«Affronter les meilleurs, c’est quelque chose»: Samuel Montembeault encore sur un nuage
Il a savouré la Confrontation des 4 nations même s’il n’a pas été habillé pour un match
Dave Lévesque
KANATA | Samuel Montembeault n’a peut-être pas joué un match dans la Confrontation des 4 nations, mais il a vécu une sorte de rêve éveillé.
Déjà, le gardien du Canadien peut se targuer d’avoir remporté ce titre avec ses coéquipiers du Canada même s’il était réserviste. En fin de compte, même si Adin Hill était en uniforme pour les quatre matchs, il n’a pas joué une minute de plus que lui.
Ne serait-ce que parce qu’il est resté actif une semaine et demie pendant que ses coéquipiers étaient en vacances, il a tiré du positif de cette expérience internationale.
«Je pense que j’en ai profité. J’ai eu une journée de congé, et c’était mardi, a-t-il mentionné dans le vestiaire des siens après la victoire contre les Sénateurs samedi. On était sur la glace tous les jours. Dans les pratiques, j’avais des joueurs d’élite qui venaient tirer sur moi un après l’autre.»
Des modèles
À 28 ans, Samuel Montembeault est désormais un vétéran dans la LNH, et pourtant, ses yeux se remplissent d’étincelles quand il parle de ce qu’il a vécu avec l’élite canadienne.
«Affronter toujours les meilleurs joueurs, c’est quelque chose. Et il y avait plein de bons vétérans, de bons leaders qui montraient l’exemple.
«Je n’étais pas dans le vestiaire avant les matchs, j’étais plus là après et dans les entraînements. Mais on l’a vu lors de notre premier entraînement optionnel, il y avait Sid [Sidney Crosby] et Nate [Nathan MacKinnon], des gars qui jouent de grosses minutes, qui étaient les deux premiers à embarquer sur la glace pour s’entraîner.»
Il y a de quoi se pincer un peu, quand on côtoie ce genre de joueurs d’exception.
Gêné
Montembeault est chaleureux et facile d’approche, un gars agréable à côtoyer, vous diront tous les représentants des médias montréalais.
Et malgré cette personnalité, qui est utile dans un contexte social, il a été quelque peu intimidé quand il s’est joint à ses coéquipiers temporaires.
«La première journée, avec les joueurs du Canadien, on avait un souper du Super Bowl le soir. J’ai regardé le premier quart avec les gars, et après, je devais m’en aller à l’hôtel [pour rejoindre l’équipe du Canada]. J’étais nerveux d’aller rencontrer tout le monde, j’entrais seul dans la pièce, et ils étaient déjà tous là. J’ai dû rencontrer tout le monde un par un.
«C’est vraiment une belle expérience, et j’en retiens de très beaux souvenirs», conclut-il avec encore une fois des étoiles dans les yeux.