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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Le prolongement de la route 170 vers Alma sur pause jusqu’en 2030

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Ève Beauregard

2025-03-31T16:26:32Z
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Le projet de prolongement de la route 170 vers Alma est mis sur pause pour 5 ans. Les activités reprendront seulement en 2030, a appris TVA Nouvelles.

«Pour les cinq prochaines années, donc d'ici 2030, il n'y aura plus d'activités pour le projet de la route 170 à Saint-Bruno aussi sur la route 169 vers Alma», confirme Sarah Bensadoun, la porte-parole du ministère des Transports.

Dans son budget présenté la semaine dernière, Québec a présenté la mise à jour de son Plan québécois des infrastructures.

Les activités de 10 projets québécois sont mises à l'arrêt pour le moment, faute d'argent. Celui qui concerne la route 170 à Saint-Bruno et la route 169 vers Alma est le seul dans la région qui fait partie de cette liste.

«Pour ce projet-là en particulier, il fait partie des 10 projets qui n'ont pas de sommes allouées dans le premier quinquennat du plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035. Ils vont être approvisionnés uniquement au deuxième quinquennat, c'est-à-dire 2030», explique la porte-parole.

«La conjoncture économique actuelle et l'état des infrastructures existantes ont entraîné une réévaluation des priorités en matière d'investissement pour respecter la capacité d'investissement des contribuables. Donc, des choix ont été faits pour garantir une saine gestion des fonds publics et aussi des ressources de façon générale», poursuit-elle.

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Cette décision s'explique en partie par l'état d'avancement du projet. En juin dernier, le ministère avait annoncé le choix du tracé plus au nord de Saint-Bruno, sur les 4 tracés envisagés.

Le dépôt de l'étude d'impact sur l'environnement était sur le point d'être fait. Le projet devait possiblement être soumis ensuite au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

«Pour la 170, c'est un projet qui est inscrit en planification, précise Sarah Bensadoun. Ça, c'est un élément qui a été pris en considération, parce qu’on a priorisé ceux qui étaient déjà en cours de réalisation, pour lesquelles on avait déjà des ressources sur le terrain. On était déjà en phase de construction ou de reconstruction. Ce qui n'était pas le cas de la route 170.»

Le ministère assure que les études et les analyses faites ne seront pas perdues.

«S'il y a des ajustements à faire ou des études complémentaires à faire pour bonifier ce qu'on a actuellement, ce sera fait, mais c'est sûr et certain que ce n'est pas l'entièreté de ce qui a été fait qui va être à refaire», rassure-t-elle.

«Le travail, les sommes investies ont quand même été justifiés et ils le seront encore dans les cinq prochaines années. En termes d'environnement et d'espèces présentes, normalement en cinq ans, il ne devrait pas y avoir de changement radical, ce qui explique qu'on devrait être en mesure de reprendre ce qui a été fait par nos collègues et experts», poursuit-elle.

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