Leon Draisaitl ne tarit pas d’éloges sur Ryan Nugent-Hopkins, son coéquipier des Oilers: «Il est le meilleur joueur de cette série»


Jonathan Bernier
EDMONTON | Ryan Nugent-Hopkins n’est pas étranger au fait que les Stars sont sur le point de tomber en vacances.
En récoltant deux mentions d’assistance dans le match de mardi, l’attaquant des Oilers est devenu le septième joueur, le premier en 37 ans, à récolter plus d’un point dans chacun des quatre premiers matchs de la ronde précédant la finale de la Coupe Stanley.
Le Britanno-Colombien a ainsi rejoint Wayne Gretzky (1983 et 1998), Craig Janney (1990), Cam Neely (1990), Johnny Bucyk (1972), Toe Blake (1946) et Elmer Lach (1946).

« Il a vraiment élevé son niveau de jeu depuis le début de cette série. C’est un joueur très utile à notre équipe. Que ce soit sur l’attaque massive, en infériorité numérique ou à forces égales, a louangé Kris Knoblauch, l’entraîneur-chef des Oilers. Cette saison, il n’a pas joué selon ses attentes, mais dans les moments où on a eu le plus besoin de lui, il a répondu.»
Des sacrifices importants
Pour ses coéquipiers, cette séquence n’a rien de surprenant. Selon eux, il y a une raison bien précise qui explique pourquoi il a accumulé des points sur une base un peu moins régulière cette saison.
«Il a sacrifié beaucoup d’attaques pour faire toutes les petites choses qui te permettent de gagner. Ces choses que plusieurs joueurs ne veulent pas faire, lui, il en fait une priorité, a indiqué Leon Draisaitl, au terme de la victoire. On sait qu’il est capable d’accumuler des points. Présentement, tout fonctionne pour lui. Il est le meilleur joueur de cette série.»
Les deux passes récoltées au cours de ce quatrième match étaient d’autant plus importantes qu’elles ont, chacune, permis aux Oilers de prendre les devants.
«Ce soir, on avait besoin que l’attaque massive se mette en marche. On en a parlé et on était prêts. On s’est dit qu’il fallait en profiter pour marquer dans des moments importants, quand l’équipe a besoin de nous. C’est ce que nous avons fait», a raconté la première étoile de la rencontre.
Corey Perry en est un autre qui a contribué à cette victoire en participant à ces deux buts marqués en supériorité numérique.
Les Stars condamnés à gagner
Du côté des Stars, on voudra profiter du retour à domicile, là où l’équipe n’a subi que deux revers en neuf rencontres pour survivre quelques jours de plus.
«On n’a plus le choix de gagner, a lancé Miro Heiskanen, dans une réponse remplie de sagesse. Toute la saison, on a été bons pour répondre à l’adversité. »
Encore une fois, pour y parvenir, il faudra que les gros canons de la formation texane trouvent une façon de se soustraire à la couverture des Oilers et parviennent à percer le mystère qu’est devenu Stuart Skinner.
«On a l’impression qu’on a fait tout ce qu’il fallait, sauf mettre la rondelle dans le filet, a déclaré Tyler Seguin. On mériterait d’être dans une meilleure situation, mais les séries ne te donnent pas toujours ce que tu mérites.»
L’Ontarien n’a pas tort. En première période, les Stars ont complètement dominé les Oilers avec 39 tentatives de tirs, dont 16 cadrés. À la fin de cet engagement, c’est pourtant les Oilers qui menaient 1 à 0.
Mais 15 tirs ont raté la cible. Une partie du problème se trouve peut-être là.