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L'article provient de TVA Sports
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L’élimination fait mal, mais l’avenir est prometteur

« Je suis tellement fier de ce groupe », lance l’entraîneur-chef Martin St-Louis

David Savard et Mike Matheson ne pouvaient que constater les dégâts alors que les joueurs des Capitals célébraient le but de Tom Wilson qui portait la marque à 3 à 0.
David Savard et Mike Matheson ne pouvaient que constater les dégâts alors que les joueurs des Capitals célébraient le but de Tom Wilson qui portait la marque à 3 à 0. Photo AFP
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Jonathan Bernier

2025-05-01T04:11:43Z
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WASHINGTON | La saison du Canadien est maintenant terminée. Une campagne ponctuée de hauts et de bas. Mais cette équipe, qui souhaitait s’accrocher au mix le plus longtemps possible, aura finalement réussi à tenir suffisamment longtemps pour disputer une ronde éliminatoire.

« Je suis tellement fier de ce groupe, a lancé Martin St-Louis quelques minutes après l’élimination de son équipe. C’est un privilège de coacher ces jeunes-là et de les voir grandir. »

On ne grandit pas sans adversité. Disons que les jeunes joueurs du Canadien ont été bien servis dans ce domaine au cours des derniers mois.

À plusieurs reprises, on a pensé que les carottes étaient cuites. Il a fallu un dévouement de tous les instants pour parvenir à tenir le coup.

« Participer aux séries, ce n’est pas facile. Ça prend de l’engagement. Et cette saison, j’ai vu beaucoup de progression de ce côté, a déclaré l’entraîneur-chef du Canadien.

Photo Getty Images via AFP
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« Ce n’est pas par hasard si on s’est rendu jusqu’ici, a-t-il poursuivi. Bien des joueurs ont joué avec des blessures. Ils voulaient tout faire pour aider l’équipe. On a tout donné, on n’a pas laissé de miettes. »

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

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Un honneur de coacher Savard

Ces efforts acharnés ont permis au Tricolore de vivre une campagne au-delà des attentes. Une séance d’apprentissage en accéléré pour cette jeune formation parmi laquelle neuf joueurs n’avaient jamais pris part aux séries éliminatoires.

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« La chose la plus difficile, c’est le malaise qu’on ressent présentement. C’est normal d’avoir mal, mais ce qui s’en vient est encourageant, a soutenu l’entraîneur-chef du Canadien. Cette expérience qu’on a acquise va nous aider. »

Malheureusement, c’est sans David Savard que se poursuivra la progression du Canadien. Avant le début de cette confrontation, le vétéran de 34 ans avait annoncé qu’il prendrait sa retraite au terme du présent tournoi.

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Dans son objectif d’instaurer une culture gagnante au sein de ses troupes, St-Louis a souvent dit qu’il espérait compter sur l’aide de ceux qui ne seraient pas là pour s’asseoir à l’ombre de l’arbre qu’ils ont planté. Il a reçu un appui indéniable de Savard.

« Notre jeunesse ne serait pas où elle est sans lui. C’est un honneur d’avoir coaché cet homme-là. C’est un pro qui a montré l’exemple pour tous les jeunes qui grandissent dans notre culture. »

Un douloureux souvenir

Voir le défenseur en larmes sur la patinoire alors que ses coéquipiers (et même ses adversaires) lui faisaient l’accolade sur la patinoire a rappelé de tristes souvenirs à St-Louis.

« Ce que “Savvy” vit présentement, je l’ai vécu. Mon dernier match, c’était un septième match, a souligné St-Louis en parlant de la finale de l’Association de l’Est de 2015. Aujourd’hui, je ressens la même chose. Mais comme entraîneur, je dois contrôler mes émotions un peu plus. »

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