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L'article provient de Le Journal de Montréal
Éducation

L’école de Lanaudière qui était encore un chantier à la rentrée est maintenant inaugurée

Ce bâtiment de «nouvelle génération» dispose de classes lumineuses tandis que de nombreux projets ailleurs sont sur pause

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Photo portrait de Dominique  Scali

Dominique Scali

2025-05-12T20:10:00Z
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L’école flambant neuve de Saint-Lin–Laurentides qui n’avait toujours ni gymnase ni cafétéria malgré une rentrée des élèves retardée en septembre est maintenant prête. Elle a été officiellement inaugurée par le ministre Drainville lundi.

Toutes les classes sont lumineuses. Le mobilier coloré est impeccable.

Photo Courtoisie MARTIN ALARIE / Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier
Photo Courtoisie MARTIN ALARIE / Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier

L’école primaire anglophone Heritage, située à Saint-Lin–Laurentides dans Lanaudière, avait fière allure lundi lors de son inauguration.

Cette école avait encore des allures de chantier sept mois plus tôt, à la rentrée de ses 272 élèves. Le Journal avait alors publié un article avec les doléances de plusieurs parents qui la qualifiaient de «chantier».

Il n’y avait alors ni gymnase ni cafétéria accessible. Les jeunes devaient passer certaines de leurs récréations à l’intérieur du bâtiment. Des fontaines à eau étaient toujours condamnées.

Une des fontaines à eau condamnées, lors de la rentrée des élèves en septembre 2024.
Une des fontaines à eau condamnées, lors de la rentrée des élèves en septembre 2024. Photo d'archives Courtoisie (source anonyme)

En raison des retards dans la construction, la rentrée avait été retardée à la mi-septembre.

Lors de l’inauguration de lundi, les fontaines à eau étaient non seulement accessibles, mais décorées.
Lors de l’inauguration de lundi, les fontaines à eau étaient non seulement accessibles, mais décorées. Photo Dominique Scali
«Multisensoriels»

«C’est une école de nouvelle génération [...] Il y a plus d’espace par élève», a mentionné le ministre de l’Éducation Bernard Drainville un peu avant la coupe du ruban lundi.

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Le ministre Bernard Drainville abordant des élèves de sixième année de l’école Heritage avant le début des allocutions.
Le ministre Bernard Drainville abordant des élèves de sixième année de l’école Heritage avant le début des allocutions. Photo Courtoisie MARTIN ALARIE / Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier

Des «espaces collaboratifs» ont par exemple été prévus à chaque étage. Ces petits locaux, que se partagent deux classes chacun, peuvent par exemple servir aux professionnels lorsqu’ils accompagnent des élèves ayant des besoins particuliers.

Le corridor du deuxième étage.
Le corridor du deuxième étage. Photo Dominique Scali

Dans les locaux multisensoriels, on trouve un éclairage sombre, de la musique douce, des fauteuils suspendus et des lumières fluorescentes. Ces salles peuvent par exemple accueillir un élève autiste qui aurait besoin d’un moment calme pour mieux gérer ses émotions.

Une des salles multisensorielles, où un élève peut retrouver son calme, par exemple.
Une des salles multisensorielles, où un élève peut retrouver son calme, par exemple. Photo Dominique Scali

Dans la bibliothèque, les élèves peuvent s’installer sur des bancs de diverses couleurs ou formes.

Sur pause

La construction de cette nouvelle école de 16 classes a coûté 35 millions de dollars.

Les inaugurations d’écoles qui font rêver comme Heritage risquent d’être moins fréquentes au cours des prochaines années en raison des compressions budgétaires en éducation.

Le gouvernement Legault a en effet mis sur pause une centaine de projets de construction ou d’agrandissement d’établissements, qui avaient déjà reçu le feu vert de Québec pour aller de l’avant.

Questionné à ce sujet lundi, le ministre a indiqué que les projets mis sur la glace «vont se faire» éventuellement, mais seront «étalés dans le temps».

«On a connu une inflation du marché de la construction», rappelle M. Drainville, qui espère que les «indices de refroidissement» du marché se concrétisent pour que les appels d’offres arrivent à respecter les budgets réels d’ajouts d’espaces.

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