Le personnel de la santé incarne la bienveillance


Réjean Parent
Dans un système de santé où un grand nombre de citoyens l’affuble de tous les maux, je ne peux que dire merci pour la bienveillance du personnel, que ce soit au CHUM ou à Villa Medica. Sous les canons des critiques au quotidien, le personnel hospitalier pourrait se décourager. Toutefois, je le vois s’acharner à prendre soin de nous avec une très grande attention.
Quelle que soit la catégorie d’emploi, entre autres les médecins, les préposées, les infirmières, les ergothérapeutes, les physiothérapeutes, tous manifestent de la gentillesse et de la patience.
Retour au CHUM
Dans ma dernière chronique, je vous informais qu’après 133 jours d’hospitalisation, on me transférait au centre de réadaptation Villa Medica avec un accueil des plus chaleureux. Malheureusement, des problèmes respiratoires m’ont ramené à l’hôpital pour une journée.
J’ai passé plusieurs heures à l’urgence avec du personnel dévoué qui subissait des insultes de dizaines de patients. Malgré ces agressions verbales et ces jurons prononcés à leur endroit, les infirmières et les préposées demeuraient attentionnées et répondaient aux demandes de renseignements de ces patients colériques ou intoxiqués.
La résilience
J’ai pu observer au cours des derniers jours qu’envers et contre toutes les failles du système, les soignants répondent fidèles au poste et tentent d’en combler les lacunes. On espère qu’il en sera ainsi encore longtemps, mais on peut en douter avec les approches comptables développées par le gouvernement caquiste.
On s’émerveille de la résilience de ces gens de cœur qui se réjouissent quand leurs patients progressent dans la bonne direction ou qui peinent face à la dégradation de la santé d’un de leur patient. Il faut alors comme citoyens ou comme patients lever notre chapeau à leur dévouement et les encourager à ne pas se laisser avaler par le système et ses vicissitudes.
Un jour, le soleil brillera du côté des bonnes personnes.