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L'article provient de Le Journal de Québec
Monde

Trump évoque de «grandes menaces» pour sa vie de la part de l’Iran

Getty Images via AFP
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AFP

2024-09-25T00:48:17Z
2024-09-25T08:16:54Z
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Donald Trump a évoqué mercredi «de grandes menaces» pour sa vie de la part de l’Iran, à la suite des déclarations de son équipe de campagne présidentielle faisant déjà état de menaces «réelles et spécifiques» de Téhéran avancées par les services de renseignement américains.

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«L’Iran fait peser de grandes menaces sur ma vie. L’ensemble de l’armée américaine observe et attend», a écrit le candidat républicain à la présidentielle de novembre dans son réseau social Truth Social.

«L’Iran a déjà pris des mesures qui n’ont pas fonctionné, mais ils vont réessayer. [...] Je suis entouré de plus d’hommes, de fusils et d’armes que je n’en ai jamais vus auparavant», a ajouté Donald Trump.

Son équipe de campagne a indiqué mardi dans un communiqué que les services de renseignements américains avaient averti l’ancien président des menaces de l’Iran visant à l’assassiner.

«Le président Trump a été informé plus tôt dans la journée par le Bureau du directeur du renseignement national de menaces réelles et spécifiques de l’Iran de l’assassiner, dans le but de déstabiliser les États-Unis et d’y semer le chaos», a affirmé le directeur des communications de la campagne, Steven Cheung, dans le communiqué.

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«Les responsables du renseignement ont identifié que ces attaques continues et coordonnées se sont intensifiées au cours des derniers mois, tandis que les responsables de l’application des lois de toutes les agences s’efforcent de garantir que le président Trump soit protégé et que l’élection soit exempte de toute ingérence», a-t-il ajouté.

L’équipe de campagne n’a pas développé ces affirmations, qui surviennent alors que les dirigeants des principales puissances tentent d’éviter que les hostilités entre le groupe armé libanais chiite Hezbollah, soutenu par l’Iran, et Israël ne dégénèrent en une guerre régionale plus large.

L’Iran a rejeté les accusations selon lesquelles il tenterait de tuer Donald Trump, peu après qu’un homme armé eut ouvert le feu lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, tuant une personne et blessant le candidat à la présidentielle.

Quelques jours après cette tentative d’assassinat du 13 juillet, les médias américains ont rapporté que les autorités avaient reçu des renseignements sur un prétendu complot iranien contre le républicain, ce qui a conduit à renforcer sa protection.

Le Conseil de sécurité nationale américain avait réagi à ces informations en affirmant qu’il suivait «depuis des années les menaces de l’Iran contre l’ancienne administration de Donald Trump», Téhéran ne cachant pas sa volonté de revanche après la mort de Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué par une attaque de drone américaine en janvier 2020 à Bagdad.

C’est Donald Trump, alors à la Maison-Blanche, qui avait ordonné l’élimination de M. Soleimani.

L’Iran a rejeté les accusations «malveillantes».

«S’ils “assassinent le président Trump”, ce qui est toujours une possibilité, j’espère que l’Amérique anéantira l’Iran, le supprimera de la surface de la Terre», avait écrit à l’époque Donald Trump dans Truth Social.

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Le milliardaire a par ailleurs été victime d’une deuxième tentative d’assassinat, chef d’accusation retenu mardi contre Ryan Routh, 58 ans, arrêté le 15 septembre alors qu’il fuyait après avoir été repéré par les agents du Secret Service, embusqué dans un buisson avec un fusil semi-automatique, près du parcours de golf sur lequel jouait l’ancien président.

Cyberattaquants iraniens 

Les agences de renseignements américaines ont aussi accusé l’Iran d’avoir visé par des actes de piratage informatique de la campagne Trump, affirmant que Téhéran cherchait à influencer les élections de 2024.

Les autorités américaines ont déclaré ce mois-ci que des cyberattaquants iraniens avaient offert du matériel «non public, volé» de la campagne Trump au personnel de son rival de l’époque à la Maison-Blanche, l’actuel président Joe Biden.

«Les acteurs étrangers intensifient leurs activités d’influence électorale» à l’approche du jour des élections de novembre, indique-t-on dans le communiqué, pointant du doigt la Russie, l’Iran et la Chine comme «tentant, dans une certaine mesure, d’exacerber les divisions dans la société américaine pour leur propre bénéfice».

Les agences américaines ont affirmé que les cyberattaquants iraniens ont également tenté de livrer à des médias américains les informations volées auprès de la campagne Trump, sans préciser les noms des médias concernés.

De son côté, Téhéran a nié avec vigueur ces accusations.

L’équipe de campagne de la rivale de Donald Trump à l’élection présidentielle, la démocrate Kamala Harris, a déclaré le 13 août qu’elle avait également été visée par des pirates informatiques étrangers, sans préciser le pays qui serait derrière cette tentative.

Les Américains voteront le 5 novembre. Les sondages montrent que M. Trump et Mme Harris, qui a lancé sa campagne après le retrait de Joe Biden plus tôt cet été, sont au coude-à-coude.

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