Le plan environnemental de QS «est irréaliste», selon la CAQ
Agence QMI
Le ministre sortant de l’Environnement du Québec est d’accord avec l’objectif ultime du plan vert de Québec solidaire, mais il croit qu’il est impossible à réaliser en si peu de temps.
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«Sur la finalité en 2050, on se rejoint, mais l’échéancier d’ici 2030, c’est irréaliste. C’est comme si en huit ans, on retirait toutes les voitures et tous les camions de nos routes. C’est comme si l'on fermait les deux tiers de nos entreprises au Québec au niveau de leurs émissions de gaz à effet de serre», a mentionné le candidat de Deux-Montagnes de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Benoit Charette, en entrevue à LCN lundi.
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Il a surtout déploré qu’il manque des informations dans le plan de QS pour répondre aux nombreuses questions à propos du financement de cet ambitieux projet.
«150 milliards de dollars en huit ans seulement. Il faudrait mentionner à quoi cette somme servirait, il faudrait mentionner quel autre projet on ne pourra pas faire, quelle école on ne pourra pas construire, donc beaucoup plus de questions que de réponses, mais surtout quelle est la facture qui devra être assumée par les consommateurs?» a-t-il demandé.
Pour sa part, Benoit Charette croit que les mesures mises en place par son gouvernement vont porter des fruits.
«La fin de la vente des véhicules à essence pour 2035, la fin des exploitations des hydrocarbures, la transformation complète des autobus en véhicules électriques. Ce sont des gestes qui ont été annoncés et qui sont déjà financés, mais qui produisent des résultats qui ne sont pas du jour au lendemain», a expliqué le ministre sortant.