Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Le Phoenix remporte un match corsé

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
Partager

Benjamin Aubert

2025-10-11T01:58:38Z
Partager

Les Remparts de Québec et le Phoenix de Sherbrooke ne s'affrontent que quatre fois par année, mais une rivalité semble être en train de se dessiner entre les deux formations. 

À l'image du premier duel de la saison entre ces équipes, qui avait notamment été le théâtre d'une mêlée générale impliquant une quinzaine de joueurs, les deux premières périodes de la rencontre de vendredi soir, remporté 4 à 3 en prolongation par Sherbrooke, sur la glace du Centre Vidéotron, ont été pimentées de plusieurs escarmouches qui se sont étirées après les coups de sifflet.

• À lire aussi: Les parents agressifs à l'aréna ou sur les terrains sportifs dans la mire du gouvernement Legault

En début de deuxième période, Félix Ouellet et Mavrick Rousseau-Hamel ont même jeté les gants en zone neutre, mais les officiels se sont interposés avant qu'un combat puisse avoir lieu.

Auteur d'un but et d'une passe dans la défaite, le défenseur des Diables rouges, Alexandre Taillefer, attribue cette rivalité naissante au style de jeu similaire des deux équipes.

«On aime ça être physique et on joue avec notre cœur. C'est sûr que c'est bien [qu'on ne s'affronte pas dix fois], il y aurait peut-être des blessures plus souvent», a-t-il laissé entendre alors que son entraîneur Eric Veilleux ne pouvait que constater «que les joueurs ont l'air de ne pas s'aimer».

Publicité

Deux entraîneurs insatisfaits

Au terme de la rencontre, même si les 7933 spectateurs ont apprécié le spectacle, il était difficile de trouver des heureux aux abords des vestiaires des deux formations.

Chez le Phoenix, l'entraîneur Gilles Bouchard déplorait que seulement «six ou sept joueurs» de sa troupe aient disputé la rencontre dans un état d'esprit opportun.

«Je veux rendre crédit aux Remparts. Ils ont joué un bon match. On a réussi à gagner, mais on ne méritait pas. Je suis honnête comme ça. Ce n'est pas une façon de gagner des matchs de hockey. Oui, on a deux points, mais il reste que, dans le processus, on ne peut pas continuer comme ça, c'est une perte de temps», tranchait-il en soulignant un manque de constance de ses hommes depuis le début de la saison.

Malgré les bons mots, son vis-à-vis, Éric Veilleux, n'était cependant pas plus d'humeur à sourire.

«Les batailles, on ne les a pas gagnées. Aujourd'hui, [le Phoenix] a eu le dessus. On a des joueurs talentueux, pis marquer des buts et faire des points, ce n’est pas juste ça jouer au hockey. C'est rare que je vous dise des conneries. [Gilles Bouchard] a vu le match de sa façon, moi je l'ai vu de la mienne! Jouer au hockey, ce n'est pas de faire des buts dans un filet désert. Il faut que tu travailles pour aller les chercher tes buts! On veut avoir les p'tits buts faciles, pis ça, il n'y en a pas!», a-t-il laissé tomber.

Publicité
Publicité