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Le receveur des Dodgers Will Smith a beaucoup appris d’un Québécois

Will Smith occupe le poste de receveur chez les Dodgers, le 28 octobre 2025 à Los Angeles, pendant la Série mondiale.
Will Smith occupe le poste de receveur chez les Dodgers, le 28 octobre 2025 à Los Angeles, pendant la Série mondiale. Photo Harry How / Getty Images via AFP
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Benoît Rioux

2025-10-30T19:14:00Z
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TORONTO | Le receveur Will Smith n’avait que 24 ans quand il a fait ses débuts dans le baseball majeur, en mai 2019, avec les Dodgers. Pendant qu’il n’était qu’une verte recrue, le vétéran québécois Russell Martin, lui, complétait la dernière saison de sa carrière, à 36 ans, avec le club de Los Angeles.

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«C’était fantastique de l’avoir comme coéquipier, j’en garde de merveilleux souvenirs, a témoigné Smith, lors d’une entrevue accordée au Journal en marge de la Série mondiale entre les Dodgers et les Blue Jays de Toronto. Évidemment, il a été un très bon joueur et c’est un gars que j’observais déjà en grandissant.»

Étrangement, Martin portait plutôt les couleurs des Blue Jays quand Smith, originaire du Kentucky, peaufinait toujours l’art d’être receveur en complétant son séjour avec les Cardinals de l’Université de Louisville, dans la NCAA.

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«C’est une fois dans le même vestiaire que lui, chez les Dodgers, que j’ai pu voir son éthique de travail et la façon dont il se préparait pour les matchs, offensivement et défensivement, afin d’aider l’équipe, a indiqué Smith. Je me considère [comme] très chanceux de cette année passée avec lui et ç’avait commencé dès le camp d’entraînement.»

«C’est un bon gars, j’aime Russ, il est fantastique», a-t-il ajouté, avec le sourire.

L’homme derrière le marbre

Évidemment, il a beaucoup été question des lanceurs partants Blake Snell, Yoshinobu Yamamoto, Tyler Glasnow et Shohei Ohtani durant cette Série mondiale. Pendant ce temps, Smith est le seul homme à se retrouver derrière le marbre.

Dans la fameuse partie de 18 manches disputée lundi, il a été le receveur des Dodgers d’un bout à l’autre de la rencontre. Il a ainsi fait face à 78 frappeurs. Si l’athlète de 30 ans a naturellement ressenti une fatigue physique, il se devait aussi de garder sa concentration.

Will Smith effectue un retrait au marbre contre le coureur Davis Schneider, en 10e manche, durant le fameux troisième match de la Série mondiale, le lundi 27 octobre 2025, au Dodger Stadium.
Will Smith effectue un retrait au marbre contre le coureur Davis Schneider, en 10e manche, durant le fameux troisième match de la Série mondiale, le lundi 27 octobre 2025, au Dodger Stadium. Photo Sean M. Haffey / Getty Images via AFP

«C’est un boulot qui est taxant mentalement, mais c’est plaisant, vient-il résumer. Il faut connaître les gars au monticule, savoir ce dont ils ont besoin, pour bien gérer les situations et bien réagir durant les matchs.»

«J’ai beaucoup appris depuis que je suis arrivé comme recrue, il y a six ans, d’ajouter Smith. J’ai eu la chance d’être le receveur de plusieurs excellents lanceurs. J’ai appris d’eux, mais évidemment, ça aide toujours également d’avoir un peu plus d’expérience. Tu obtiens alors le respect et la confiance des joueurs avec lesquels tu travailles.»

«Le meilleur du baseball majeur»

Glasnow, 32 ans, vante justement le travail effectué par Smith derrière le marbre, lui qui a aussi œuvré principalement, par le passé, avec les receveurs Mike Zinuno et Francisco Cervelli, respectivement avec les Rays de Tampa Bay et les Pirates de Pittsburgh.

«Will sait vraiment bien comment appeler les tirs des différents lanceurs, a témoigné Glasnow, fort élogieux. Selon moi, être receveur, c’est la position la plus difficile que tu peux occuper au baseball.»

«Dans le cas de Will, j’apprécie aussi beaucoup le type de personne qu’il est, d’ajouter le lanceur des Dodgers. Je ne l’ai jamais vu trop excité ou encore de mauvaise humeur, il est le même jour après jour. Je pense que sa mentalité et son éthique de travail font de lui le meilleur receveur du baseball majeur.»

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