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L'article provient de Le Journal de Montréal

Léger: des sondages précis, malgré des électeurs imprévisibles

Le premier ministre Mark Carney, à Ottawa, au lendemain de sa victoire, le 29 avril.
Le premier ministre Mark Carney, à Ottawa, au lendemain de sa victoire, le 29 avril. Getty Images via AFP
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Photo portrait de Laurent Lavoie

Laurent Lavoie

2025-04-29T23:30:00Z
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La firme de sondage Léger est encore une fois parvenue à avancer avec précision les tendances du vote à travers le pays et au Québec à l’aube du scrutin de lundi, malgré l’imprévisibilité grandissante des électeurs.

«On a publié une fois par semaine durant l’élection, parce que le sondage te donne le pouls du moment, la photo du moment. Nous, ce qu’on essaie de voir, c’est le film de l’événement», soutient Jean-Marc Léger, président de la firme Léger.

Le 26 avril, ses équipes ont rapporté des intentions de vote presque identiques aux résultats recueillis à travers le Canada lundi (voir tableau).

Sondage publié le 26 avril, versus les résultats du 28 avril.
Sondage publié le 26 avril, versus les résultats du 28 avril. Montage Le Journal

On prévoyait notamment 43% des voix pour les libéraux, 39% pour les troupes conservatrices, tandis que la formation bloquiste s’en tirait avec 6%.

Jean-Marc Léger, président de Léger
Jean-Marc Léger, président de Léger Photo Agence QMI, Joël Lemay

Pourtant, plusieurs défis viennent compliquer le travail de sondeurs.

Jean-Marc Léger évoque entre autres le fait qu’il faut s’assurer de questionner les électeurs qui iront aux urnes, considérant que le taux de participation s’élève à 67%. Aussi, 10% d’entre eux confirment leur choix dans l’isoloir.

Un élément nouveau a également émergé, a constaté Jean-Marc Léger: les citoyens sont «de moins en moins loyaux» aux partis politiques et votent de façon stratégique.

«Dans une campagne électorale, même si le vote général est stable, il y a beaucoup de mouvements. Un libéral devient conservateur, l’autre devient NPD, revient au parti libéral», illustre M. Léger.

Dans le présent cas, la montée du Parti libéral du Canada (PLC) dans la Belle Province s’est faite au détriment du Bloc Québécois, tandis que dans le reste du pays, ce fut au grand malheur des néodémocrates, mentionne-t-il.

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