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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Le spectacle des oies à Baie-du-Febvre

Même quand elles ne sont pas nombreuses, elles sont agréables à observer.
Même quand elles ne sont pas nombreuses, elles sont agréables à observer. Photo fournie par Mathieu Dupuis
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Photo portrait de Alain Demers

Alain Demers

2023-04-01T04:00:00Z
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L’arrivée des oies des neiges par milliers dans les champs agricoles inondés de Baie-du-Febvre, entre Sorel-Tracy et Nicolet, marque le retour du printemps de façon spectaculaire. 

Les grandes voyageuses arrivent d’un trajet de 1000 kilomètres en provenance de la côte atlantique. Elles font une halte d’environ deux semaines, le temps de se reposer et se faire des graisses avant de repartir vers l’Arctique pour nicher. 

Où ?

C’est aux abords de la route 132, à partir de cinq postes d’observation avec stationnement, qu’on peut le mieux admirer les rassemblements de ces oiseaux migrateurs. Le long de la route Janelle aussi, une petite route en gravier menant au lac Saint-Pierre. 

Les oies fréquentent surtout les champs de maïs et de céréales pour y manger les restes des récoltes de l’automne précédent. On parle ici de cinq kilos de graines par mètre cube d’eau, ce qui explique leur présence. 

Les oies des neiges fréquentent les champs agricoles inondés.
Les oies des neiges fréquentent les champs agricoles inondés. Photo fournie par André Falardeau

S’il est tentant de s’approcher, mieux vaut ne pas le faire pour ne pas déranger les oies dans leur aire de repos. Curieusement, c’est souvent des observateurs bien équipés pour les voir de loin ou les photographier qui ont tendance à s’avancer aux abords des champs. 

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Quand ?

Il arrive que des visiteurs soient déçus de ne pas avoir vu des nuées d’oies. Tout d’abord, la meilleure période se situe entre la fin mars et la mi-avril, ce qui comprend habituellement deux week-ends. 

Il importe toutefois que les champs ne soient pas recouverts de neige. Comment savoir si les oies sont au rendez-vous ? En vous référant à la page Facebook de Tourisme Nicolet-Yamaska ou en leur téléphonant.

Pour avoir les meilleures chances possibles d’en avoir plein la vue, il faut être là au bon moment et s’armer de patience. Bien souvent, quand on arrive, il n’y a pas beaucoup d’oies. 

De tels rassemblements peuvent se produire par moments durant la journée, mais souvent un peu avant le coucher du soleil.
De tels rassemblements peuvent se produire par moments durant la journée, mais souvent un peu avant le coucher du soleil. Photo fournie par Rosaire Lemay

Puis, provenant d’autres champs ou de plans d’eau, elles arrivent ici et là par bandes. Les rassemblements les plus impressionnants se produisent souvent à compter d’une heure avant le coucher du soleil. 

De loin, on a alors l’impression qu’il neige des oies.  

BAIE-DU-FEBVRE 

  • Postes d’observation : 5 avec stationnement (route 132) et route Janelle 
  • Recommandés : vêtements chauds, jumelles 
  • Tourisme Nicolet-Yamaska (en semaine) : 819 293-6960, 1 866 279-0444 
  • facebook.com/tourismenicolet 

D’AUTRES IDÉES DE SORTIES 

L’autre halte migratoire

Sur la rive opposée de Baie-du-Febvre, à Saint-Barthélemy, on a aussi droit à un beau spectacle avec l’arrivée des oies des neiges et des autres oiseaux migrateurs. Autoroute 40, sortie 155. 

sollanaudiere.com/la-halte-migratoire


Au Marais de la Rivière aux Cerises

Doté de passerelles sur pilotis, le sentier du Pionnier traverse boisés et tourbières jusqu’à proximité du centre-ville de Magog. En arrière-plan se dresse le mont Orford. Chiens autorisés en laisse. 

maraisauxcerises.com


Alain Demers est l’auteur du livre Redécouvrir le Québec : 101 destinations, publié aux Éditions du Journal.

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