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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Le trio papier sablé selon Pascal Vincent: «Le trio de Condo, c’est celui qui établit l’identité de l’équipe»

Une unité qui dérange l'adversaire

Rafaël Harvey-Pinard et Lucas Condotta font partie du trio le plus dérangeant du Rocket de Laval.
Rafaël Harvey-Pinard et Lucas Condotta font partie du trio le plus dérangeant du Rocket de Laval. Photo d'archives, MARTIN ALARIE
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-05-29T18:20:17Z
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Dans un match difficile du Rocket mercredi soir, il y a un trio qui s’est démarqué et qui le fait depuis un bon moment déjà. 

Lucas Condotta, Rafaël Harvey-Pinard et Xavier Simoneau sont l’équivalent au hockey du papier sablé 60 en construction. Du gros grain fait pour être très abrasif et pour le travail en profondeur. Et c’est aussi le trio qui définit le mieux l’identité du Rocket.

«Le trio de Condo, c’est celui qui établit l’identité de l’équipe et les autres n’ont pas le choix de suivre cette identité, de jouer correctement, confirme l’entraîneur-chef Pascal Vincent. Condo à sa première année, il a marqué 19 buts [ndlr : 16], dans les séries il a créé de l’offensive, on l’a utilisé sur l’avantage numérique cette année. Harvey-Pinard est un joueur super intelligent, son bâton, son positionnement et son attention aux détails sont incroyables.

«Simoneau est un agitateur qui est fatigant à affronter. C’est notre moteur. S’ils ne jouent pas à leur façon, on n’a pas la même identité. Ils poussent tout le monde à aller à la bataille par leur façon de jouer qui est très contagieuse.»

Comme à Montréal

On n’a donc pas été surpris quand ce sont ces trois tannants qui se sont retrouvés au cercle central lors de la première mise au jeu du match de la finale de l’Est contre Charlotte.

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Quand on souligne à Pascal Vincent que cette unité rappelle un peu celle composée de Christian Dvorak, Brendan Gallagher et Josh Anderson chez le Canadien, il paraît d’abord surpris.

«Je n’ai jamais fait de relation entre l’alignement de Montréal et le nôtre.»

La description qu’Alex Barré-Boulet fait de ses coéquipiers colle quand même un peu à l’image.

«C’est un trio physique qui est fatigant à affronter et souvent il se retrouve devant le meilleur trio de l’autre équipe. Ce sont des gars qui ont un bon sens du hockey défensivement et offensivement, ça aide à gruger des minutes.»

Complémentaires

Ce qui fait la force de cette unité, c’est la complémentarité entre chacune de ses parties. Rafaël Harvey-Pinard est un bon interlocuteur pour l’expliquer.

«Xavier, c’est un gars dont on a besoin dans l’alignement, il dérange beaucoup l’autre équipe, il est tellement difficile à affronter, que ce soit par la manière dont il parle à l’adversaire ou par la manière dont il joue, il finit ses mises en échec.»

Harvey-Pinard a aussi élargi la palette de ses compétences après en avoir discuté avec Pascal Vincent.

«Je savais que notre trio allait avoir un gros travail défensif à faire en jouant contre les gros trios de l’autre côté. C’est sûr que tu veux continuer de contribuer offensivement, on essaie de créer de plus en plus d’offensive, mais notre rôle premier c’est d’empêcher l’autre équipe de compter.»

Et il y a le capitaine Condotta, un gars d’apparence réservée, mais qui fait l’unanimité dans le vestiaire.

«Il joue bien en zone offensive et en zone défensive. Il va défendre ses coéquipiers quand il a besoin de le faire. Ce n’est pas pour rien qu’il a cette lettre-là sur son chandail», insiste Harvey-Pinard.

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