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L'article provient de TVA Nouvelles
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Le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela

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2025-04-20T23:56:42Z
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Le président du Salvador, Nayib Bukele, a proposé dimanche à son homologue vénézuélien Nicolas Maduro d’échanger 252 Vénézuéliens incarcérés dans son pays après leur expulsion par les États-Unis contre des « prisonniers politiques » détenus au Venezuela. 

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« Je souhaite proposer un accord humanitaire qui prévoit le rapatriement de 100 % des 252 Vénézuéliens qui ont été expulsés, en échange de la libération et de la remise d’un nombre identique (252) de prisonniers politiques parmi les milliers que vous détenez », a écrit M. Bukele sur X. Nayib Bukele, qui a été reçu à la Maison-Blanche la semaine dernière, est un allié clé du président américain Donald Trump dans sa politique anti-immigration. En un peu plus d’un mois, il a accueilli et enfermé dans une mégaprison de haute sécurité 288 migrants expulsés des États-Unis, dont 252 Vénézuéliens pour la plupart accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, déclaré organisation « terroriste » par Washington.

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Pour expulser ces migrants, M. Trump a notamment invoqué la « loi sur les ennemis étrangers » de 1798 (Alien Enemies Act), qui n’avait jusqu’alors été utilisée qu’en temps de guerre.

Le président salvadorien a assuré que tous les Vénézuéliens incarcérés au Salvador « ont été arrêtés dans le cadre d’une opération contre des gangs tels que le Tren de Aragua aux États-Unis ».

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« Contrairement à vous (...) nous n’avons pas de prisonniers politiques », a affirmé M. Bukele en s’adressant à Nicolas Maduro.

« Contrairement à nos détenus, dont beaucoup ont assassiné, certains ont commis des viols, et certains ont même été arrêtés plusieurs fois avant d’être expulsés, vos prisonniers politiques n’ont commis aucun crime. La seule raison pour laquelle ils sont emprisonnés est qu’ils se sont opposés à vous et à vos fraudes électorales », a-t-il assuré.

Parmi les prisonniers au Venezuela qu’il souhaite obtenir en échange, le président salvadorien a cité Rafael Tudares — le gendre de l’opposant et candidat à la présidentielle vénézuélienne de 2024 Edmundo Gonzalez Urrutia —, le journaliste Roland Carreño, l’avocate et militante Rocio San Miguel et les opposants réfugiés depuis plus d’un an dans l’ambassade d’Argentine à Caracas.

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