Le «Winners de la liquidation de l’épicerie» bat tous les records de prix
Agence QMI
Une épicerie de Saint-Jérôme bat tous les records en offrant des produits à très petit prix à ses clients.
L'entreprise Liquidation Marie réussit ce tour de force en ciblant les items déclassés ou à la date de péremption rapprochée.
«Moi, je me qualifie comme le Winners de la liquidation de l’épicerie, a lancé Marie-Ève Breton, la présidente de l’entreprise. Au Winners, quand on y va, on ne sait jamais ce qu’on va trouver, mais on sait qu’il y a du linge, on sait qu’il y a de la bouffe, on sait qu’il y a des jouets, on sait qu’il y a de l’électronique. Bien, moi, c’est la même chose. Chaque jour, j’ai du nouveau stock».

Ce concept, la mère de famille l’a trouvé lors d’un congé de maternité.
«[J’ai eu l’idée] de mon sous-sol à la maison, a-t-elle déclaré à l’émission À vos affaires. Je suis partie de rien du tout. En congé de maternité, on va se le dire, ce n’est pas là qu’on gagne le plus d’argent. Et de là est partie Liquidation Marie».
Cette dernière est fière de montrer qu’il est possible d’acheter des aliments jusqu'à 7 $ de moins que les prix offerts dans d’autres commerces. Les aubaines qu’elle offre sont déterminées en fonction du prix qu’elle paye auprès de ses fournisseurs.

«C'est sûr qu'il y a des choses, des fois, qu'on va payer un petit peu plus cher parce que la date est un peu loin. Il y a des choses qu'on va payer beaucoup moins cher parce que la date est courte. Donc, ça me permet, moi, de pouvoir les offrir à un prix vraiment ridicule», a-t-elle illustré.
Il est donc possible de trouver un pot de 650g de yogourt à la vanille de la marque Astro à 0,88 $, un sac de 2 kg d'ailes de poulet d'Exceldor à 10 $ et quatre litres de boisson Orangina pour 5 $.

«Ça m'a coûté juste 10 $ pour tous mes légumes et patates pour la semaine, au lieu de 40 $», a déclaré une cliente.
«En moyenne, on a, par semaine, de 12 000 à 15 000 clients qui viennent dans nos succursales», a ajouté Marie-Ève Breton.
Développer un nouveau marché
Marie-Ève Breton, qui a réussi à ouvrir quatre succursales de Liquidation Marie dans plusieurs villes au Québec, soutient qu’il existe un marché très profitable pour les produits qu’elle vend à ses clients.
«On a autant du produit déclassé, des proches dates. On a aussi des produits frais», a-t-elle illustré.

«Je sais qu’il y a encore énormément de gens qui jettent ces produits en 2025. C’est peut-être un marché qui était un peu moins connu au Québec. Nous autres, ça nous a laissé une petite brèche pour venir s’implanter et venir pallier un peu ce qui manque», a ajouté l’entrepreneure.
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