Le roman «La caravane des anges» de Dominique Bertrand sera adapté au cinéma et le tournage débutera en 2027

Roman à la fois drôle et émouvant publié l’automne dernier chez Flammarion Québec, La caravane des anges de Dominique Bertrand sera adapté au cinéma par Christal Films Productions et Iprod Films, qui ont annoncé l’acquisition conjointe de ses droits d’adaptation. «C’est-tu excitant! Ça n’a pas de bon sens. Je ne me possède pus!» s’exclame Dominique Bertrand en entrevue.

«C’est une très une grosse nouvelle. On écrit nos personnages. Ils sont dans notre tête. On dort avec eux. On fait la vaisselle avec eux. On fait toute notre vie avec nos personnages. On les écrit, puis on les décrit. On vit avec eux beaucoup. Mais quand on sait qu’ils vont prendre vie dans le corps d’un acteur, qu’on va les voir vivre à l’écran, oh my God, c’est tellement extraordinaire!» ajoute l’écrivaine, qui a fêté la bonne nouvelle au champagne.

Un 23 décembre dans la tourmente

La caravane des anges débute un 23 décembre, alors qu’une tempête de neige monstre paralyse la ville. Des personnages hauts en couleur, tous différents les uns des autres, sont obligés de se réfugier dans la succursale d’un grand magasin puisque les routes sont impraticables.

Michel, qui vient de sortir de prison, se retrouve en compagnie de Madone, une vielle dame au grand cœur, de Malik, un jeune Marocain à la croisée des chemins, de Georges, qui s’est sauvé de son CHSLD, de Colette, une préado en manque d’amour, et de Mireille, dont le rêve de maternité vient de s’effondrer.

Coincés tous ensemble dans le magasin, ils devront attendre que la tempête passe et, comme Noël n’attend pas... ils devront aussi improviser un réveillon. Ce sera une occasion de se parler, de faire connaissance, de se révéler.

Un film de Noël

Les producteurs en feront un film de Noël. Dominique Bertrand ajoute qu’elle est très impliquée dans le processus et s’assurera que l’histoire soit fidèle à l’ADN de ses personnages.

«Imagine, toi: ça va être au cinéma. C’est magique. J’y aurais rêvé que je n’aurais jamais pensé deux minutes que ça pouvait m’arriver. Je trouve ça tellement excitant!»

«Christian Larouche et Isabelle Maréchal ont tellement aimé mes personnages! Ils ont eu un coup de cœur pour ce livre et pour cette histoire-là. Ils n’y vont pas à reculons! Ils sont all-in! Ils sont contents de le faire.» Le projet est en développement, et le tournage est prévu pour 2027.

Des éloges

Christian Larouche et Isabelle Maréchal n’ont pas tari d’éloges au sujet du roman de Dominique Bertrand. «Ce roman déborde d’humanité, d’humour et de tendresse», a commenté Isabelle Maréchal, productrice chez Iprod Films, par voie de communiqué.

Christian Larouche, producteur chez Christal Films Productions, a lui aussi eu un vrai coup de cœur. «La tempête, un huis clos inattendu, ces trajectoires humaines qui se croisent et se transforment... Tout est en place pour un récit touchant, rythmé, visuellement fort, écrit-il dans le communiqué. C’est une œuvre qui a tout le potentiel d’un grand film de Noël, porté par la justesse des mots de Dominique Bertrand.»

Son rôle comme autrice

Dominique Bertrand n’écrira pas le scénario, mais devra s’assurer que l’histoire soit bien respectée. «Lire une histoire, ce n’est pas comme voir une histoire. Il y a des choses qui vont être légèrement modifiées. Mais mon rôle à moi, c’est de m’assurer que ces modifications ne changent pas l’histoire et ne dénaturent pas les personnages.» Elle aura son mot à dire dans le choix des acteurs.

Cette bonne nouvelle survient alors qu’un autre de ses romans, Des jardins secrets remplis d’orties, est en cours d’adaptation pour une série télé. «Cinémaginaire et Zone3 vont co-produire. On est tellement contents... et ça avance, tranquillement pas vite. Ce sont des processus qui sont plus lents.»

Dominique Bertrand, qui a fait carrière sur la scène internationale comme mannequin et qui a aussi été animatrice avant de s’orienter vers l’écriture, est d’avis que la production artistique qu’on voit à la télé et au cinéma au Québec est de fort calibre. «Tournons-nous vers notre culture. Ça ne veut pas dire que la culture des autres n’est pas bonne... mais la nôtre n’a rien à envier à personne, laisse-moi te le dire!»

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