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Culture

Le plus beau tournage de Félix-Antoine Duval

La série «Le dernier des monstres» est disponible sur illico+. Le film «Bergers» est disponible en VOD.

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Samuel Pradier

2025-06-26T10:00:00Z
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Chacun des rôles de Félix-Antoine Duval l’amène dans des zones encore inexploitées, avec des personnages denses et intenses. Dans la série Le dernier des monstres, il incarne un frère religieux dans une secte familiale. Il était aussi dernièrement dans le film Bergers, qui lui a permis de découvrir une autre culture.

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Dès la lecture du scénario, Félix-Antoine Duval a tout de suite vu les failles et les imperfections de Baptiste Lesage, son personnage dans la série Le dernier des monstres. «Il y avait quelque chose dans la charge du personnage qui me plaisait bien, une psychologie moins conventionnelle, moins proche de moi dans la vie. J’aimais aussi que ça fasse appel au côté sectaire, qui fait forcément référence aux chambres d’écho sur les réseaux sociaux. Il y avait aussi des choses tragiques à jouer. C’est le fun d’aller fouiller là-dedans.»

Le jeune comédien choisi d’ailleurs souvent des projets qui l’amènent ailleurs, le faire sortir du quotidien banal de certaines séries trop réalistes. On se souvient notamment de sa performance dans Saint-Narcisse, de Bruce LaBruce. «J’ai été très gâté jusqu’à maintenant. Il y a des comédiens qui se retrouvent parfois coincés dans un certain style de rôle; on les voit souvent interpréter le même genre de personnage. De mon côté, je peux dire que j’ai été très chanceux. J’ai fait des choses très variées et je souhaite que ça continue comme ça.»

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Des retrouvailles

Sur le plateau de tournage du Dernier des monstres, Félix-Antoine Duval a eu le bonheur de retrouver Marie-France Marcotte - qui a été sa prof à l’école de théâtre - dans le rôle de sa mère. «On n’avait jamais joué ensemble, mais il faut savoir que sans le cours de jeu de Marie-France, je ne serais pas le comédien ni l’homme que je suis. Tout part de là, de son atelier en troisième année, à l’école de Sainte-Thérèse, durant lequel on a monté du Tennessee Williams. C’est pendant un de ses cours que je me suis dit: “Je suis prêt, engagez-moi.”»

Elle n’a rien dit de particulier pour induire ce déclic. C’est plutôt tout au long de la session que son identité de comédien s’est construite. «Elle a pris tout ce que j’avais assemblé pendant mes deux premières années... Et en me dirigeant dans La chatte sur un toit brûlant, elle a provoqué quelque chose. Si j’ai décroché mon premier contrat dans la série Pour Sarah, c’est parce que j’ai utilisé tous les outils qu’elle m’a donnés.»

Un film emblématique

Au moment de notre encontre, Félix-Antoine revenait d’un court séjour en Chine où il a été présenter le film Bergers, qui est sorti à la fin de l’année dernière et qui continue son chemin. «C’était culturellement fascinant. C’était des projections assez spéciales. Protégeons nos libertés individuelles.»

L’expérience de tournage de ce film a été assez intense pour le comédien. «C’est un peu le rêve pour tout comédien. C’était très physique et sportif. À aucun moment je n’ai douté que ça allait être extraordinaire. Quand tu es au milieu des moutons, il faut que tu sois vraiment prêt. Eux, ils ne jouent pas, ils sont dans la réalité. Mais Sophie était prête à ça. Elle savait qu’elle tournerait de très longs plans. Je pense que c’est le plus beau tournage de ma vie.» Grâce au film, il confie être maintenant capable d’attraper une brebis par la patte pour lui décrotter les sabots dans les règles de l’art, sans lui faire mal.

Confiant dans l’avenir

Félix-Antoine Duval devrait participer à un gros projet pour la télé, mais il ne pouvait pas en dire plus pour le moment. Il n’a cependant rien du côté du cinéma. «J’espère tourner à nouveau pour le cinéma. C’est ce que j’ai toujours voulu faire depuis que je suis tout petit. J’ai maintenant une excellente agente en France depuis janvier. On attend que Bergers fasse son effet; j’espère pouvoir surfer sur cette vague. On verra.»

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