher davantage d’argent plus tard dans sa carrière.

Mason McTavish, attaquant, Ducks d’Anaheim

Voici un dossier plus qu’intrigant. Choisi troisième au total par la formation californienne lors de l’encan amateur de 2021, rien n’indique qu’un dénouement est proche dans ce dossier. Pire, plusieurs rumeurs ont circulé indiquant que McTavish ne serait pas heureux à Anaheim.

«Si je regarde son langage corporel, et pas l’aspect mental, je le qualifie d’atout en état dépressif, c’est-à-dire un joueur solide ayant été affecté par les nombreuses défaites de l’équipe. [...] Un changement de décor serait bénéfique pour lui, et je pense que plusieurs équipes souhaitent faire son acquisition», a récemment déclaré l’informateur Frank Seravalli.

Néanmoins, est-ce que les Ducks seraient prêts à s’en départir? Pas si sûr. Même s’il n’a toujours pas atteint son plein potentiel, le joueur de 22 ans vient de connaître la meilleure saison de sa jeune carrière, présentant une récolte totale de 22 buts et 30 mentions d’aide pour 52 points en 76 matchs.

Mais surtout, le dossier du gardien Lukas Dostal a été réglé jeudi, ce qui permet au directeur général Pat Verbeek de pleinement se concentrer sur son joueur de centre.

Gabriel Vilardi, attaquant, Jets de Winnipeg

Voici le premier joueur de cette liste qui est admissible à l’arbitrage salarial, et tout indique que c’est le chemin qu’il prendra avec les Jets de Winnipeg, sauf si les deux parties réussissent à s’entendre sur les modalités d’un nouveau contrat d’ici là.

Pièce maîtresse de la transaction envoyant Pierre-Luc Dubois des Jets aux Kings de Los Angeles en juin 2023, Vilardi n’a pas déçu depuis son arrivée au Manitoba. Cette saison, il s’est imposé sur le premier trio de l’équipe, connaissant la meilleure année de sa carrière, avec 61 points en 71 matchs.

Son contrat, évalué à 3,4 M$ par année, représentait l’une des meilleures aubaines du circuit, mais tout indique qu’il aura droit à une augmentation salariale substantielle dans le cadre de sa prochaine entente.

Les Jets auraient intérêt à ne pas trop laisser traîner ce dossier, surtout qu’ils ont déjà perdu les services de l’attaquant Nikolaj Ehlers cet été, lui qui est allé s’entendre à long terme avec les Hurricanes de la Caroline.

Mise à jour: Vilardi s'est entendu sur les modalités d'un contrat de six ans, évalué à 7,5 millions $ par saison, avec les Jets, jeudi après-midi.

Marco Rossi, attaquant, Wild du Minnesota

Le petit attaquant autrichien du Wild du Minnesota a explosé au bon moment, connaissant lui aussi la meilleure campagne de sa carrière après avoir amassé 60 points en 82 matchs.

Est-ce qu’il obtiendra le gros lot dès maintenant? Rien n’est si sûr, surtout qu’une fois en séries éliminatoires, Rossi a été placé au centre du quatrième trio de l’équipe...

Le Wild devra notamment s’entendre sur une prolongation de contrat avec sa vedette Kirill Kaprizov l’été prochain, et le directeur général Bill Guerin préférerait certainement régler ce dossier avant d’octroyer de plus grosses ententes à d’autres de ses joueurs, dont Rossi.

En guise de rappel, l’attaquant de 23 ans aurait récemment refusé une offre de contrat de transition faite par son club; les prochaines semaines ne seront donc pas de tout repos pour Guerin.

Connor Zary, attaquant, Flames de Calgary

Voici un nom qui est bien moins connu que ceux mentionnés ci-haut, mais il ne faut cependant pas minimiser l’impact de Connor Zary avec les Flames de Calgary.

Choix de première ronde de l’équipe en 2020, Zary a montré de quel bois il se chauffait lors des deux dernières saisons, même s’il n’a pas produit autant que certains l’auraient voulu lors du plus récent calendrier régulier.

Néanmoins, à 23 ans, Zary fait partie du futur de l’équipe, et même s’il ne signera probablement pas un contrat de huit ans dès maintenant, l’attaquant est là pour de bon. Un contrat pont serait ainsi l’idéal dans son cas.

L’an dernier, l’ancien des Blazers de Kamloops dans la Ligue junior de l’Ouest a amassé 13 buts et 14 aides pour 27 points en 54 matchs avec les Flames.

Nick Robertson, attaquant, Maple Leafs de Toronto

Tantôt sur l’un des deux premiers trios de l’équipe, tantôt sur la galerie de presse, disons que Nick Robertson n’a jamais vraiment réussi à se faire valoir pleinement à Toronto.

Cela dit, Robertson s’est avéré être un joueur de soutien utile aux Maple Leafs, ayant amassé cette saison 15 buts en 69 matchs. Il a cependant très peu joué en séries (seulement trois matchs), donc on pourrait se demander s’il possède la confiance totale des entraîneurs et de l’état-major du club.

À l’instar de Vilardi, l’attaquant de 23 ans passera également par une séance d’arbitrage afin de régler son conflit contractuel avec les Maple Leafs – si les deux camps ne réussissent pas à conclure d’accord d’ici là.

En 156 matchs en carrière dans la LNH, Robertson affiche une récolte de 32 buts et 24 aides pour 56 points.

Dylan Samberg, défenseur, Jets de Winnipeg

Le DG des Jets, Kevin Cheveldayoff, ne pourra pas dire qu’il n’est pas un homme occupé, car en plus de Vilardi, le défenseur Dylan Samberg pourrait passer par l’arbitrage afin de signer un nouveau contrat avec l’équipe.

Le choix de deuxième ronde des Jets en 2017 vient de connaître sa meilleure campagne chez les professionnels (20 points en 60 matchs et un différentiel de +34) et s’est imposé comme un incontournable à la ligne bleue de Winnipeg.

Il a également un argument de poids pour faire tourner les négociations en sa faveur, lui qui a été le deuxième défenseur le plus utilisé par sa formation (24 min 4 s) lors des plus récentes séries – devant Josh Morrissey!

Mentions honorables

Alex Laferriere, Kings de Los Angeles – L’attaquant de 23 ans a presque doublé son total de points cette saison par rapport à l’année précédente, et tout indique qu’il continuera sur cette lancée en 2025-2026, surtout qu’il joue dans le top 6 de son équipe. Rien ne semble trop bouger dans ce dossier pour le moment, donc la patience est de mise.

Kaapo Kakko, Kraken de Seattle – Être échangé par les Rangers de New York lui a fait le plus grand bien, lui qui a amassé 30 points en 49 matchs lorsqu’il s’est amené avec le Kraken de Seattle au milieu de la saison. Rappelons qu’il aura également recours à l’arbitrage pour régler son contrat.

Alexander Holtz, Golden Knights de Vegas – Septième choix au total des Devils en 2020, Holtz a été échangé l’an dernier aux Golden Knights de Vegas. Il a connu une saison décevante avec 12 points en 53 matchs. Le Suédois n’est âgé que de 23 ans, et il sera donc intéressant de voir s’il réussira à rebondir la saison prochaine.