Le rêve olympique: l’autre source de carburant pour Nick Suzuki

Jonathan Bernier
Amener le Canadien à l’étape suivante demeure l’objectif principal de Nick Suzuki. Toutefois, le désir de participer aux Jeux olympiques lui servira également de carburant.
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«Je rêve de participer aux Olympiques depuis que je suis enfant. C’est l’un des gros objectifs de ma saison», a-t-il reconnu.
Le capitaine du Canadien a franchi une première étape en ce sens en faisant partie du groupe de 26 attaquants qui ont été invités à participer, la semaine prochaine à Calgary, au camp d’orientation de l’équipe canadienne.

Le hic, c’est que les 24 joueurs ayant mené l’unifolié à la conquête de la Confrontation des 4 nations, en février dernier, ont également été conviés en Alberta. Suzuki est conscient que ce groupe part possiblement avec une légère longueur d’avance.
«Ce groupe a tellement bien fait, il a gagné, a souligné Suzuki. Néanmoins, ils [les dirigeants de l’équipe canadienne] voudront sûrement prendre les joueurs qui seront les plus performants d’ici là. Ceux qui connaîtront un bon début de saison auront de meilleures chances d’être sélectionnés.»
Hutson ignoré: une décision surprenante
En ce sens, le rôle que lui réserve Martin St-Louis pourrait possiblement peser dans la balance. En raison des départs de Joel Armia et Christian Dvorak, l’entraîneur du Tricolore a perdu deux de ces trois principaux hommes de confiance en infériorité numérique.
Le capitaine du Canadien qui, dans une large portion de la saison, évoluait sur les deux vagues de l’attaque massive, pourrait se voir confier du temps de jeu à court d’un homme.
«Ce sera la décision de Martin, mais j’aimerais être utilisé plus souvent en infériorité numérique. Même si ça implique de ne pas jouer la totalité des deux minutes de l’attaque massive», a déclaré l’attaquant de 26 ans.
Lorsqu’on lui fait remarquer qu’il s’agirait d’une corde de plus à son arc, Suzuki ne manque pas de rappeler ses mandats du passé.
«L’an dernier, j’étais le cinquième attaquant de l’infériorité numérique, mais j’ai joué en désavantage numérique toute ma carrière.»
En terminant, on ne pouvait le laisser partir pour sa ronde de golf sans lui demander son opinion sur l’absence de Lane Hutson au camp d’orientation de la formation américaine.
«J’étais un peu surpris. Avec l’année qu’il a eue, il aurait dû être considéré pour ce camp. En même temps, ça risque de lui servir de motivation.»