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L'article provient de Le Journal de Québec
Justice et faits divers

Le procès du présumé auteur de l’attaque de l’Halloween fixé au mois d’avril

Un homme de 25 ans accusé d’avoir tué deux personnes

Carl Girouard n’a pas résisté à son arrestation, à la suite des attaques qu'il aurait commises à coups de sabre japonais dans le Vieux-Québec, le soir de l’Halloween.
Carl Girouard n’a pas résisté à son arrestation, à la suite des attaques qu'il aurait commises à coups de sabre japonais dans le Vieux-Québec, le soir de l’Halloween. Photo REUTERS
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Photo portrait de Nicolas Saillant

Nicolas Saillant

2022-02-07T16:03:53Z
2022-02-07T23:49:06Z
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Carl Girouard, accusé d’avoir tué deux personnes en plus d’en avoir blessé cinq alors qu’il était déguisé en samouraï, le soir de l’Halloween 2020, subira son procès en avril prochain. 

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Le procès, d’une durée prévue de six semaines et qui risque d’être un débat d’experts, débutera le 11 avril. La procédure commencera par le choix d’un jury. 

Carl Girouard, 25 ans, est accusé d’avoir tué Suzanne Clermont et François Duchesne à l’aide d’un sabre japonais lors d’une horrible cavale de quelques heures dans les rues du Vieux-Québec. Cinq autres personnes qui déambulaient près du Château Frontenac et des remparts le soir de l’Halloween avaient été blessées par l’arme blanche.

Bataille d’experts

L’homme, qui habitait Sainte-Thérèse dans la grande région de Montréal, avait été arrêté près de l’Espace 400e, non loin du Bassin Louise. 

Lors d’une audition devant le juge Raymond Pronovost, lundi matin, la défense a indiqué qu’elle a reçu le rapport du psychiatre Gilles Chamberland. Pour sa part, le DPCP a annoncé que le rapport final demandé par un autre psychiatre bien connu au Québec, le Dr Sylvain Faucher, serait prêt d’ici le début du mois d’avril avec une version préliminaire disponible dans les prochaines semaines. 

Le psychiatre mandaté par la Couronne doit notamment analyser le rapport de l’expert en défense, en plus d’étudier le dossier de l’accusé pour rédiger son propre rapport. 

Les psychiatres doivent évaluer l’état d’esprit de Girouard au moment des gestes. Des requêtes préliminaires, notamment pour mettre en preuve les déclarations de l’accusé, devront aussi être déposées en début de procès. 

Éclosion de COVID-19

L’accusé a assisté à la procédure de sa cellule, lui qui se trouve présentement en zone chaude en raison d’une éclosion de COVID-19 dans l’Établissement de détention de Québec. L’homme a répondu « Oui bonjour », d’une voix ferme, lorsque le juge lui a demandé s’il entendait bien. 

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