Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Éducation

Le plaisir peut commencer dans les camps de jour du Québec

Partager

TVA Nouvelles

2021-06-29T23:59:37Z
Partager

Il y a encore quelques restrictions dans les camps de jour cet été, mais beaucoup moins que l'an dernier. 

• À lire aussi: Camps d’été: «ça ressemble de plus en plus à la réalité», juge l'Association des camps

• À lire aussi: Les droits pour les travailleurs dans les camps de vacances

• À lire aussi: Assouplissements: plus facile d’organiser les camps de jour

«Après une année quand même difficile à devoir respecter les mesures sanitaires et l’incertitude, je pense qu’ils sont très contents d’être là, d’être dehors avec leurs amis, et les côtoyer. Je pense que ça fait du bien», dit Édouard Davignon, chef du camp de jour Saint-Lambert.

Avec le passage en zone verte et les assouplissements sanitaires, les animateurs confient qu’en comparaison à l’été dernier, c’est le jour et la nuit.

«Cette année, on est tombés en zone verte ce lundi, et les jeunes peuvent être ensemble, ils peuvent se toucher, ils peuvent jouer à des jeux de contact», explique M. Davignon. «Nous, on observe quand même la distanciation, mais c’est mieux pour la plupart des activités.»

En 2020, c’est environ huit camps de jour de l’Association des camps du Québec qui ont été aux prises avec une éclosion de COVID-19, sur environ 1000 camps. 

«C’est un bon bulletin, les camps ont bien mis en place les mesures. On reste à l’affût, et on s’est mis en vigie pour rester en support dans ces situations-là», note Éric Beauchemin, directeur général de l'Association des camps du Québec. 

Manque de main-d'oeuvre

Certains camps ont toutefois de la difficulté à recruter. «C’est sûr que c’est un défi quotidien pour nous depuis plusieurs années. On n’a pas de cri d’alarme majeur, mais on sait qu’en fonction des régions, la situation de l’emploi peut être problématique», ajoute M. Beauchemin. 

«Par groupe, on a un animateur par demi-journée», dit Maia Michaud, cheffe au camp de jour Saint-Lambert. «On essaie de prévoir que s’il y a un animateur qui attrape la COVID-19, l’autre animateur peut prendre le relais pour toute la journée.» 

«Ça vient avec un lot d’inquiétudes, mais ça leur fait du bien et il était temps qu’on passe à ça», affirme une mère. 

Publicité
Publicité