Lena Dunham victime d’un «body shaming impitoyable» à Hollywood

Cover Media
Lena Dunham a révélé qu'elle avait été victime d'un «body shaming impitoyable» à Hollywood.
Hollywood est un univers impitoyable pour les corps féminins. Lors d'un échange avec Variety, mardi, la créatrice de Girlsa reconnu qu'elle «ne s'est probablement pas assez protégée», lorsqu'elle a accédé à la célébrité après la sortie de son long métrage semi-autobiographique «Tiny Furniture», en 2010.
L'actrice et réalisatrice s'est rappelée qu'on lui faisait honte de son corps, quelles qu'en soient les proportions. «J'ai fait toutes les tailles à Hollywood. J'ai eu une taille type, puis mon corps a changé à cause de la vie, de la maladie, du vieillissement, de la ménopause. Et c'est sans pitié, où que vous en soyez...»
Et si Lena Dunham a défendu le body positivity dans «Girls», dont elle a été la vedette aux côtés d'Allison Williams, Jemima Kirke et Zosia Mamet de 2012 à 2017, la vedette de 39 ans estime qu'il y a encore un long chemin à parcourir en matière d'inclusivité dans l'industrie du divertissement.
«Je pense que nous avons eu ce moment où la positivité corporelle était là. Puis elle a disparu», a-t-elle constaté.
«Je ne critique évidemment pas le choix de quiconque, qu'il s'agisse d'utiliser Ozempic - les gens devraient avoir le droit d'avoir le corps dans lequel ils se sentent à l'aise, a-t-elle poursuivi. Mais nous ne pouvons prétendre que les corps que les gens veulent n'ont pas été influencés, et nous ne pouvons prétendre que c'est toujours pour des raisons de santé et non pour des raisons esthétiques.»
Lena Dunham n'hésite donc pas à dénoncer les cas de honte corporelle chaque fois que cela est possible. «Si quelqu'un a quelque chose à dire sur l'une de mes actrices, alors que je me tais sur la plupart des sujets ces jours-ci, c'est la seule fois où je sortirai de mes gonds, prête à me battre», a-t-elle affirmé.
«Ce n'est pas parce que je m'y suis habituée pour moi que je ça passe pour quelqu'un d'autre.»
Lena Dunham fait actuellement la promotion de sa nouvelle série, «Too Much», avec Megan Stalter et Will Sharpe, qui sera diffusée sur Netflix à partir du 10 juillet.