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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Le PLQ retire une candidate controversée dans Charlesbourg, au lendemain de son annonce

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Photo portrait de Patrick Bellerose

Patrick Bellerose

2022-08-12T12:08:43Z
2022-08-12T13:50:06Z
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Le Parti libéral du Québec a retiré la candidature d’Anne DeBlois dans Charlesbourg après que des propos controversés, notamment sur l’islam, eurent fait surface. La candidate s’opposait également aux positions de sa cheffe dans deux des principaux dossiers de la Capitale-Nationale: le tramway et le troisième lien.  

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Par le passé, Mme DeBlois a notamment affirmé sur Twitter que l’islam est une «religion totalitaire» et qu’un jour «les Français devront choisir entre l’islam et la mort... et les Canadiens aussi», rapporte le quotidien La Presse ce matin. 

Elle s’était également prononcée contre le premier ministre Justin Trudeau et contre des mesures contraignantes pour atteindre la parité hommes-femmes, en plus de s’en prendre aux environnementalistes. 

Annoncée mercredi, sa candidature a été retirée tard jeudi, en fin de soirée.  

«Les propos tenus par Anne DeBlois sont inacceptables et incompatibles avec les valeurs libérales. Elle ne sera donc pas candidate aux élections de 2022 pour notre formation politique. Le Parti annoncera bientôt une nouvelle candidature pour représenter les gens de Charlesbourg», a confirmé le directeur des communications au cabinet de la cheffe libérale, Jérémy Ghio, vendredi matin. 

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Contre le tramway

Mme DeBlois est également une farouche opposante du tramway de Québec, un projet pourtant appuyé par le Parti libéral de Dominique Anglade. Ses positions étaient pourtant bien connues: elle a été candidate pour le Parti conservateur du Québec, membre du conseil d'administration de Québec 21, en plus d’avoir blogué et tweeté sur la question.  

«Comme bonne conservatrice, mon cœur saigne lorsque je pense à la facture finale qui nous attend si le projet de tramway du maire sortant de Québec, Régis Labeaume, est finalement mis en service...», écrivait-elle sur son blogue le 11 juin 2021. 

Quelques mois plus tôt, elle se promettait d’aller voter aux élections municipales pour «donner le message suivant à toute la classe politique: plus jamais de projets majeurs sur le dos de la population». «J’en ferai un combat personnel», écrivait-elle. 

En février, elle interpelait directement Dominique Anglade sur Twitter, laissant entendre que la cheffe libérale était mal informée dans ce dossier. 

«Mme Anglade, au nom du ciel! Si vous aviez suivi le dossier depuis le début, vous seriez la première à penser que le premier ministre avait de bonnes raisons d'agir comme il l'a fait», affirmait-elle au moment où on apprenait que le gouvernement Legault voulait amputer certains tronçons.   

Troisième lien

Sur le tunnel Québec-Lévis, Mme DeBlois était également en porte-à-faux avec sa nouvelle formation politique. 

Dominique Anglade qualifie de «trou dans le fleuve», le projet de troisième lien et promet de plutôt investir les milliards de dollars prévus dans les infrastructures des domaines de la santé et de l’éducation. 

Anne DeBlois, elle, affirmait sur Twitter en février 2021: «Le 3e lien est dû depuis 50 ans au minimum». 

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