«L’empathie envers son ado ne veut pas dire lui offrir un bar ouvert où il peut se servir à volonté sans avoir la responsabilité de faire sa part pour que la relation parents/enfants fasse du sens»


Louise Deschâtelets
L’empathie envers son ado ne veut pas dire lui offrir un bar ouvert où il peut se servir à volonté sans avoir la responsabilité de faire sa part pour que la relation parents /enfants fasse du sens. Je suis la mère d’un ado qui nous en a fait voir de toutes les couleurs à son père et moi parce qu’il savait que comme ça n’allait pas bien entre nous deux, il pouvait en profiter pour abuser du laxisme de son père.
Il a fallu qu’on se sépare et que je sois dans l’impossibilité de me faire entendre par mon fils dont j’avais la garde principale, pour que s’amorce un changement. Il me montait tellement sur la tête à tout bout de champs, que devant l’indifférence de mon ex à s’impliquer et sur les conseils de mon médecin de famille, j’ai dû faire appel au programme CAFE (Crise-Ado-Famille-Enfance) qui nous a offert du soutien régulier pendant trois mois, avant que je ne trouve un psychologue, que je paye de ma poche, pour prendre le relais.
Huit mois plus tard heureusement, mon jeune commence à retomber sur ses pattes, et moi à respirer. Je ne vous dirai pas ce que je pense de mon ex et de sa volonté de rester chummy chummy avec son fils, car les oreilles risquent de vous friser.
H. T.
Un parent ne peut pas être l’ami de son enfant, et si tel est le cas, ce sera l’enfant qui en souffrira un jour ou l’autre. Pour les parents dans votre situation, je recommande un livre paru il n’y a pas longtemps : « Quand mon ado dérape » de Valérie Guibbaud et Kaïla Rodrigue publié aux Éditions de l’Homme.