L’erreur qui avait coulé le génie Guy Boucher à Ottawa
TVA Sports
Pour la première fois depuis son congédiement avec les Sénateurs d’Ottawa en 2019, Guy Boucher reprend du service dans la LNH. Le brillant homme de hockey québécois a été embauché par les Maple Leafs de Toronto à titre d’entraîneur adjoint, jeudi.
C’est une grave erreur qui avait mené Boucher à sa perte à Ottawa, erreur qui explique sans doute en partie pourquoi il a dû attendre aussi longtemps avant d’obtenir à nouveau sa chance.
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Printemps 2017, les Sénateurs connaissent un périple épique et improbable en séries éliminatoires. La stratégie de Boucher à l’époque : le repos est une arme («rest is a weapon»). Le fin renard limitait les séances d’entraînement, si bien que ses joueurs, frais et dispos, surprenaient l’autre équipe.
Les Sénateurs sont passés à un but d’atteindre la finale de la Coupe Stanley cette année-là. Le hic, c’est que Boucher a poussé l’idée trop loin l’année suivante.
En 2017-2018, selon les chiffres compilés par The Athletic, les Sénateurs ont tenu 49 séances d’entraînement sur la saison de 185 jours. Il s’agit d’une moyenne inférieure à deux entraînements par semaine. L’exécution n’était plus au rendez-vous et les Sénateurs ont raté les séries avec une fiche de 28-43-11.
La situation avait frustré le directeur général Pierre Dorion : «Si j’entends une fois de plus que le repos est une arme, je vais devenir fou.»
La saison suivante, le 1er mars 2019, alors que les Sénateurs pointaient au dernier rang de la LNH, les Sénateurs ont congédié Boucher, le remplaçant par Marc Crawford.