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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Legault accuse les syndicats de refuser la négociation

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Agence QMI

2023-02-25T15:47:39Z
2023-02-25T17:32:39Z
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François Legault a accusé samedi matin les syndicats de fermeture quant aux négociations concernant les conditions de travail des employés des secteurs de la santé et de l’éducation.

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«Je pourrais comprendre si au gouvernement on voulait couper dans les salaires ou les conditions de travail des infirmières et des enseignants. Mais c’est le contraire, on veut améliorer leurs conditions!», a écrit le premier ministre québécois, dans une publication Facebook.

Selon lui, de nombreux changements sont nécessaires, comme par exemple une plus grande flexibilité dans les conventions collectives.

«Ce qu’on voudrait proposer aux infirmières, c’est que celles qui travaillent le soir ou les fins de semaine soient mieux payées et qu’elles puissent travailler moins en ayant une paye aussi importante ou avec plus de congés», a-t-il ajouté.

Le but étant également de ramener les infirmières qui travaillent au privé de revenir dans le secteur public.

«En même temps, on comprend les infirmières qui tiennent le réseau public à bout de bras de ne pas vouloir perdre leurs avantages. Il faut trouver des solutions qui vont être gagnantes pour tout le monde et pour ça, il faut discuter», peut-on lire dans la publication.

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M. Legault a également abordé les solutions qu’il propose pour le secteur éducatif.

«On voudrait par exemple ajouter du personnel de plus dans les classes difficiles pour aider les enseignants. Ça pourrait être des éducatrices, qui auraient enfin des horaires à temps plein pour celles qui le souhaitent», a-t-il continué.

La solution, selon le premier ministre, est l’ouverture et la discussion de la part des syndicats.

«Si les dirigeants syndicaux acceptaient de changer d’attitude, de sortir de leur logique de fermeture et venaient discuter avec nous pour changer les choses, ça irait plus vite. Ce serait mieux pour les Québécois et ce serait mieux pour les infirmières et les enseignants», a-t-il dénoncé.

Le porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois a quant à lui accusé François Legault de monter l’opinion publique contre les syndicats.

«Au lieu de se chicaner sur Facebook, il devrait écouter les gens sur le terrain. Si la CAQ avait toutes les solutions, la situation ne se serait pas empirée en santé et en éducation. Mais non, le premier ministre continue d'accuser tout le monde de se tromper, sauf lui», a-t-il déclaré.

«Chialer sur les réseaux sociaux, ça ne règlera aucun problème. Ça ne fera avancer aucune négociation. Nos écoles et nos hôpitaux sont dans un état critique, on n'a pas de temps à perdre. Le travail du premier ministre, c'est de collaborer avec le monde sur le terrain pour améliorer leurs conditions de travail. Qu'il le fasse», a-t-il ajouté.

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