Malgré Donald Trump: François Legault espère que l’hymne national américain ne sera pas hué lors du match du Canadien au Centre Bell samedi

François Legault espère que l’hymne national américain ne sera pas hué par les amateurs de hockey qui se rendront comme lui au Centre Bell pour assister au match du Canadien, ce samedi.

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«Soyons prudents, il ne faut pas être fâchés contre tous les Américains», a signalé le premier ministre, en répondant aux questions des journalistes en marge d’une tournée d’entreprises beauceronnes, jeudi après-midi.

François Legault a révélé qu’il assistera au match du Canadien contre les Devils du New Jersey, samedi, au Centre Bell.

Il sera accompagné pour l’occasion de son homologue de Terre-Neuve, le premier ministre Andrew Furey, avec qui il a conclu une entente historique pour Churchill Falls, avant Noël.

«Je ne souhaite pas qu’on hue l’hymne national américain», a prévenu M. Legault.

L’histoire le dira

L’histoire dira si les partisans du CH respecteront le vœu du premier ministre.

Malgré le sursis de 30 jours annoncé lundi, les menaces tarifaires de Donald Trump ont poussé les partisans des Raptors de Toronto à enterrer l’hymne national des États-Unis sous un tonnerre de huées, mardi, lors d’un match contre les Knicks de New York.

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Une scène semblable s’est répétée entre autres à Vancouver alors que les Canucks affrontaient l’Avalanche du Colorado.

À l’approche du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec, le maire de Québec, Bruno Marchand, a lui aussi invité la foule à laisser la politique de côté en s’abstenant de huer The Star-Spangled Banner, lors des matchs contre des équipes américaines qui auront lieu dans les prochains jours au Centre Vidéotron, à Québec.

Colère partagée

M. Legault assure qu’il comprend et partage la colère des Québécois envers les taxes douanières de 25% que le président républicain menace d’imposer au Canada et au Mexique.

«Il y a actuellement beaucoup de gens qui sont choqués par les actions de M. Trump. Ça n’a pas de bon sens qu’on soit depuis toutes ces années des partenaires avec les États-Unis, et que l’on se fasse menacer de se faire exclure du marché [...] américain», a déclaré M. Legault.