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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

Le petit William a combattu sa leucémie grâce aux donneurs de sang

Du haut de ses 5 ans, il est le visage d’une collecte de sang des pompiers de Laval

William, qui est guéri d'une leucémie, entouré de ses parents, Jonathan Paquet et Dominique St-Hilaire.
William, qui est guéri d'une leucémie, entouré de ses parents, Jonathan Paquet et Dominique St-Hilaire. Photo MARTIN ALARIE
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Photo portrait de Erika Aubin

Erika Aubin

2024-06-12T23:00:00Z
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Si le petit William, qui a combattu une leucémie avant ses cinq ans, déborde aujourd’hui d’énergie et peut recommencer à jouer, c’est notamment grâce à la dizaine de transfusions sanguines reçues pendant ses traitements.

• À lire aussi: Un premier don pour le courageux petit William

«Quand ton enfant a besoin d’une transfusion en urgence et que tu les vois à l’hôpital arriver avec les poches de sang, c’est frappant. Ça m’a donné un choc. Sans ça, il serait décédé», confie Dominique St-Hilaire.

En 2022, Le Journal rapportait l’histoire de son fils William, qui a reçu un diagnostic de leucémie à seulement deux ans. À l’époque, il lui restait encore des mois de traitement pour s’assurer que le cancer ne revienne pas.

Bonne nouvelle: le petit garçon, qui célébrera dans quelques jours son cinquième anniversaire, est maintenant guéri. Ses cheveux châtains ont depuis repoussé.

William St-Hilaire Paquet lorsqu'il subissait des traitements de chimiothérapie.
William St-Hilaire Paquet lorsqu'il subissait des traitements de chimiothérapie. Photo courtoisie

Et lorsqu’il est turbulent comme n’importe quel garçon de son âge, ses parents s’arrêtent quelques instants pour réaliser leur chance: «On aime tellement mieux le voir comme ça, plein d’énergie. Il peut enfin aller dans des endroits publics, vivre sa vie sans restriction», dit Mme St-Hilaire.

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William, bientôt âgé de 5 ans.
William, bientôt âgé de 5 ans. Photo MARTIN ALARIE

Avec son conjoint, Jonathan Paquet, elle partage l’histoire de son fils dans le but de mettre un visage sur le don de sang et ainsi inspirer des Québécois à relever leur manche.

Recommencer à chanter

William a connu la chimiothérapie pendant presque la moitié de sa vie. Le jour où ses parents l’ont emmené à l’hôpital parce qu’il n’allait vraiment pas bien, il a immédiatement eu besoin de transfusions sanguines. «C’était critique. Une question de vie ou de mort», se rappelle sa mère.

Rapidement, son teint a repris de la couleur et son énergie est revenue. «Après ça, chaque fois qu’on nous disait qu’il avait besoin d’une transfusion, c’était en quelque sorte une bonne nouvelle. Ça lui faisait du bien. En quelques heures, son énergie revenait, il était plus enjoué, il se remettait à chanter», raconte Dominique St-Hilaire.

En tout, il a eu reçu près d’une dizaine de transfusions sanguines et de plaquettes. C’est ce qui a poussé les deux parents à donner du sang pour la toute première fois il y a deux ans. Pour la cause, Dominique St-Hilaire a surmonté sa peur bleue des aiguilles.

Ils feront leur quatrième don la semaine prochaine dans le cadre de l’importante collecte organisée par leur employeur, le Service de sécurité incendie de Laval, qui souhaite accueillir 600 donneurs. William y sera présent aux côtés de ses parents.

Photo MARTIN ALARIE
Photo MARTIN ALARIE
Moins nombreux

Chaque année à l’approche de l’été, les Québécois sont moins nombreux à prendre rendez-vous auprès d’Héma-Québec. «On a la tête au chalet, au camping ou en train de planifier nos vacances et c’est normal. Mais dans tout ça, les besoins en sang ne s’arrêtent pas», explique la porte-parole Josée Larivée.

«Quand ça nous touche directement, c’est là que l’on comprend l’importance. Si on pense à notre entourage, on connaît au moins tous une personne qui en a eu besoin un jour ou l’autre. C’est à ce moment qu’on réalise: une chance que des gens prennent le temps d’aller donner», ajoute Dominique St-Hilaire

Toutes les 80 secondes, une personne a besoin de sang dans la province, selon Héma-Québec. «Avant de filer en vacances, pensez à venir passer une petite heure sur nos chaises longues. Ça fait une différence», insiste la porte-parole.

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