Legault doit retirer la candidature de Proulx, selon Anglade
Patrick Bellerose
François Legault ne peut garder l’ex-ministre Marie-Ève Proulx dans son équipe de candidats, affirme la cheffe libérale Dominique Anglade, après les révélations du Journal sur une nouvelle allégation de harcèlement psychologique.
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«C’est une question de valeurs, une question de principes. On est en 2022. Ce genre de comportement n’a plus sa place. Et François Legault continue de tolérer ce genre de comportement-là», a dénoncé Mme Anglade en marge de l’annonce du candidat libéral dans Ungava, Tunu Napartuk.
Le Journal rapportait mardi qu’une nouvelle plainte pour harcèlement psychologique a été déposée contre Mme Proulx au Tribunal administratif du travail (TAT) pour des faits survenus après qu’elle a été écartée de son poste de ministre.
Pour Dominique Anglade, le chef caquiste n’a maintenant plus le choix d’écarter Marie-Ève Proulx, candidate à sa réélection dans Côte-du-Sud. «C’est le geste que je poserais à sa place», a lancé la cheffe libérale.
D’autres plaintes contre Mme Proulx
Mme Anglade avait d’ailleurs écarté la députée Marie Montpetit de sa formation après que des allégations de harcèlement psychologique eurent fait surface dans les médias.
«Toutes les questions par rapport au harcèlement, on devrait avoir une politique de zéro tolérance par rapport à ça. En acceptant d’avoir des candidats comme ceux-là, François Legault cautionne ça et envoie un très mauvais message à la population en général, mais aussi à notre jeunesse», dit Mme Anglade.
Marie-Ève Proulx avait déjà été visée par une première plainte pour harcèlement psychologique devant le TAT, qui avait été réglée à l'amiable en échange d’une compensation financière payée par les fonds publics.
Auparavant, Le Journal avait révélé que 14 employés étaient partis en moins de deux ans, dont certains en dénonçant un climat toxique, des insultes, du harcèlement et de l’intimidation.