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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Le Parti Québécois remonte dans les sondages grâce à son chef, selon Pauline Marois

Joël Lemay / Agence QMI
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Agence QMI

2024-01-31T19:44:17Z
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La montée du Parti Québécois (PQ) dans les sondages est en grande partie attribuable au chef Paul St-Pierre Plamondon qui est «sincère et parle avec son cœur» et à une base souverainiste très solide, croit l’ex-première ministre péquiste Pauline Marois. 

Rappelons que le PQ a pris la tête d’un sondage Pallas Data/Qc125/L’actualité publié lundi en obtenant 32% des intentions de vote. Le parti est ainsi passé devant la CAQ (21%), Québec solidaire (17%), le parti libéral (15%) et les conservateurs (12%).

Pour Pauline Marois, «ce ne sont que des bonnes nouvelles». «Ça me met de bonne humeur pour la journée et un peu plus», s’est-elle réjouie mardi, au micro de Benoit Dutrizac à QUB radio.

Elle estime que cette remontée est notamment attribuable au chef du PQ lui-même, Paul St-Pierre Plamondon. «Je pense qu’on va convenir qu’il a fait un travail remarquable, que son comportement a été exemplaire. Il est très sincère, il parle avec son cœur et jusqu’à maintenant il a fait preuve d’un très bon jugement», a-t-elle énuméré.

Le gouvernement de la CAQ a également contribué à la montée du PQ, estime Mme Marois. «Il y a un gouvernement qui hésite, qui fait un pas en avant, un pas en arrière, un pas de côté, c’est très mauvais en politique.»

«Par ailleurs, de tous les sondages qu’il y a eu depuis des décennies, il y a toujours eu une proportion importante de souverainistes qui varie autour de 30 – 35%. Ceux-ci avaient perdu, dans un sens, un certain espoir, arrive en plus la CAQ qui met de l’avant une approche nationaliste sur la clôture entre la souveraineté et le nationalisme, bien sûr, à laquelle les gens ont fait confiance, et je crois, ont été très déçus dans les dernières années», a-t-elle continué.

Elle ajoute même que cette base souverainiste, déjà très solide, mais peut-être indécisive, y a vu de l’espoir et en a profité pour se réveiller progressivement.

Les discours de la plupart des chefs politiques, québécois et fédéralistes, qui ont dû admettre que la souveraineté était possible, et surtout sur le plan économique, a aussi permis à la population de se rapprocher du PQ, a expliqué l’ex-première ministre.

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