Le pont Jacques-Cartier bloqué plus de 6 heures par des manifestants environnementalistes

Deux militants écologistes ont grimpé mardi matin sur le pont Jacques-Cartier, forçant sa fermeture dans les deux directions pendant plus de six heures, pour réclamer la fin des énergies fossiles.

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La circulation a été paralysée vers 5h du matin car deux hommes ont escaladé la structure la plus haute du lien routier, forçant ainsi la Sûreté du Québec (SQ) à procéder à sa fermeture.

Les policiers ont négocié avec les deux individus avant d’intervenir.

Vers 10h50, les deux manifestants étaient sur le point de descendre du pont, accompagnés par de nombreux policiers et des pompiers.

Ils ont par la suite été arrêtés.

TVA Nouvelles a appris en soirée que les deux activistes passeront la nuit en détention au poste de la SQ à Mascouche.

Ils devront comparaitre au Palais de justice de Montréal demain matin.

Le pont a finalement pu rouvrir vers midi.

Un dispositif policier a été mis en place rapidement après pour éviter tout débordement.

Les activistes, liés au Collectif Antigone, ont grimpé sur la structure du pont pour déployer un drapeau.

La meilleure façon de commencer la journée, c’est avec Mario Dumont, dès 6h, à la radio du 99,5 FM, en direct et en balado au qub.ca: 

Mathilde, une activiste du groupe Dernière Génération Canada, a indiqué à TVA Nouvelles que le blocage du pont visait à passer un message aux autorités, invitées également par une porte-parole d’Antigone à sortir les énergies fossiles «qui tuent».

«Je vous invite à rediriger votre colère envers les gouvernements qui ne mettent rien en place, dit-elle. C’est la police qui a décidé de bloquer le pont. Les activistes vont passer leur message et mettre leur bannière, mais pour la suite, je ne peux pas dire.»

«Ça va être leur choix [de descendre ou pas], donc je sais juste qu’ils veulent passer leur message aujourd’hui», ajoute-t-elle.

Les activistes écologistes réclament notamment la fermeture des infrastructures pétrolières «dangereuses», voire «meurtrières», a précisé le groupuscule militant.

Les deux personnes qui sont grimpées sur le pont seraient les mêmes qui auraient grimpé la structure du terminal pétrolier Valero, dans l’est de Montréal, en 2022.

Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, a par ailleurs dénoncé cet acte.

«Complètement injustifiable et totalement condamnable, a-t-il indiqué, dans une publication sur X. Ces personnes n’aident en rien l’environnement. Elles ne font que frustrer les gens.»

Une action similaire avait eu lieu en 2019 et avait forcé la fermeture du pont Jacques-Cartier pendant plusieurs heures.

– Avec les informations d’Anne-Sophie Jobin/TVA Nouvelles