Le Wild rend hommage à Jacques Lemaire
Agence QMI
Le Wild du Minnesota a honoré le premier entraîneur-chef de son histoire, Jacques Lemaire, avant le match de samedi soir face aux Blue Jackets de Columbus.
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Cette date a été bien choisie, puisqu’il s’agit d’un duel entre deux équipes d’expansion de la saison 2000-2001.
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Fort de ses succès avec le Canadien de Montréal et les Devils du New Jersey, avec qui il a remporté la coupe Stanley en 1995, Lemaire était un candidat de choix pour mener cette jeune équipe.
Il a été accompagné dans son séjour par les anciens du CH Doug Risebrough et Mario Tremblay, qui agissaient respectivement à titre de directeur général et d’entraîneur adjoint. Les deux hommes ont aussi fait le déplacement au Minnesota samedi.
«Ça faisait longtemps que je voulais revenir ici», a expliqué Lemaire aux médias avant la rencontre. «Quand ils m’ont appelé et m’ont dit que Mario et Doug viendraient, j’étais excité. Maintenant, je me dis que j’aurais dû venir plus longtemps.»
L’octuple vainqueur de la coupe Stanley avec le Canadien a passé huit ans avec le Wild. Il se souvient à l’époque d’avoir pris les rênes d’une équipe bourrée d’inconnus, mais qui pouvait compter sur un tout jeune Marian Gaborik.
La saison inaugurale n’a pas été très convaincante, avec Scott Pellerin (39 points) comme meilleur pointeur tandis que Manny Fernandez multipliait les miracles devant le filet.
«Comme entraîneur, nous voulions gagner chaque match, mais nous savions que nous ne pourrions pas le faire», a avoué Lemaire. «C’était un processus, et nous nous en sommes sortis. Nous avions des joueurs qui étaient engagés, des gars qui voulaient bien faire.»
En 2003, le Wild a connu la meilleure année de son histoire – encore à ce jour – en participant à la finale de l’Association de l’Ouest. Lemaire a atteint deux autres fois les séries au Minnesota avant son départ en 2009.
«En raison des attentes, vous savez, en 2003, je ne pense pas que tout le monde disait: “Ces gars-là seront en finale de l’Association”. Je ne pense pas. Mais vous commencez à jouer et vous essayez de faire votre travail. Tout le monde y a cru, vous ne savez jamais, et c’est quelque chose que j’ai essayé de répéter tout le temps», a confié l’homme de 80 ans, qui avait d’ailleurs gagné le trophée Jack-Adams cette année-là.