Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Leon Draisaitl et les Oilers veulent ramener la coupe Stanley à Edmonton: «Pour nous et pour les partisans»

Getty Images via AFP
Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-06-06T20:23:05Z
2025-06-06T22:39:52Z
Partager

EDMONTON | Il n’y a pas qu’à Montréal qu’on rêve de revoir la coupe Stanley pour la première fois depuis plus de 30 ans. C’est la même chose à Edmonton, où les Oilers ont savouré leur dernière conquête en 1990.

Si le Tricolore semble faire de petits pas dans la bonne direction, les Oilers, eux, sont presque rendus. Mais avant de s’approcher autant de l’objectif ultime, la formation albertaine et ses partisans ont mangé leur part de pain noir.

Ils ont vécu 10 exclusions consécutives des séries après leur présence en finale, en 2006. Ils ont terminé parmi les trois pires formations de la LNH à six occasions. De 2010 à 2015, les Oilers ont obtenu le tout premier choix du repêchage à quatre occasions.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

«On a passé à travers plusieurs moments creux, ici, a rappelé Leon Draisaitl, premier choix des Oilers (3e au total) en 2014. Depuis quelques années, on est sur une pente ascendante. Notre rêve, c’est de terminer le travail.

«On veut le faire d’abord pour nous, mais également pour les citoyens d’Edmonton, a-t-il poursuivi. Ils ont traversé ces moments avec nous. Ce sont des partisans passionnés. Ils attendent depuis longtemps. Ils méritent ça.»

Publicité

Et comment! À chaque match, ils sont près de 20 000 à envahir les différentes places publiques mises à leur disposition près du Rogers Place pour encourager leurs Oilers.

Partout dans la ville, des fanions, des drapeaux et des oriflammes rappelant que les Oilers disputent la finale flottent au gré du vent. Ça ne se limite pas qu’au quadrilatère de l’amphithéâtre comme c’est trop souvent le cas dans les marchés américains, où le hockey se trouve loin dans la liste d’intérêts des amateurs de sports.

«Les partisans de cette équipe ont été si incroyables au cours de toutes ces années, a lancé Ryan Nugent-Hopkins, tout premier choix du repêchage de 2011. Dans les premiers temps, quand les choses n’allaient pas bien, on sentait quand même leur soutien. Tous les jours, on sentait leur passion.»

Avec les frères d’armes

D’ailleurs, du quatuor mentionné plus haut, ils ne sont plus que deux. Nugent-Hopkins et, évidemment, Connor McDavid, tout premier choix de l’encan de 2015.

Avec 959 matchs derrière la cravate, Nugent-Hopkins devrait atteindre sans trop de difficulté le plateau des 1000 matchs avec les Oilers.

«J’ai été chanceux de passer à travers ces années, alors que plusieurs joueurs ont été échangés. Je suis reconnaissant que l’organisation ait toujours cru en moi», a-t-il mentionné.

Surtout que le beau temps s’en vient. McDavid, Draisaitl, Darnell Nurse et lui auront chacun l’occasion de trôner au sommet de la LNH après en avoir gratté le fond à leur arrivée dans le circuit.

«On est ici depuis longtemps. On a démontré notre engagement les uns envers les autres et envers la ville d’Edmonton, a déclaré McDavid, devenu capitaine de l’équipe en 2016. Ce serait fantastique de réussir ça avec tes frères d’armes, les gars avec qui tu joues depuis aussi longtemps.»

Oui, ce serait une belle récompense.

Publicité
Publicité