Proche des Hells derrière la manifestation à Québec: Stéphane Gagnon remet sa veste

L’organisateur du convoi du Saguenay vers les manifestations anti-mesures sanitaires de Québec, Stéphane Gagnon, a annoncé jeudi avoir rendu sa veste du club-école des Hells Angels auquel il appartenait.

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« À la suite du reportage qui associe le Club 81 [Hells Angels] au mouvement de revendication contre les mesures sanitaires, je vous informe que j’ai moi-même remis ma veste et que je ne fais plus partie d’un club MC », a indiqué sur sa page Facebook Stéphane Gagnon.

L’homme de Saguenay a également précisé qu’en aucun temps, le club de motards n’avait été associé au mouvement qu’il défend.

Son affiliation aux Devils Ghosts a été dévoilée jeudi par un reportage de notre Bureau d’enquête.

En entrevue, Gagnon avait lui-même confirmé être membre. Il était apparu avec une tuque du groupe sur une photo en compagnie de Bernard « Rambo » Gauthier, organisateur du « convoi pour la liberté ».

« Une fausse impression »

« Le reportage que TVA a fait donne une fausse impression et en aucun temps je n’ai représenté le club des Hells Angels pour qui j’ai quand même un grand respect, beaucoup plus que les politiciens qui nous gouvernent », a écrit le principal intéressé.

Et il n’y a pas que les motards qui se dissocient de Stéphane Gagnon. Bernard « Rambo » Gauthier a lui aussi tenté de réduire à une simple photo ses liens avec celui qui est derrière le convoi du Saguenay.

Dans une vidéo Facebook de l’influenceur anti-mesures sanitaires Dan Pilon, Bernard Gauthier a tout simplement lancé « qu’un gars qui a été pris en photo avec [eux], un gars de Saguenay. Le pauvre gars [serait dans le] crime organisé ».

« Moi pis Kevin [Grenier], on a pris peut-être bien 5000 selfies il y a deux semaines, penses-tu que j’ai commencé à demander les cartes d’identité et les permis de conduire à chacun, crisse ? » s’est défendu Bernard Gauthier, sans toutefois préciser que Gagnon avait aussi prononcé un discours sur la scène installée devant l’Assemblée nationale le 5 février.

La police présente

D’autre part, le Service de police de la Ville de Québec a indiqué « se préparer à accueillir » les manifestants attendus de vendredi à dimanche.

Assurant que le droit de manifester sera respecté, le SPVQ a tout de même rappelé « qu’aucun acte de violence, de vandalisme ou infraction criminelle ne seront tolérés » et que la réglementation municipale en vigueur serait appliquée.

De son côté, Bernard Gauthier a souligné comprendre que « ce n’est pas à écœurer le monde qu’on va attirer la sympathie », ajoutant avoir trouvé une solution « qui va faire l’affaire de tout le monde », sans donner plus de détails.