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Culture

Comme son fils de 15 ans, la fille de 9 ans d’Anthony Kavanagh suivra les traces de son père

En tournée au Québec pour le spectacle «Happy» à compter du 7 mars

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Patrick Delisle-Crevier

2025-03-07T11:00:00Z
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Anthony Kavanagh effectue ces jours-ci un retour sur les planches québécoises avec son tout nouveau spectacle, Happy, dans lequel il aborde avec humour les thèmes du bonheur et des petits plaisirs de la vie. Celui qui est revenu s’établir au Québec il y a quelques années nous donne des nouvelles de sa famille, de sa carrière et de ses projets à venir.

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Anthony, comment vas-tu ces jours-ci?

Je vais bien! Je suis un peu fatigué, car j’arrive d’un périple d’une semaine qui a été à ce point occupé que j’ai l’impression d’être parti un mois! Je suis parti de Paris pour me rendre à Tours, puis je suis revenu à Paris pour ensuite me rendre en Guadeloupe et en Martinique. Et de là, je me suis revenu à Montréal pour présenter mon spectacle. Je suis donc pas mal en décalage horaire en ce moment!

Ta famille t’accompagnait-elle?

Non, pas cette fois-ci. Ma femme aurait bien aimé profiter du soleil avec moi, mais les enfants avaient de l’école, alors c’était impossible. Ces dernières années, ça arrivait souvent que je joue à Paris durant les vacances scolaires, et donc, la famille venait me rejoindre là-bas. Mais là, ça tombait en plein dans la période scolaire, alors il n’en était pas question. J’ai donc voyagé en solo. Là, je vais être ici au moins jusqu’à la fin juin pour faire la tournée officielle de mon nouveau spectacle, Happy. Je suis content de me poser un peu et de rester principalement au Québec, parce que ça fait trois ans que je me promène de l’autre côté de l’océan. Ça va être bien de voir ma famille plus souvent. Être parfois loin d’eux, c’est un sacrifice qui vient avec le métier... Cela dit, je travaille beaucoup durant l’année, mais l’été, je tente de ne pas faire trop de spectacles pour passer du temps en famille.

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D’ailleurs, comment vont tes enfants?

Ils vont vraiment bien! Mon fils, Mathis Alexandre, a 15 ans, et ma fille, Alice, va avoir 9 ans en mai. Ils sont beaux, ils sont en pleine forme et ils sont — avec ma femme, Alexandra — ma fierté et les soleils de ma vie. Mon fils s’intéresse au métier de comédien, et il a ce qu’il faut pour le faire. Quand j’ai fait le doublage québécois du film Aladdin, il avait fait la voix du fils du génie. Ça lui a ouvert des portes: il fait de plus en plus de doublages ici, et il a même joué dans un épisode d’une série française intitulée Clem.

Ta fille se dirigera-t-elle aussi vers ce métier, selon toi?

Elle va suivre une petite formation en doublage cet été. Ça l’intéresse beaucoup, elle aussi, et selon moi, il y a plus de chances qu’elle poursuive ce métier plus tard que mon fils, parce qu’elle est un clown. Elle aime beaucoup plus se donner en spectacle que son frère. C’est elle qui me ressemble le plus sur ce plan: elle aime danser, chanter et faire rire. En même temps, son plus grand rêve est d’ouvrir un restaurant. Elle en parle depuis quelque temps déjà. Elle aime cuisiner, elle a déjà trouvé le nom du restaurant et établi son menu. Elle est à fond là-dedans! De mon côté, je souhaite seulement que mes enfants soient heureux, alors je ne leur mets pas de pression pour quoi que ce soit.

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Patrick Seguin / TVA Publications
Patrick Seguin / TVA Publications

Tu es revenu vivre au Québec un peu avant la pandémie. Comment se passe ce retour pour toi?

Tout se passe tellement bien! Mes enfants adorent ça ici, et, de mon côté, je n’ai pas chômé depuis la fin de la pandémie, puisque j’ai donné environ 350 représentations au Québec et hors Québec. Et il y en a encore plusieurs de prévues dans la prochaine année! Je suis donc content et heureux de ma vie ici.

Lors de notre dernier entretien, tu lançais l’album musical Finally. Celui-ci n’a pas fait autant de bruit que tu le souhaitais, n’est-ce pas?

Effectivement. Au départ, j’étais content, car le premier extrait a atteint la première position de certains palmarès anglophones. Mais le reste du disque est un peu tombé à plat, malheureusement. J’étais toutefois conscient du risque: je m’étais donné le défi de faire des chansons en anglais, et je savais qu’au Québec, avec les quotas dans les stations de radios, j’avais moins de chances que mes chansons tournent. C’est exactement ce qui est arrivé. C’est ennuyeux, mais j’ai tout de même eu de bons échos à propos de cet album. J’en suis fier, et ç’a été une expérience très positive, que j’aimerais répéter un jour. Peut-être que le prochain sera en français... J’ai exploré ça à Zénith. J’ai chanté du Éric Lapointe, et je me dis que c’est possible pour moi de chanter en français... Ultimement, mon souhait serait d’avoir assez de chansons pour pouvoir présenter un spectacle musical. Ça fait partie de mes objectifs à moyen terme!

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En ce moment, tu présentes le spectacle d’humour Happy. Que peux-tu nous dire à propos de celui-ci?

C’est un spectacle dans lequel je ne parle pas de l’actualité, mais plutôt du bonheur et des plaisirs de la vie. Je suis content de ce spectacle, car il est intemporel et universel. Je pourrais le faire 800 fois, partout à travers le monde! Il s’adresse à tout le monde, parce que chacun de nous aimerait être plus heureux et avoir la clé pour accéder au bonheur. Cependant, ce n’est pas une conférence: ça demeure un spectacle d’humour, mais qui donne, en prime, des trucs pour améliorer son quotidien. Ce spectacle est aussi dans l’esprit de mon tout premier one man show, il a la même folie et la même énergie, mais j’ai plus d’expérience et des outils supplémentaires. Dernièrement, je suis devenu maître praticien et coach en programmation neurolinguistique. C’est une façon de se reprogrammer ou de reprogrammer les autres en utilisant les cinq sens et le langage, c’est l’art de la communication avec soi-même et avec les autres. Tout ça est donc venu nourrir mon spectacle. L’objectif est que les gens sortent de la salle plus heureux que quand ils sont entrés.

Et toi, Anthony, es-tu heureux?

Oui, je le suis. Mais il faut savoir que le bonheur n’est pas présent 24 h sur 24, et que c’est aussi un choix. Notre cerveau n’est pas là pour nous rendre heureux, il est là pour nous protéger. Il a tendance à être davantage dans le négatif, alors il faut le programmer, un peu comme on dresse un chien. Maintenant, je ne reste plus dans l’énergie négative très longtemps. J’arrive à en sortir plus rapidement et à ramener le bonheur en moi. Donc, généralement, je tente de vivre le moment présent dans la gratitude et la reconnaissance, et je suis heureux.

En terminant, quels sont tes autres projets?

En ce moment, ma tournée Happy m’occupe beaucoup, tant en Europe qu’au Québec, et ce sera ainsi pour les prochains mois. Récemment, j’ai aussi prêté ma voix au demi-dieu Maui dans le film animé Moana 2, qui a atteint 8 millions d’entrées en France seulement. Le film a même dépassé le milliard de dollars au box-office mondial, alors je suis très fier. Ç’a été une autre magnifique aventure, je suis vraiment choyé par la vie.

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