Justice et faits divers

Le véhicule d’un proche du crime organisé analysé

Agence QMI

2022-06-02T12:04:52Z

2022-06-02T20:56:16Z

La Sûreté du Québec (SQ) poursuivait jeudi matin son enquête sur le meurtre la veille d’un membre influent du crime organisé dans le quartier Vimont, à Laval.

Bernard Cherfan, âgé de 42 ans, a été abattu vers 19 h 25, alors qu’il était attablé dans un restaurant sur le boulevard des Laurentides.

Le décès de la victime a été constaté en centre hospitalier, avait mentionné plus tôt le Service de police de Laval (SPL).

Lié au crime organisé libanais, Cherfan que la police considère comme un proche de Frédérick Silva avait survécu à une première tentative de meurtre par arme à feu en 2015.

Les techniciens en identité judiciaire se sont déplacés sur place pour analyser la scène du crime, a indiqué la porte-parole de la SQ, Audrey-Anne Bilodeau.

Des techniciens en scène de crime de la Sûreté du Québec recueillent des indices à l’intérieur du restaurant où Bernard Cherfan a été abattu, au lendemain du meurtre.

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Ils se sont notamment attardés sur le véhicule de la victime stationné en face du restaurant La perle vietnamienne, alors que des témoins ont été déjà rencontrés par les enquêteurs.

La police provinciale n’a fait part d’aucune arrestation de suspects dans le dossier pour le moment, alors que l’enquête se poursuit.

Le maire de Laval, Stéphane Boyer, a qualifié le meurtre «d’insensé et intolérable».

«Il n’y a aucune solution simple pour enrayer de tels actes criminels. Il faut d’abord et avant tout une collaboration intime entre les Villes, Québec et Ottawa», a-t-il expliqué.

Il a annoncé que la Ville doublerait les effectifs des équipes du renseignement du Service de police de Laval (SPL).

«Pour lutter contre le crime de façon sérieuse, ça prend un plan à court, moyen et long terme. Il n’y a pas de solution simpliste. Court: Le SPL doit être plus visible. Moyen : doubler nos équipes de renseignement. Long: la prévention. Il faut sortir nos jeunes des gangs», a ajouté M. Boyer.

Le maire a réitéré sa confiance envers le SPL, et a par ailleurs promis de ne pas diminuer les budgets reliés à son équipe de renseignement une fois que la situation se calmera.

Avec la collaboration de Félix Lacerte-Gauthier